Il y a deux jours, on a posé à trois une quinzaine de mètres de palissade en 4 heures environ, y compris la démolition de piliers en béton qui auraient été des obstacles à la pose. Hier, Anti et moi on a décidé de faire une petite finition, enfin, petite c’est une façon de parler parce que ça nous a pris quasiment autant de temps pour juste une cinquantaine de centimètres qui manquaient entre le premier poteau en place et le mur de la maison. Il faut dire que la découpe en était particulièrement compliquée, voyez plutôt (la partie à droite de l’image) :

Anti a commencé par découper un gabarit en papier fort afin de bien avoir le contour nécessaire. Puis elle l’a reporté sur un bout de palissade non utilisée. Je l’ai ensuite découpé à la scie sauteuse. Au préalable, j’ai scié dans sa longueur un mât en H pour en faire un mât en U afin qu’on puisse le visser contre le mur de la maison (on ne le voit pas sur la photo, il est caché juste derrière le tuyau de descente de gouttière). Il a fallu faire quelques essayages et retouches jusqu’à ce que ça colle enfin.

Les lattes du morceau découpé n’étant plus retenues à grand chose, Anti a ensuite imaginé des cales faites avec des chutes de la palissade, donc du même bois, pour recréer un entrelacement, fixé avec quelques petites vis discrètes. Anti a aussi peint en blanc cassé le pignon en béton aux formes arrondies pour que ça fasse plus joli.

Eh ben, on s’est encore bien amusés et on est super contents du rendu final ! Dans la journée, nous avons aussi vécu quelques événements bien moins drôles – l’entreprise où Anti devait commencer sa formation lundi a prévenu qu’elle venait de mettre la clé sous la porte et Paco a fait une réaction dite « paradoxale » (carrément flippante serait plus descriptif) à un médicament banal donné par le véto en fin d’après-midi. Justement, on avait prévu une bouteille de champagne pour fêter la palissade. Elle a également servi à conjurer le mauvais sort (ça a marché pour Paco qui allait à nouveau parfaitement bien vers minuit).

Très belle journée à vous