Un jour, un maître bouddhiste vit un scorpion se noyer. Il décida de le tirer de l’eau.
Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Sous l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau au risque de se noyer.
Le maître tenta de le tirer à nouveau ; l’animal le piqua encore.
Un jeune disciple qui observait la scène se rapprocha du maître et lui dit :
« Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez-vous ? Ne comprenez-vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau, ce scorpion vous piquera ? »
Le maître répondit :
« La nature du scorpion est de piquer. La mienne est d’aider. Le fait qu’il me pique ne changera pas ma nature. »
Alors, le maître regarda autour de lui et, à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau, sauvant ainsi sa vie.
Puis, s’adressant à son jeune disciple, il continua :
« Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends seulement des précautions. Les hommes sont parfois ingrats du bienfait que tu leur fais. Mais ce n’est pas une raison pour arrêter de faire du bien, d’abandonner l’amour qui vit en toi. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation, car ta conscience est ce que tu es, et ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi…
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire. »
Très belle journée à toutes et à tous,
Anti
Toutes les photos sont d’Anna, prises chez Sapotille lors d’une retraite bouddhiste, Chiné ou purification de l’esprit. Le texte vient des méandres du net.