L’événement est historique : le premier parti animaliste vient d’être lancé en France. Il ne s’inscrit dans aucun clivage politique habituel, sa seule et unique cause est celle des animaux. Créé en mars 2016, l’annonce officielle de sa création a été faite le 14 novembre 2016 à Paris.
Des partis animalistes dans 13 pays du monde
Le Parti Animaliste s’inscrit dans la lignée d’autres partis similaires européens (Allemagne, Chypre, Espagne, Finlande, Italie, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède) et internationaux (Australie, États-Unis, Turquie), avec lesquels il s’est mis en contact dès l’élaboration de son projet de création. Il s’inscrit donc dans un mouvement planétaire qui a amorcé avec succès l’entrée de la question animale dans le champ politique. Citons en particulier le Parti pour les animaux aux Pays-Bas (Partij voor de Dieren), qui compte des députés nationaux, des sénateurs, des eurodéputés et des élus locaux. En Espagne, le Partido Animalista (PACMA) a obtenu des scores improtants aux dernières élections législatives de juin 2016 et a organisé des manifestations de très forte mobilisation, en particulier contre la tauromachie comme à Madrid en septembre 2016 (150 000 manifestants).
Les enjeux
Le sort réservé aux animaux apparaît sclérosé depuis des siècles sans avoir connu d’évolution significative. La société a pourtant connu au cours des dernières décennies des avancées considérables. La question animale est elle restée paralysée. Pourtant la prise de conscience de l’opinion publique n’a de cesse de croître sur cette question, chaque jour un nombre toujours plus important d’individus appellent de leurs vœux un changement.
Les connaissances scientifiques livrées par l’éthologie confortent plus encore la nécessité d’un tel changement. Pour autant, les acteurs politiques n’ont pas su prendre la mesure du décalage entre cette opinion, ces connaissances et l’état du droit applicable aux animaux. Face à ce contexte, il est impérieux d’opérer une rupture et de faire émerger la question animale dans le champ politique.
Le Parti Animaliste s’est donné cette ambition. Animé par un désir de justice et de progrès, il promeut une évolution de société qui prend en compte les intérêts des animaux et qui repense la relation entre les animaux et les humains.
Objectifs du Parti Animaliste
- élaborer des perspectives et un programme prenant en considération les intérêts des animaux
- inclure dans les politiques publiques la prise en compte des intérêts des animaux ainsi que du respect de leurs ressources, de leurs territoires, de leurs habitats et de leurs mobilités
- mobiliser la société et de prendre toute initiative d’action allant dans le sens de cette évolution
- présenter ou de soutenir aux différentes élections des candidats portant les valeurs du parti
- soumettre au débat public et aux scrutins électoraux ses propositions de modification des politiques publiques et de les promouvoir dans l’ensemble des institutions.
Les fondateurs
Les sept personnes qui ont fondé le Parti Animaliste français sont bien connues du milieu de la protection animale dans notre pays. Il s’agit de :
- Samuel Airaud (qui anime, entre autres, avec brio le site Politique Animaux de L214)
- Héléna Besnard (active depuis huit ans auprès d’associations de défense animale)
- Nathalie Dehan (engagée dans la protection animale et l’environnement depuis 2011)
- Isabelle Dudouet-Bercegeay (bénévole depuis vingt-cinq ans dans des associations de protection animale)
- Melvin Josse (spécialiste des relations entre politique et droits des animaux)
- Douchka Markovic (co-fondatrice de la « Commission Condition Animale » d’un parti écologiste et élue municipale à Paris)
- Hélène Thouy (avocate et fondatrice de l’association Animal Justice et Droit).
Pour tout complément d’information, voir le site officiel : https://parti-animaliste.fr/
Article original publié sur nocorrida.com
Oui !!! Enfin une bonne nouvelle ! Grâce à ce parti, on souhaite vivement que la condition animale s’invite dans la prochaine campagne des présidentielles ! Bravo et merci à vous !!!
Je ne sais pas si cela est du goût de tout le monde malheureusement. En tout cas, la page Wikipédia consacrée à ce parti a déjà été supprimée… « Désolé, cette page a été récemment supprimée (dans les dernières 24 heures). Les journaux des suppressions et des renommages pour la page sont fournis ci-dessous pour référence. 14 novembre 2016 à 21:52 Habertix (discuter | contributions) a supprimé la page Parti Animaliste (Ne répond pas aux critères d’admissibilité de Wikipédia) »
On peut encore la voir en cache : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:9qLPl7Hjhd4J:https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Animaliste+&cd=5&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
Juste vous dire que je trouve formidable cette idée de parti. Je vais vous suivre et si je le peux vous aider dans votre démarche. Merci
Cordialement
Jean-michel Faure
Si ce parti est celui du Chat que l’on empoisonne, du Blaireau que ‘on déterre sans pitié, du Renard ou du Vison qu’on dépiaute, du Pinson qu’on englue, du sanglier ou ou Chevreuil que l’on traque, du Taureau qu’on torture, de la Poule de batterie, de l’Oie ou du Canard que l’on gave, de la Brebis qu’on égorge… Alors j’en suis et vous aiderai de toutes mes forces