Ce weekend a été annoncée la naissance officielle de No Corrida, dont je suis l’un des fondateurs avec trois amis. En voici la présentation qui figure sur notre site nocorrida.com que je vous encourage à aller parcourir, il contient plein d’infos et d’articles sur toutes sortes de sujets relatifs à notre cause.
No Corrida est une association à but non lucratif, créée par quatre militants anticorrida. Partageant les mêmes valeurs et la même vision stratégique, ils ont fondé No Corrida pour pouvoir agir ensemble, de façon structurée et organisée, dans un seul but : l’abolition de la corrida et, plus largement, la lutte contre les sévices et actes de cruauté que subissent les animaux non humains.
No Corrida ne se veut pas une énième association parmi de nombreuses autres aux moyens forcément limités, mais un outil efficace pour agir sur des sujets concrets avec nos compétences et notre expérience, en collaboration ou en partenariat avec des structures beaucoup plus importantes, en particulier la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas (FLAC) en France et, au niveau mondial, le Réseau International Antitauromachie (RIA, dont nous sommes membres).
Le fonctionnement de No Corrida est basé sur l’intégrité, le respect et la confiance, tant en interne qu’avec ses partenaires. No corrida refuse de participer en quoi que ce soit aux polémiques et querelles stériles qui n’ont rien à voir avec la cause animale. Nous voulons consacrer la totalité de nos ressources, de notre énergie et de notre temps à cette cause. Nous rejetons également tout risque de dérive autocratique ou de culte de la personnalité en prenant toutes nos décisions importantes à l’unanimité, jamais de façon nominative isolée.
Pourquoi ce nom
« No Corrida » a été popularisée lors de la manifestation unitaire d’Alès en mai 2013. Pour l’occasion, l’association Animaux en Péril avait créé un logo qui est devenu l’emblème de la lutte unie. Imprimé sur de nombreux t-shirts, ce logo a inspiré directement celui de notre nouvelle association.
Enjeux stratégiques du combat anticorrida
Nous considérons que les enjeux stratégiques du combat anticorrida, après avoir été longtemps concentrés à juste titre sur les actions de terrain, ont évolué et se situent désormais également à deux autres niveaux, par ailleurs complémentaires :
1 – l’information du grand public sur la réalité des corridas : une large majorité de Français ignore toujours que plus d’une centaine de corridas sont organisées dans le sud du pays tous les ans. La raison principale en est que les corridas, définies comme un délit par la Code pénal, peuvent se tenir dans 12 départements où elles jouissent d’une immunité de poursuites, alors qu’elles sont interdites dans les 89 autres départements du territoire où la plupart des gens ne savent même pas qu’elles existent en France. Ce sont eux qu’il faut atteindre par des actions d’information. En effet, la réaction d’une personne normale à qui on montre ce qu’est une corrida est d’en être aussitôt indignée, voire choquée. Tous les sondages le montrent depuis des années : les trois-quarts des Français ne veulent pas de cette abomination. Reste à les mobiliser pour peser sur ceux qui font les lois : les parlementaires.
2 – les députés et sénateurs : la corrida ne subsiste dans notre pays que grâce à une exception à la loi qui réprime les actes de cruauté et sévices graves à l’encontre d’animaux. Nous ne demandons pas une nouvelle loi, nous voulons juste que la loi existante s’applique à tous et partout sur notre territoire. Supprimer cette exception, c’est abolir la corrida et les combats de coqs.
La corrida ne peut être justifiée par rien : il s’agit d’un rituel de torture donné en spectacle, sans aucune autre motivation que de voir un animal souffrir et mourir. Plus nous serons efficaces à le faire savoir, plus vite la corrida sera abolie.
La corrida recule partout dans les huit pays de la planète où elle existe encore (France, Espagne, Portugal, Colombie, Equateur, Venezuela, Mexique, Pérou). Elle est plombée par des graves difficultés économiques, des fraudes répétées, un rejet croissant du public, une prise de conscience croissante des souffrances que les êtres humains imposent à l’ensemble des espèces non humaines.
Autres combats
No Corrida agit aussi pour l’abolition des combats de coqs, autre pratique bénéficiant, sur le territoire français, de la même exemption de poursuites pénales malgré les sévices graves et actes de cruauté envers animaux sanctionnés par le Code pénal.
No Corrida a également pour but la protection de l’enfance et de la jeunesse, et agit en vue de faire interdire les écoles de tauromachie, l’accès des mineurs aux corridas et le prosélytisme des activités tauromachiques.
Sensible à tous les aspects de la condition animale, No Corrida pourra intervenir de façon ponctuelle sur d’autres thèmes que celui de la tauromachie ou des combats de coqs, soit seule, soit en collaboration avec d’autres structures dédiées au bien-être animal.
