Cette fois, ça y est, c’est l’automne pour de vrai. Il aura fallu attendre jusqu’au 20 novembre pour que l’air fraîchisse et que le ciel devienne plus erratique, mais cette fois, on y est. Vous me direz, à un mois de l’hiver, il était temps. Chez nous, cela s’est matérialisé par la coupe des branches de l’acacia, comme toujours en cette saison – vous savez, celle que j’avais à peine commencée il y a un mois avant de me retrouver aux urgences.
Curieusement, Anti n’a pas voulu que j’aille couper les branches les plus hautes en montant sur quoi que ce soit, pas même un tabouret. On se demande bien pourquoi. Elle a donc utilisé notre coupe-branches télescopique. Avec un style très particulier, qui m’a rappelé le tout premier film que j’aie jamais vu au cinéma, quand j’étais petit. Je vous donne un indice : l’acteur qui jouait le héros était Johnny Weismuller.
Oui, c’est ça : Tarzan et son célèbre cri, comme s’il avait coincé sa liane autour de ses… enfin bref. En l’occurrence, là, c’était plutôt Jane, qui se balançait sous mes yeux effarés :
Si, si, de la balançoire en coupe-branches, c’est possible. J’ai dû lui expliquer que le manche télescopique n’était pas forcément si solide que ça. Il est vrai qu’Anti ne pèse pas très lourd, mais quand même. Pour les autres branches, on a opté pour une coopération plus raisonnable : c’est moi qui tirais sur le bidule (sans me suspendre, hein) quand elle n’arrivait pas à couper la branche en gardant les deux pieds sur le sol.
Sinon, en se relayant régulièrement, on a assez vite fini d’étêter l’acacia. Voilà, l’hiver peut arriver et surtout, le printemps pour que les nouvelles pousses viennent remplacer les anciennes.
Très belle journée à vous
Une technique très au point et l’acacia semble tout joyeux avec sa nouvelle coupe de cheveux spécial hiver 🙂
Et personne aux urgences, chic 🙂
alors là ! … je suis hilare ! :))