Nous connaissons Maoré depuis tout petit. Anti lui a même donné le biberon, comme à ses frères Gus et Obiwan, lorsque nous les avons rencontrés pour la première fois chez Sylvana.
Obiwan a malheureusement disparu bien trop jeune, mais Mao et Gus vont, eux, parfaitement bien trois et demi plus tard. Devenus adultes, ces deux-là se sont révélés vagabonds, ne se montrant plus à la maison que de temps en temps. Gus a même failli disparaître lors de l’été 2013 où nous ne l’avons plus vu pendant six semaines, au bout desquelles il est revenu très amaigri. Depuis, il a rarement manqué de passer nous voir au moins une fois par jour (à l’heure du dîner, inutile de le préciser).
Quant à Mao, il avait élu domicile chez notre voisin jusqu’à sa disparition de plusieurs semaines en novembre dernier. Un crétin a trouvé intelligent de l’embarquer pour le relâcher sur le site de Perrier, à plus de trente kilomètres de chez nous, où il survécu grâce à des salariés de l’entreprise particulièrement attentionnés.
Depuis son retour, il a changé du tout au tout. Le stress qu’il a vécu de se retrouver dans un environnement inconnu, à être tout le temps dehors nuit et jour (et il a plu souvent lors de ces semaines-là), l’a définitivement dissuadé de repartir trop loin de son cocon naturel : notre maison.
Finies les escapades prolongées, pas même chez le voisin où il se sentait pourtant plutôt bien. Finie son aversion pour notre communauté féline qu’il trouvait auparavant trop pesante (d’où l’asile chez le voisin qui, lui, n’a qu’un seul chat). Désormais, il est tout le temps chez nous et il occupe ses journées à ne en profiter un maximum : siestes douillettes, repas réguliers, séances de toilettage, câlins, acceptation paisible des autres minous de la famille, la totale.
Mao le rebelle et devenu Mao le patachon. Et cela nous fait vraiment plaisir.
Très belle journée à vous
Je l’ai constaté, c’est souvent le cas, ils changent radicalement de comportement quant il leur arrive ce genre de mésaventure ! Idem pour les chats des rues adultes (les vieux en particulier), ils s’adaptent très bien au confort d’un intérieur qu’ils n’ont jamais connu.
Quelle boubouille d’amour ce Maoré !!! Maraouwwwwwww ! Entièrement d’accord avec toi Sylvana. Ici, c’est Paco qui ne souhaite plus sortir de la maison, un vrai casanier depuis qu’il a compris qu’ici c’était le paradis. Même pour aller dans le jardin, il attend que nous y soyons aussi, on ne sait jamais…
C’est comme nous. On crois parfois que l’herbe est plus verte ailleurs alors que l’on a tout ce qu’il nous faut pas bien loin.
Je la trouve jolie cette histoire de Maoré. A présent, il va profiter un max de la belle vie, c’est magnifique 🙂
« Quelle boubouille d’amour ce Maoré !!! Maraouwwwwwww ». C’est de la provoc !!! Grrrrr !!!Trop trop Beau ! Dire qu’il a fait un tentative ….
Il a finalement compris ou était la bonne place !