Sous des milliers d’étourneaux

Tous les ans en novembre, les étourneaux reviennent aux alentours de Nîmes. Ils sont peut-être un peu plus tardif cette fois-ci, probablement parce qu’il a fait moins froid plus au nord. Hier un peu avant 17h, nous avons entendu un drôle de bruit près de la maison : presque comme des bourrasques de vent, sauf que les arbres ne bougeaient pas. Je suis sorti pendant qu’Anti regardait par l’un des Velux des combles.

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Il y avait des milliers d’étourneaux juste au-dessus de nous, à quelques mètres à peine qui cherchaient probablement sur quels arbres passer la nuit, volant à toute vitesse dans le boucan feutré de leurs battements d’ailes, se posant sur les cimes puis repartant tous ensemble, encore et encore.

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A un moment, ils ont envahi le grand micocoulier qui s’est mis à trembler dans tous les sens tellement il était saturé d’oiseaux surexcités. Ils ont fini par s’éloigner. Il devait y avoir trop d’humains à leur goût, ou alors, quelque autre raison les poussait à chercher ailleurs.

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Mais nous allons les revoir, c’est sûr.

Très belle journée à vous

6 Replies to “Sous des milliers d’étourneaux”

  1. valentine

    Les chats n’ont pas dû en croire leurs yeux et se pourlécher les babines! Tu parles d’un garde-manger 🙂
    C’est vrai que les étourneaux sont en retard cette année. Par chez nous, je n’ai pas encore observer leur grand rassemblement.
    Mais j’avais lu quelque part, que la plupart des étourneaux ne migrent plus vers les terres chaudes. Cependant, ils ont gardé dans leurs gènes la tradition du grand rassemblement. Pour notre plus grande joie d’ailleurs.
    J’adore la première photo.

  2. Anna Galore Post author

    Anti les a filmés, on se rend mieux compte de la taille incroyable de leur colonie qui défile pendant une bonne minute sans discontinuer, à toute vitesse. Mais le plus impressionnant, c’est le son de leurs ailes.

  3. Alberich

    Mais nous allons les revoir, c’est sûr.

    S’ils reviennent, il vaut mieux ne pas laisser une voiture garée sous un arbre où ils font halte. J’ai déjà eu l’occasion de voir de telles voitures, j’imagine que les propriétaires ont dû avoir un choc en les retrouvant 🙂

    Selon cet article

    http://www.lamarseillaise.fr/sports/19106-les-marseillais-sous-une-pluie-de-fientes

    il y aurait une population nicheuse rurale, et une population qui migre de Russie à la péninsule ibérique, en faisant haltes dans des villes.

  4. Anna Galore Post author

    En effet ! Nous avons connu ça il y a trois ou quatre ans en restant sous une colonie d’étourneaux très agités au moment de trouver les arbres sur lesquelles ils allaient passer la nuit. Mais on avait prévu le coup : on portait des vêtements de pluie ! Hier, les chutes de fientes ont globalement épargné notre terrain, le gros du nuage passant plus au-dessus de chez le voisin et du bassin de retenue qui se trouve juste après. J’avais juste quelques traces sur ma voiture mais très peu.

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