Au siècle des Lumières, on qualifiait d’honnête homme une personne qui jouissait d’une culture étendue dans de multiples domaines et qui, de plus, se montrait social, agréable, modeste, courtois, ouvert sur tout et sur tous. Rodolphe Bessey est un honnête homme, qui ajoute à ces qualités une sensibilité rare et un talent artistique exceptionnel.

Nous le connaissons depuis une dizaine d’années, mais nous l’avons rencontré en chair et en os pour la toute première fois hier à Nîmes, lors d’un vernissage au CRIC, une petite salle pleine de charme de la rue Balore (amusant pour quelqu’un qui m’a connu sous le nom de Galore). Lorsqu’il était apparu sur un forum que nous fréquentions avant ce blog, nous avions aussitôt eu un coup de foudre total pour les oeuvres fascinantes qu’il créait.

Dans l’une des notes que nous lui avons consacrées, nous citions ces phrases de lui : « [je ne veux pas être] original, mais originel. Je fais le grand écart entre le présent et le passé. Je suis obsédé par l’art depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui et il n’y a aucune frontière entre tout ce qui est création et expression sincère ».

Rodolphe est ivre de vie, de mots, d’images, d’idées. Avec son air imposant de géant de conte de fées, il n’y a pas plus attendrissant que lui lorsqu’il parle de ses trois enfants ni de plus passionnant quand il exprime ses opinions sur tous les sujets, des plus quotidiens aux plus intemporels.

C’était une magnifique rencontre que celle d’hier, en même temps que la sensation de simplement reprendre une conversation comme si elle n’avait jamais été interrompue. Il nous reste encore plein de choses à nous dire. Il nous tarde.

Très belle journée à vous