Enzo s’est mis à chercher son stage de seconde. Il se déroulera fin janvier. Il est interdit de le faire dans la même entreprise que où il était en troisième. Nous avons commencé néanmoins par l’appeler pour avoir des pistes éventuelles. L’une des dirigeantes, très sympathique, nous a répondu. Elle ne connait pas d’autres entreprises analogues à Nîmes (conception 3D, infographie) mais elle nous a orientés vers une super école de 3D à Arles qui aurait peut-être des adresses.
Là, une dame, très gentille, nous a donné les adresses mails de deux responsables pédagogiques qui pourraient avoir des contacts. Enzo leur a envoyé un mail, on verra ce qu’ils répondent. A cela se sont ajoutés quelques numéros de téléphone à Nîmes donnés par les pages jaunes, quatre en tout. Après avoir appelé ces numéros, Enzo nous a fait son rapport.
Le premier n’a jamais répondu. La deuxième n’arrivait pas à vivre de sa passion et était en fait secrétaire. La troisième était sur le point de prendre sa retraite et n’avait plus d’activité depuis un certain temps. Le quatrième était très sympa mais ne prenait pas de stagiaire.
Enzo s’est alors tourné vers la famille : sa soeur et son frère qui bossent à Paris. Sans préjuger de la suite, c’est probablement avec l’un des deux qu’il a le plus de chances de faire son stage.
La conclusion à ce stade, c’est que le métier d’infographiste est beaucoup moins porteur qu’il en a l’air, que le réseau personnel / familial est plus efficace que tout autre et qu’il est plus facile de trouver un stage à Paris que dans le Gard. Étonnant, non ? Non, mais très instructif. Très similaire, finalement, toutes proportions gardées, à une recherche d’emploi quand on est adulte.
Très belle journée à vous
À Paris, dans la famille, y a pas mieux! Parcours du combattant pour les jeunes et à peu près dans tous les domaines, en tout cas chez nous. Je me souviens de centaines de lettres, mails, téléphones qu’avait dû faire notre fille. A peine un dizième répondent et encore. En fait, les jeunes ne sont attendus nulle part. Gros soucis.