Je vous ai déjà raconté comment je suis tombé, par le plus grand des hasards, sur les sept chatons abandonnés à quelques centaines de mètres de chez nous, mais je ne vous ai pas encore montré le lieu où cela s’est produit.
Sur la première photo, vous pouvez voir un mur blanc qui longe la route sur la gauche et devant lui, un petit bosquet. Les chatons étaient là, au pied de ces arbustes, plus ou moins exposés, à quelques centimètres de la chaussée. Du côté droit de la rue s’étend un bout de garrigue sur quelques centaines de mètres. Sur la seconde photo un peu plus bas, le même bosquet vu de face.
Si je n’avais pas été intrigué par les trois gamins accroupis qui avaient repérés les chatons, je n’aurai rien vu et je ne me serai pas arrêté. Tôt ou tard, les chatons auraient tenté de traverser la voie, risquant de se faire écraser. Ceux qui seraient restés sous l’arbuste ou ceux qui auraient réussi à traverser, allant se perdre hors de vue dans la garrigue déserte, seraient morts au bout de quelques heures, faute de nourriture et d’eau. Rappelons que le plus chétif pesait à peine plus de 350 g et tenait facilement dans la main.
Et probablement que si j’étais passé quinze minutes plus tôt, les chatons n’auraient pas déjà été là, parce que s’ils y étaient encore, c’est qu’ils venaient d’être déposés, rien ne les empêchant de quitter ce bosquet qui ne les protégeait de rien.
Oui, de vrais assassins ceux qui les ont laissés là. Et un vrai miracle qu’ils soient désormais à l’abri, en pleine santé et heureux de vivre.
Très belle journée à vous