L’âme du micocoulier

Au-dessus de notre jardin veille le grand micocoulier. Il doit avoir l’âge de la maison, c’est-à-dire plus de quatre-vingts ans. Il a poussé tout au bout de notre terrain, qui est un remblai artificiellement horizontal surplombant de plusieurs mètres le sol en pente qui se trouve au-delà.

DSC06545p

Sa présence est apaisante, il apparaît dans bien des articles de ce blog, dont certains lui sont spécifiquement consacrés. Pourquoi je vous en parle aujourd’hui ? Parce que, récemment, il y avait un vent violent et j’ai essayé de prendre des photos montrant les branches qui bougent en jouant sur la vitesse d’obturation. Je n’y suis pas arrivé : si je mettais une vitesse lente, le ciel très lumineux devenait hyper saturé et si à l’inverse l’exposition était correcte, la vitesse était tellement rapide que la moindre branche était nette.

DSC06544p

Mais en revoyant les photos, l’allure mystérieuse du micocoulier avec le ciel saturé m’a fasciné, comme si une facette de sa personnalité encore jamais vue apparaissait après toutes ces années à le regarder quasiment chaque jour. Son âme, en quelque sorte…

Très belle journée à vous

3 Replies to “L’âme du micocoulier”

  1. Anti

    Presque de l’art japonais.

    Oui ! Avec un peu de bambous sur le coin droit en plus, qui ajoute à cette impression.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *