Saviez-vous que les lièvres bouquinent ? Non ? Eh bien moi non plus ! Je l’ai appris ce matin au réveil. Damned ! Mais qu’est-ce que cela signifie ?
Laissons la parole à Marc Giraud :
Les lièvres bouquinent
La saison des amours a déjà commencé
Chez les lièvres, ça manque de filles…
C’est parti ! Même dans la neige, les lièvres mâles parcourent les campagnes à la recherche de femelles, qui sont moins nombreuses qu’eux. Lorsqu’ils en trouvent une, ils sont plusieurs à la poursuivre de leurs ardeurs : le harcèlement peut durer plus d’une journée ! Les mâles se livrent alors des combats de boxe, dressés à la verticale les uns contre les autres : ils bouquinent.
Contrairement à ce que l’on a longtemps cru, le bouquinage n’est pas forcément l’apanage des mâles (on ne peut pas distinguer les deux sexes sur le terrain). Les femelles se battraient également pour se défendre quand elles ne sont pas consentantes, si besoin à coups de dents. L’accouplement est rude. La femelle est giflée, mordue dans le dos, et certains biologistes pensent que cela provoque une forme d’hypnose. Sympas, ces petites bêtes…
D’où vient ce mot « bouquiner » ?
Le lièvre mâle s’appelle bouquin, ce qui veut dire « petit bouc ». C’est une allusion aux touffes de poils arrachés que l’on trouve, sur le terrain, après les violences amoureuses des lièvres. Aucun rapport avec les livres et la lecture…
Très belle journée à tous,
Anti
Excellent !!! 🙂
Super ; comme ça je bouquine pendant une heurette loin du pape qui fulmine sa bulle. ☺☺☺
Mdrrr !