Toute la végétation d’été est désormais sortie dans notre jardin. C’est l’explosion – mais en silence, immobile, emplie de vie. Dès que le vent tombe, le soleil fait grimper le thermomètre vers les sommets. Pas mal pour un début mai.
A l’arrière de notre terrain, les micocouliers ont reconstitué leur dôme protecteur, suffisamment haut au-dessus de nos têtes pour nous donner la sensation d’être dans une cathédrale végétale, suffisamment bas pour nous protéger comme dans un cocon.
Sur le côté, là où les plantes grasses se sont développées de façon luxuriante, on voit encore un chemin de hérissons au pied du figuier, creusé il y a un an par ceux que nous avions hébergés pour l’hiver avant de les relâcher près du compost.
Et comme à chaque belle saison, notre maison s’est agrandie d’une pièce : la terrasse, qui nous installe au milieu des arbres à quatre mètres du sol.
Très belle journée à vous