Nous avons fait la connaissance de Victoria d’une façon assez  particulière, lors d’une action anticorrida, il y a deux ans et demi, où nous nous sommes rendus en sa compagnie par les hasards du covoiturage. Nous avons aussitôt sympathisé et ensuite, Anti a maintenu le contact grâce à Facebook.

Elle habite depuis peu dans un petit village des Cévennes, tout près de son nouveau boulot, à la Goupil Connexion. Hier, nous l’avons retrouvée là-bas dans le cadre d’une activité qu’elle a lancée il y a quelques mois : se réunir à quelques-uns pour nettoyer un coin de nature des détritus qui s’y trouvent. Là, il s’agissait d’un bout de berge de l’Hérault.

C’est une très belle idée, purement désintéressée puisque ce que l’on vise, c’est autant rendre quelques dizaines de mètres carrés plus propres que protéger les animaux qui pourraient s’intoxiquer en ingurgitant des bouts de plastique ou d’autres fragments divers risquant de mettre leur vie en danger. Sans parler des bouteilles, tôles rouillées et bouts de tissus non identifiables.

Le recrutement se fait par les réseaux sociaux. Vient qui veut ou qui peut, et fait au mieux. Hier, il y avait avec la quinzaine de bénévoles quelques enfants et quelques chiens, ravis de profiter de l’aubaine pour courir partout. Les gens arrivaient et partaient quand ils le voulaient.

Quand on s’arrête parce que la nuit arrive, on se sent tout simplement bien, heureux d’avoir fait quelque chose d’utile, sans rien en attendre de personnel en retour, en toute simplicité. Et de savoir qu’un minuscule fragment de notre planète est un peu plus beau après notre passage qu’avant.

Très belle journée à vous