Chez nous, l’improbable est souvent certain. Hier à midi, la prof de français d’Enzo avait proposé à tous ses élèves de faire un pique-nique aux jardins de la Fontaine, pour pouvoir tous se revoir avant les vacances. En repartant, une copine d’Enzo lui a montré une affichette accrochée à l’entrée principale et lui a dit : « Regard, c’est ton pioupiou ! » Elle connaissait la tête de Pioupiou parce qu’elle l’avait vue sur le compte Instagram d’Enzo (quand les réseaux sociaux le sont vraiment…). Ce qui n’a provoqué aucune réaction d’Enzo sur le coup, il a juste pensé que nous avions mis des affiches. Sauf qu’on n’en avait encore mise aucune.
De retour à la maison, on a vaqué à nos occupations – Anti dans le jardin, Enzo et moi à nous faire couper les cheveux à domicile. Et puis, incidemment, vers 17 h 30, Enzo a mentionné l’affiche. Anti a aussitôt réagi en nous demandant d’y retourner aussitôt pour la prendre en photo. Le texte qui l’accompagnait était touchant, avec un détail frappant (« il suffit de tendre la main et de l’appeler, elle viendra se poser dessus ») et surtout un numéro de téléphone. Anti a appelé – répondeur. Puis la dame a rappelé. Dix minutes plus tard, la maman et sa petite famille (le papa et leur fillette) étaient là, tout excités, et nous donc.
Tout le monde s’est retrouvé dans notre chambre. Pioupiou, qui s’appelle Elsa, était hyper heureuse, c’était beau à voir. Lorsqu’elle s’est posée sur l’épaule de la maman, elle a poussé des vocalises magnifiques qu’elle ne nous avait jamais chantées. Elle était aussi très heureuse de retrouver le papa. Et pour nous montrer sa reconnaissance, elle est aussi venue sur nous pour nous faire un dernier câlin. Ah, et elle a une copine perruche (une vraie perruche, plus petite et jaune) qui vit avec elle et qui n’arrêtait pas de l’appeler pendant son absence.
Vous savez quoi ? Elle habite à tout juste 130 mètres de chez nous à vol d’oiseau (ce qui est la seule distance qui compte lorsqu’on est un oiseau). Encore mieux : elle a déjà fugué une fois et la maman l’a retrouvée dans notre chemin à dix mètres de chez nous. Au moins, si elle se barre à nouveau, on peut être sûr qu’elle reprendra cette direction et qu’elle viendra se poser chez nous, maintenant qu’elle a pu apprécier l’accueil qu’elle y a reçu pendant trois jours.
Mais que c’est beau une histoire qui finit bien !
Très belle journée à vous
Quelle belle histoire !
Oui, si il (elle) a envie de se promener, elle saura où aller. ☺
Y a pas dire, en Galorie, on a le sens du recevoir et de la déduction, aussi.
Une histoire, comme je les aime, comme une évidence.
Les perruches sont des oiseaux très attachants.