Hier, trois incendies ont démarré quasi simultanément à quelques kilomètres au sud de Nîmes, près des communes de Générac, Vauvert et Montignargues. Leur origine criminelle ne fait aucun doute, comme celle du précédent feu aux environs de Générac mardi dernier, pour lequel des suspects ont été interpellés. Les colonnes de fumée se voyaient depuis Nîmes, montant à une altitude impressionnante.
Dans les médias, on se désole à juste titre du sort funeste du pilote de l’avion bombardier d’eau qui s’est écrasé près de Générac. On souligne qu’il n’y a eu aucune victime humaine parmi les habitants et c’est tant mieux. Il est précisé que « quelques animaux » ont également été secourus, bravo aux sauveteurs.
Pas un mot en revanche sur les milliers de victimes dont on ne saura jamais rien de plus : les animaux dits « sauvages », voire « nuisibles », qui vivaient dans la nature, là où le feu s’est déchaîné et qui n’ont pu échapper aux flammes. Un sort atroce, causé par des crétins irresponsables et criminels qui ne seront jamais assez punis lorsqu’ils seront identifiés et condamnés si jamais cela arrive – ils risquent jusqu’à 15 ans de réclusion.
Les seuls sauvages, les seuls nuisibles ce sont ces imbéciles coupables d’actes meurtriers avec préméditation.
Ces feux à répétition sont un désastre. J’ai vu que des propriétaires de mas abattaient tous leurs cyprès pour éviter qu’ils ne se transforment en torches ; c’est alarmant.