Ce n’est pas tous les jours qu’on a une bonne nouvelle quand il s’agit de l’état dans lequel les humains ont mis ou continue à mettre notre planète. Alors, réjouissons-nous : le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, c’est bientôt fini. Mieux encore, cette « réparation » est due à un traité international qui a, pour une fois, été respecté.
Ce traité, c’est celui signé à Montréal en 1987 par 196 pays, qui se sont engagés à réduire puis supprimer les molécules nocives à la couche d’ozone : les chlorofluorocarbures (CFC) utilisés dans l’industrie du froid (réfrigérateurs, congélateurs ou climatiseurs) et les aérosols. Ces molécules restent extrêmement longtemps dans l’atmosphère et se décomposent en haute altitude en détruisant les molécules d’ozone qui protègent la Terre des radiations solaires, en particulier l’essentiel des UV-B et surtout des UV-C, capables de brûler, voire de cancériser, la peau d’un être vivant en un rien de temps.
Les industriels ont mis graduellement au point des produits de substitution qui, non seulement ne détruisent plus l’ozone, mais n’aggravent pas non plus l’effet de serre. Depuis l’an 2000, le trou dans la couche d’ozone a diminué de 4 millions de kilomètres carrés (la moitié des USA) et aura totalement disparu d’ici 2050.
Un article complet, écrit par la toujours excellente Audrey Chauvet, peut être lu dans la rubrique Planète de 20 Minutes ici : La couche d’ozone, un exemple de guérison réussie.
Ajoutons que, dans la Nature, rien n’est blanc ou noir. L’ozone n’est ni bon, ni mauvais, ou plutôt il peut être les deux à la fois. Lorsqu’il se forme au niveau du plancher des vaches en raison de diverses pollutions, il est hautement toxique. C’est lorsqu’il est à quinze kilomètres ou plus de hauteur qu’il agit comme filtre et nous protège. Un peu comme avec le CO2 – au niveau du sol, il est toxique, et en altitude ça dépend : pas assez et la température tomberait partout à -50°, trop et on grillera. Une jolie métaphore de la voie du milieu !
Très belle journée à vous