Batteries à plat côté Anti = repos forcé devant la télé, l’occasion pour moi de découvrir ce superbe documentaire sur Quincy Jones, réalisé par l’une de ses filles, Rashida Jones. Une pure merveille !
Sorti en septembre 2018, « Quincy » retrace la vie de cette bête de musique dont, au final, je ne savais presque rien, hormis sa collaboration avec Michael Jackson.
Quincy Jones, qui va fêter ses 87 ans le 14 mars prochain, apparaît ici dans toute son humanité. Quel parcours ! Non mais quelle vie ! Natif de Chicago, issu d’un milieu très modeste, il connaît la pauvreté, le racisme, sa mère est internée… mais il découvre la musique très tôt et cela lui offre une échappatoire. Il commence à apprendre le piano en autodidacte, puis apprend la trompette à l’école. Bourreau de travail, il intègre plusieurs groupes et devient arrangeur, formation qu’il complétera à Paris en 1957. De retour aux U.S., il va devenir directeur musical de Mercury. Là, il va devenir l’arrangeur de grands noms de la chanson (Frank Sinatra, Barbra Streisand, Tony Bennett, etc.) et se met à composer des musiques de films et de séries télévisées.
Parallèlement à tout ça, il milite auprès de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux, il aide financièrement l’IBAM (« Institute for Black American Music ») et est l’un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago et continue à enregistrer des disques sous son nom…
En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l’orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d’investiture du président Bill Clinton…
Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit : de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées – dont Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC-TV – et d’autres produits multimédias. QDE – dont Quincy Jones est le PDG – édite aussi le magazine Vibe. Quincy Jones fonde son propre label, Qwest Records.
En 2017, Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé Qwest TV, le premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d’interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité.
Chapeau Mister Jones !
Anti, waouh !
Un génie ABSOLU de la musique, un mythe vivant, une incroyable suite de succès phénoménaux, voire planétaires avec Michael Jackson, je suis hyper fan de cet homme merveilleux, créatif, sensible, humain et d’une simplicité confondante quand il raconte sa vie incroyablement riche et sa capacité miraculeuse à échapper plusieurs fois à une mort garantie (mais la mort devait avoir autre chose à faire à chaque fois)..
La vidéo de Wil Smith qui raconte comment il a eu le rôle du Prince de Bel Air (qui a lancé sa carrière d’acteur) grâce à Quincy est géniale !
A voir également (ça doit se trouver sur internet) un magnifique doc que j’avais vu dans les années 80 et qui s’intitulait « I love Quincy », tourné au plus haut de sa carrière – juste après l’album Thriller et We are the world.
A voir également (ça doit se trouver sur internet) un magnifique doc que j’avais vu dans les années 80 et qui s’intitulait « I love Quincy », tourné au plus haut de sa carrière – juste après l’album Thriller et We are the world.
Merci du tuyau 🙂 En plus, on peut le visionner sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=6FT7zYN3Bks