La semaine écoulée a été physiquement difficile pour Anti. Deux nuits blanches pour boucler des urgences, 50 kg de livres à trimbaler de Nîmes à Paris pour le lancement du nouvel opus de Robert, forcément ça laisse des traces : courbatures et bien sûr, fatigue.

Aussi a-t-elle profité du weekend pour se reposer un peu. Du repos à sa manière. Après avoir fait avant-hier en rentrant un grand ménage et lancé trois machines à laver, elle s’est levée hier à 7 h du matin pour accompagner Anghbor et son copain à leur jeu, puis elle a pris une masse et un burin. Objectif : faire tomber un crépi grisâtre qui recouvrait un bout de notre mur extérieur et qui avait laissé deviné, à la suite d’un coup donné par une voiture, de belles pierres dissimulées en dessous. Le résultat a belle allure.

Après manger, elle a poursuivi son repos en ramassant toutes les feuilles mortes et en retaillant les plantes un peu partout dans le jardin. Avec les déchets végétaux, elle a comblé un trou potentiellement dangereux pour les chats à l’arrière de notre terrain entre notre clapas et un mur en béton qui surplombe un terrain trois mètres plus bas – celui où se trouvait une maison devenue inhabitable en bordure du bassin de retenue.

Là, elle était bien reposée. Pourtant, dans la soirée, après nous avoir cuisiné un seitan mignon, elle a laissé échapper : « C’est bizarre, je me sens fracassée ». Bizarre, en effet, je ne vois pas d’où ça peut venir. Mais bon, avec le changement d’heure de cette nuit, elle va pouvoir dormir un peu plus ce matin.

Très belle journée à vous