Un simple appareil photo permet de voyager dans des mondes, la plupart du temps ignorés, qui vivent et disparaissent sous nos yeux, parfois en une seule journée, pour mieux renaître ensuite. Je veux parler des feuilles, comme celles de l’arbre de Judée qui domine notre escalier, et de tout ce qu’elles abritent, suivant les saisons et la météo.
C’est ainsi que des colonies d’insectes blancs minuscules, des psylles dont le nom latin est Cacopsylla pulchella, viennent y vivre à l’état de larves ou plus développées. Les filaments blancs sont des sécrétions de l’insecte au niveau larvaire. Les bulles blanches, d’après un forum bien informé, sont le résultat de la digestion de la sève par les insectes.
Après la pluie, changement de décor… Des océans sphériques défient la pesanteur en se dispersant un peu partout. Leur forme est due à ce que l’on nomme la tension ionique – elle maintient les molécules d’eau rassemblées en dômes qui ne s’écoulent pas, sauf si leur volume dépasse une certaine limite.
Rien de plus banal, et pourtant fascinant…
Très belle journée à vous