La nouvelle est tombée comme un couperet hier soir : « Je viens vous annoncer que Jean-Gilles nous a quittés en fin de soirée ».
Je suis restée sidérée devant ce message. Non !!! Mais non !!! Non, ce n’est pas possible ! Nous devions t’appeler pour prendre de tes nouvelles, car dans ta dernière lettre de fin janvier tu nous disais que tu étais atteint du « mal du siècle, un machtok qui a pris demeure base du poumon droit. » « Peut-être, peut-être pas, serons nous aux Saintes en Mai 2019« . Oui !!! Nous espérions ces retrouvailles aux Sainte-Maries-de-la-Mer, ce haut lieu de pèlerinage gitan où nous sommes rencontrés la première fois il y a des années de ça. On avait sympathisé au premier regard, disons, dès que j’ai chaussé tes bottes de Voyageur.
Tant d’histoires tu nous as contées avec ton air espiègle ! Toujours des étoiles dans les yeux l’artiste ! Et puis nous avons gardé le contact, entre retrouvailles aux Saintes Maries, coups de fil et lettres. Tu nous as fait l’honneur de nous considérer tout de suite comme des membres de ta famille, et ça, ça n’a pas de prix.
Je pense à celles qui partageaient ta vie. Le vide doit être immense à présent. Puissent-elles voir leur chagrin adouci par ses quelques photos de toi, tel que nous te garderons toujours dans notre mémoire.
En guise d’au revoir, ces quelques photos, témoins de beaux moments partagés.
« Ce qui n’est pas donné ou partagé est perdu » proverbe gitan.
Latcho Drom l’Ami et merci pour tout, ce fut un beau bout de chemin avec toi à nos côtés !
Nos pensées t’accompagnent dans ce nouveau voyage.
Tous les articles sur Jean-Gilles
Anti, triste
Terrible nouvelle, qui nous a bien abattus… Jean-Gilles reste pour moi un roi, un vrai, grand seigneur, drôle, talentueux et d’une générosité dans ses sentiments comme on n’en voit pas souvent.
Salut le Patchivalo et latcho drom sur les routes éternelles…
Que de beaux souvenirs !
Une triste nouvelle et quelle personnalité ce Jean-Gilles ! Il illuminait tout l’espace.
Yachen Devlesa (reste avec ton petit dieu)
Mon parrain de cœur, l’homme que j’avais peur de croiser quand j’étais plus jeune, j’ai partagé de super moments des pleurs, des joies, des regards où on n’avait pas besoin d’en dire plus…
Ce grand homme au grand cœur un cadeau de cet été qu’il m’a offert encadré et offert avec amour… Toujours il me demandait de mes nouvelles et vice versa, la maladie nous l’a emporté mais à jamais il restera dans nos cœurs…
Message de Princesse Lili :
Cérémonie en l’église de Fresnay sur Sarthe le lundi 11 février à 10h et incinération au crématorium du Mans à 15h15. Pas de plaques ni de fleurs, seulement une quête pour les frais d’obsèques. Merci pour lui. Schun.