Merva a vu l’ostéopathe. Après une tentative de l’ausculter sur la tablette prévue à cet effet, l’ostéo m’a demandé de la prendre dans les bras (Merva, pas l’ostéo) et de m’installer sur un fauteuil. En effet, cela a été bien plus facile : Merva s’est aussitôt détendue, tranquillement installée contre ma poitrine.

L’ostéo a pu alors la manipuler, d’abord sur le devant du visage (Merva n’aimait pas), puis sur la nuque, longuement, avec beaucoup de douceur (là, aucun problème). Elle a dit : « On sent que c’est violent ». Il y avait là une tension que seule une personne expérimentée pouvait détecter et surtout, dénouer.

Cela a pris dix à quinze minutes. Tout à coup, Merva a relevé légèrement la tête et l’ostéo a dit : « Ca y est, c’est débloqué ».

L’ostéo nous a expliqué les quelques hypothèses qui lui venaient. Peut-être Merva avait-elle vécu quelque chose de traumatisant avant d’arriver chez la jeune femme où nous l’avons récupérée dans un état lamentable. Contactée par SMS, cette dernière nous a dit que Merva avait eu ses crises de démangeaisons dès le premier jour où elle est arrivée chez elle. S’il y a eu traumatisme, il date donc d’avant et difficile de savoir quoi.

Une autre hypothèse est qu’elle ait été contaminée par la teigne, lors d’une dispute avec un autre chat (son frère, qui vit désormais ailleurs). Notre véto habituelle a soupçonné ce parasite en premier et nous avait donné un traitement en ce sens, mais il s’est révélé inefficace. Pour le moment, on continue le Dermipred, qui calme remarquablement les symptômes, mais ne guérit pas la cause.

On doit revoir l’ostéo dans quinze jours. La première séance de manipulation a rendu Merva hyper calme, c’est un joli pas de plus en avant.

Très belle journée à vous