On pourrait croire que c’est facile de photographier un chat qui prend une jolie pose à un moment donné, de façon naturelle et tellement belle. Et souvent, oui, c’est facile. Il suffit d’avoir son appareil photo ou son smartphone sous la main pour ne pas louper le moment magique. Mais parfois, rien n’est moins sûr. Comme dans le fameux principe d’incertitude de Heisenberg bien connu des quanticiens, la seule présence de l’observateur perturbe la scène observée. Ce n’est pas le chat de Schrödinger qui dira le contraire.

Tenez, hier, par exemple… C’était le matin, une superbe lumière venait magnifier les cristaux de scolécite et Charlot s’était assis juste derrière, bien droit, yeux mi-clos, face au soleil. Je me suis dit : tiens, cela fera une super photo pour illustrer ma note sur les neuf ans du blog (eh oui, cela fait aujourd’hui neuf ans que ce blog a vu le jour). Mais lorsque j’ai pris mon appareil, il a abandonné sa pose altière en me voyant et il s’est dit qu’il allait contourner le gros bloc cristallin.

Il était en train de penser que, puisque j’étais là, il n’allait pas louper cette occasion de demander un câlin matinal. Une seconde plus tard, quand j’ai déclenché à nouveau, ça a donné ça :

Voilà… Du coup, il a bien eu son câlin, mais ma super belle photo de lui bien droit derrière la scolécite, je ne l’ai pas eue. Charlot ne pose pas, qu’on se le dise. Pas même pour les neuf ans du blog. Mais, comme dit la pub, je l’aurai un jour. Je l’aurai.

Très belle journée à vous