Comme la plupart des gens de mon âge (ou plus), j’ai découvert Carlos Santana à la suite de sa génialissime prestation à Woodstock en 1969. Le petit Mexicain qui avait pour plus grosse expérience scénique les clubs de Tijuana était âgé d’à peine 22 ans, son affolant batteur Mike Shrieve en avait 17, et ils ont marqué ce jour-là l’histoire du rock au fer rouge avec un Soul Sacrifice d’anthologie, devenu mythique.
En ces temps-là, le rock en pleine créativité foisonnante (y compris hallucinogène) avait ringardisé toutes les musiques de vieux – salsa, cha-cha, rumba… Mais soudain, lorsque Santana est monté sur scène, toutes ces œillères ont volé d’un coup en éclat et tout le monde a bougé son cul de façon irrépressible sur les rythmes latinos relevés à la sauce Carlos. Il est d’ailleurs crédité comme le précurseur absolu de ce que l’on a nommé bien plus tard la World music, popularisée entre autres par Peter Gabriel avec son label Real World.
Alors que nous approchions des arènes vers 21h30, nous avons entendu les premières notes de Soul Sacrifice, hymne indémodable, dont nous avons vu toute la fin installés sur les gradins, au milieu d’un public unanimement ravi. L’atmosphère était magique, le son énorme, les rythmes surchauffés et la guitare de Santana comme de la lave en fusion.
Tous les grands morceaux de ce musicien incomparable se sont enchaînés sans faiblir une seconde, tout le monde vibrait à l’unisson, des sourires partout. De la belle musique, de la musique joyeuse, de la musique généreuse, de la musique hors du temps où des chansons écrites il y a quarante ans se mêlaient à celles plus récentes, le tout joué par des virtuoses endiablés aux racines musicales riches et profondes – de Charlie Parker à Miles Davis, de John McLaughlin (avec qui Santana a joué quelques jours auparavant à Montreux) aux thèmes traditionnels mexicains revampés en latin rock enfiévré.
Un très, très grand concert mené à fond les manettes pendant 2 h 30 par l’éternel Carlos Santana. Ça valait le coup d’attendre 46 ans pour le voir en vrai.
La playlist :
Soul sacrifice – Saideira – Love makes the world go round – Freedom in your mind – Maria Maria – Foo foo – Corazon espinado – Jingo loba – A love supreme – A place with no name – Awade – Europa – Sacalo – Tequila – Smooth
Rappel :
Black magic woman – Oye como va – Toussaint l’Ouverture – Ominous
Quel régal mes amis! Prise en flagrant délit d’enthousiasme que je partage en te lisant. Il faut A-B-S-O-L-U-M-E-N-T que j’arrête de rater son passage. Je l’aime et sa musique ne prend pas une ride.
Son Maria Maria est dans l’album Surnaturel. Tout l’album est excellentissime.
Depuis Woodstock, il a fait du chemin ce Monsieur et, chose rare, en bonne santé!
J’ai eu la chance de voir Joe Cocker il y a 2 ou 3 ans à Montreux.
Quel régal mes amis! Prise en flagrant délit d’enthousiasme que je partage en te lisant. Il faut A-B-S-O-L-U-M-E-N-T que j’arrête de rater son passage. Je l’aime et sa musique ne prend pas une ride.
Son Maria Maria est dans l’album Surnaturel. Tout l’album est excellentissime.
Depuis Woodstock, il a fait du chemin ce Monsieur et, chose rare, en bonne santé!
J’ai eu la chance de voir Joe Cocker il y a 2 ou 3 ans à Montreux.
Quanta nostalgia, nel 69 ero anchio un fanatico del rock e quindi di tutti gli interpreti di questa musica con particolare attenzione agli italiani. Ti auguro una buona settimana, anche se avremo ancora caldo. Mi sto rimettendo poco a poco.
Quanta nostalgia, nel 69 ero anchio un fanatico del rock e quindi di tutti gli interpreti di questa musica con particolare attenzione agli italiani. Ti auguro una buona settimana, anche se avremo ancora caldo. Mi sto rimettendo poco a poco.
Merci pour tes voeux et repose-toi bien, Elio 😉
Et oui, quel régal que ce musicien exceptionnel qui a révolutionné la scène rock ! J’ai aussi vu Joe Cocker sur scène il y a une dizaine d’années à Montpellier, encore une voix de légende, dans un genre plus classique cependant…
Merci pour tes voeux et repose-toi bien, Elio 😉
Et oui, quel régal que ce musicien exceptionnel qui a révolutionné la scène rock ! J’ai aussi vu Joe Cocker sur scène il y a une dizaine d’années à Montpellier, encore une voix de légende, dans un genre plus classique cependant…
D’accord, mais tu sais que Joe Cocker a été sauvé de la drogue par Zucchero le chanteur italien ? Après soigné il a enregistré « You can leave your heart » (« Neuf semaines et demi ») et sa carriere a été rélancée. Le deux ont chanté plusieurs fois ensemble. Bonne nuit.
PS – Excuse moi pour le fautes mais Denise n’est pas là pour la relecture (lol).
D’accord, mais tu sais que Joe Cocker a été sauvé de la drogue par Zucchero le chanteur italien ? Après soigné il a enregistré « You can leave your heart » (« Neuf semaines et demi ») et sa carriere a été rélancée. Le deux ont chanté plusieurs fois ensemble. Bonne nuit.
PS – Excuse moi pour le fautes mais Denise n’est pas là pour la relecture (lol).
Ce n’est pas « You can leave your heart » (tu peux quitter ton coeur) mais « You can leave your hat on » (tu peux garder ton chapeau) dans la célèbre scène de strip-tease de Neuf semaines et demi, en effet.
Ce n’est pas « You can leave your heart » (tu peux quitter ton coeur) mais « You can leave your hat on » (tu peux garder ton chapeau) dans la célèbre scène de strip-tease de Neuf semaines et demi, en effet.