Aspects éthiques
No Corrida met en œuvre tous les moyens d’information et de communication pour atteindre ses objectifs et refuse toute action violente.
No Corrida s’engage à ne collaborer avec aucun organisme prônant quelque forme de discrimination que ce soit.
No Corrida est habilitée à ester en justice pour tous les aspects relevant de ses buts ou en cas d’atteinte à sa propre intégrité.
Toutes mes félicitations et vœux de prospérité à No Corrida, et surtout de réussite dans ce combat. Les consciences évoluent et le retrait de l’exception à la loi contre la cruauté envers les animaux se rapproche de jour en jour. A vos côtés depuis toujours et pour le temps qu’il faut !
Je suis sûre que « No corrida » sera efficace pour que ces anciennes barbaries disparaissent. Bravo.
Bravo et merci à vous quatre pour votre détermination à défendre la cause animale.
L’information auprès du public est un angle payant. C’est avec vous que j’ai appris, comme je le pense beaucoup d’entre nous.
Bravo à vous pour tant d’investissement, car je viens de lire une missive sur Facebook, là ou tu étais avant Roger, et là il y en a une qui balance sur toi des horreurs, pas mal se bouffent le nez lol En tout cas moi je vous dis FÉLICITATIONS !
Bravo pour votre engagement et courage pour les difficultés rencontrées.
Merci à vous et en particulier merci Lulubozo : venant de toi, c’est un soutien qui nous va droit au coeur.
Encore une association ? Il est dit que « l’union fait la force », nous avons déjà plusieurs associations formidables : celle de Jean Pierre GARRIGUES, le CRAC, qui a réussi d’énormes avancées car c’est un homme plein de courage qui a réussi des manifestations spectaculaires qui ont marqué les esprits et fait prendre conscience à beaucoup. Personne jusqu’à maintenant n’a fait parler des associations anti corridas comme il l’a fait.
Ensuite, l’association de Thierry HELY, qui lui aussi est un homme formidable,très calme qui fait entrer chaque petite goutte de ses idées dans l’esprit des personnes et cette petite goutte a fait beaucoup de trous qui s’agrandissent, sans parler de M. CLAVIGEOT, avec le COLBAC, qui instille depuis des années les idées anti corridas et organisent des manifestations pour protester contre les corridas organisées à Béziers.
Rassemblons nous autour de ces trois associations et formons une grande famille qui se battent contre la barbarie des corridas, c’est ce que nous avons toujours fait et continuerons.
Bonjour, merci pour cette intervention avec laquelle je suis d’accord sur bien des points.
Tout d’abord, une précision : je suis secrétaire fédéral de la FLAC et je suis également membre élu du Comité de Coordination du Réseau International Antitauromachie (réseau d’une centaine d’associations anticorrida de multiples pays, dont No Corrida fait partie). Je suis donc particulièrement sensible au fait que toutes les organisations doivent (ou devraient) marcher de façon unitaire pour parvenir à l’abolition, que ce soit au niveau national ou international.
J’étais également administrateur du CRAC et j’en suis parti en août dernier avec trois autres administrateurs. Nous nous en sommes expliqués publiquement ici : http://nocorrida.com/lettre-ouverte/
Et j’ai le plus grand respect pour Robert Clavijo et le COLBAC.
Quitter le CRAC (ou d’autres) n’a rien d’exceptionnel. Jean-Pierre Garrigues lui-même en a démissionné en 2007, avant d’y revenir plus tard. De même pour Thierry Hély, avec qui je travaille au quotidien, autrefois vice-président du CRAC et désormais président de la FLAC.
Comme vous le savez peut-être, la FLAC ne prend pour membres que des associations, pas des individus. Il en est de même pour le RIA. Il était donc incontournable, si nous voulions poursuivre notre combat et rester fidèles à notre engagement, de nous structurer en association avec les militants qui nous soutiennent pour pouvoir interagir avec ces grandes organisations, dès lors que nous avons quitté le CRAC en raison de problèmes internes.
La création de No Corrida résulte donc en la présence d’une association de plus pour lutter contre la barbarie et nous n’avons aucune intention d’avancer isolés, mais bien en partenariat avec les grandes structures.
Plusieurs assos valent mieux qu’une lol il faut continuer d’avancer main dans la main !
Bonne route en espérant de vous rencontrer un jour en plaine action. Bon dimanche.
Bonjour
Bon courage pour cette association. De tout coeur avec vous dans ce combat pour les taureaux. Vous pouvez compter sur ma collaboration et mon soutien