Or donc, si vous suivez ce blog au quotidien, vous n’êtes pas sans savoir que nous avons vu King Crimson en concert le 4 juillet à Bâle dans un amphithéâtre romain, que nous avons positivement et sans réserve a-do-ré et que sur la route du retour vers notre hôtel, Anti avait déjà commandé un coffret CDs-DVD d’un autre concert du Roi Pourpre enregistré en 2017. Coffret qui est arrivé à Nîmes avant nous. Il ne nous restait donc plus qu’à le regarder (oui, on en veut encore), ce que nous décidâmes de faire dimanche en début de soirée. Sauf que… la galette vidéo n’était point un DVD mais un Bluray.

Et nous, on n’avait pas de lecteur Bluray, juste un DVD depuis fort longtemps. Premier réflexe : on s’est jetés sur internet pour chercher si un autre concert avait été immortalisé en format DVD au lieu de Bluray. Que nenni. Bluray or bust, comme diraient nos amis d’AC/DC. C’est là que j’ai pu voir, encore une fois (et je ne m’en lasse jamais), à quel point Anti est une personne exceptionnelle.

Elle a dit : « Hé ben, y a qu’à acheter un lecteur Bluray. Ça ne doit plus coûter grand chose, de nos jours ». Et hop hop hop, re-internet pour faire un petit tour d’horizon des lecteurs Bluray bas de gamme. Les prix allaient de 55 à 100 euros, ce qui, certes, n’était pas exagéré, mais tout de même un peu cher pour notre budget. Anti ne s’avouant pas vaincue (ça ne lui arrive jamais), elle a aussitôt regardé ce qu’on pouvait bien trouver sur Le Bon Coin et si possible à Nîmes et si possible quelqu’un qui serait dispo là tout de suite, un dimanche, à 19h30.

Ben elle a trouvé tout ça à la fois et pour 30 euros. On est allés aussitôt le chercher, on l’a branché en revenant (enfantin) et on a pu commencer à voir le concert de Crimson jusqu’à tomber de sommeil. Ma chérie est incroyable et en plus, c’est ma chérie.

Très belle journée à vous