Le prof d’arts plastiques d’Enzo a donné à sa classe un exercice très ludique et créatif à la fois : reproduire en vrai un tableau à choisir parmi une petite sélection proposée, un peu comme ces Russes confinés dont nous vous avons parlé il y a un peu plus d’un mois. L’un des tableaux, « Le désespéré » de Gustave Courbet, a été aussitôt choisi par Enzo en raison de sa ressemblance frappante avec le visage d’Anghbor, qui s’est prêté au jeu avec enthousiasme. Une ressemblance d’autant plus incroyable qu’il s’agit d’un autoportrait de Courbet lui-même.
Anghbor s’est rasé pour approcher de la pilosité de Gustave. Il avait dans sa garde-robe spéciale jeux de rôles exactement la chemise à manches amples qu’il fallait. Anti s’est chargée du maquillage – très important pour reproduire les cernes, certains détails de la moustache, la rougeur des joues. Restait la posture (pas simple du tout à tenir), le cadrage, la lumière (pas facile non plus). J’ai tenu le fond du décor avec un grand tissu marron. Voici le meilleur résultat sélectionné, à partir d’une des photos prises par Enzo :
Les deux images côte à côte :
Et maintenant, le making of :
Une des autres prises, très bien aussi sauf la lumière trop de face par rapport au tableau original :
Inutile de vous dire que nous nous sommes beaucoup amusés !
Très belle journée à vous
Photos prises par Anti, Enzo et moi (la génialissime avec le miroir est d’Anti).
Une idée géniale, une organisation de pros, le modèle qui colle parfaitement à l’auto portrait, la chef maquilleuse, la chef éclairagiste ainsi que les photographes, tout y est. Ah j’oubliais Enzo, le metteur en scène. Je vous décerne à tous un césar. Manque juste une musique pour lier le tout, genre la bof 1492 de Vangelis Papatanassiou.
J’ai un vrai coup de coeur pour le dernier tableau dont l’éclairage est juste parfait pour son côté clair obscur qui sublime le visage d’Anghbor.
Franchement, je suis bluffée. Vous êtes tous formidables et on sent combien cette activité créatrice vous a dynamisés.
A quand le prochain portrait, c’est trop bien.
Ce tableau de Courbet, je l’ai vu. Où je ne me rappelle plus mais cette expression du visage et surtout des yeux, ça ne s’oublie pas. Le désespéré, brrrr….
Il me semble qu’il est au Musée d’Orsay.
Ouahhhhhhhhh
Très beau travail ; une chouette collaboration à tous les niveaux.
Bravo pour cette créativité en équipe. (Enzo peut être fier).
J’entends d’ici vos éclats de rire. ☺☺☺