Entretien avec un pirate

Dscf0906b

Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Vendredi 3 octobre dernier, dans le cadre du Festival du livre de Mouans-Sartoux (06), nous avons eu la chance d’aller à la rencontre du Capitaine Paul Watson, fondateur du Sea Shepherd. En effet, il était là pour la présentation du livre de Lamya Essemlali : « Capitaine Paul Watson – Entretien avec un pirate » publié chez Glénat. La jeune et jolie jeune femme « a rejoint l’équipe de Sea Shepherd en 2005 après avoir rencontré le capitaine Watson à Paris. Cofondatrice de Sea Shepherd France en 2006, elle en est devenue présidente en juin 2008. Elle a participé à sept campagnes en mer dont quatre qu’elle a coordonnées aux côtés du capitaine Watson. Elle est aussi son interprète lors de ses déplacements et de ses conférences publiques en France. » (Source France Inter) C’est donc elle qui assurait la traduction de la conférence donnée ce jour-là.

Dscf0863b

Le « Brigitte Bardot » à la Seyne sur Mer. Octobre 2014. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Comme nous vous l’avons raconté  samedi dernier, nous étions allés voir le Brigitte Bardot à quai à la Seyne-sur-Mer et c’est là que nous avons eu vent de l’événement.

Dscf0869b

En route pour la conférence de Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Ni une, ni deux, nous avons pris la route dès la visite terminée.

Dscf0874b

Conférence Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Y aura-t-il de la place pour tout le monde ? Crédit photo Stéphanie Lahana.

Arrivés vers 16 h 20, la file d’attente pour entrer dans la salle était déjà longue pour une capacité de 289 places assises.

Dscf0871b

Arrivée de Paul Watson et Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Une demi-heure plus tard, nous avons vu Lamya Essemlali et Paul Watson arriver. Nous n’en pouvions plus avec Guigui qui nous avait retrouvés dans la foule, entre espoir et crainte de ne pas pouvoir rentrer.

De fait, les deux personnes juste devant nous se sont entendues dire « C’est complet, on ne rentre plus ». Ma déception à ce moment a été profonde, je ne vous le cache pas. Faire 600 km aller-retour pour se voir refoulée si près du but, et ce parce que des personnes sans aucun scrupule ont fait le forcing pour passer devant tout le monde a de quoi vous abaisser le moral. Fort heureusement, la conférence a été sonorisée et retransmise à l’extérieur. Et dès que j’ai entendu les premiers mots de Paul Watson, la magie a opéré, peut-être plus encore que si j’avais été à l’intérieur puisque j’avais devant moi l’infini du ciel.

Ses premières paroles portaient sur les dangers d’une démographie galopante et, chose intéressante, il insistait sur le fait que ce n’est pas réellement la démographie en soit qui est problématique, mais le manque d’éducation de ces enfants que nous faisons venir au monde, enfants qui seront les adultes inconscients de demain parce que, de fait, nous sommes aussi irresponsables si l’on regarde ce dont les Hommes sont capables en terme de destruction du vivant.

Dscf0882b

Festival du livre Mouans-Sartoux 2014. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Paul Watson a ensuite raconté le début de son parcours, comment, en 1975, il s’engage aux côtés de Greenpeace pour défendre les baleines face aux Russes en se plaçant entre les baleiniers et les mammifères marins. Un jour, à une centaine de kilomètres au large des côtes californiennes, Bob Hunter, George Korotva, Fred Easton et lui se sont retrouvés ainsi sur une mer démontée face à un bateau gigantesque leur fonçant dessus à une vitesse de 20 nœuds (près de 40 km/heure). Pendant de longues minutes, ils ont réussi à s’interposer, mais au bout de presque une heure, un harpon explosif est passé juste au-dessus de leurs têtes pour s’écraser finalement sur une femelle cachalot, située juste derrière eux.

Paul Watson décrit la suite : « Elle s’est mise à hurler, hurler, son cri était semblable à celui d’une femme humaine qui souffre. À ce moment-là, le plus gros des mâles a plongé sous le bateau, il faisait tout pour sauver son groupe, mais les Russes avaient déjà réarmé leur harpon et le mâle a reçu un coup en pleine tête. Il a replongé. Des bulles de sang remontaient à la surface, la mer était rouge… Puis il est ressorti près de notre embarcation près à nous tomber dessus. C’est là que nos regards se sont croisés.

À ce moment-là, j’ai su que quelque chose se passait et que ma vie serait changée à jamais.

Dans cet œil si particulier, j’ai aperçu l’intelligence et j’ai senti de la compréhension, la baleine comprenait ce que nous essayons de faire et j’ai vu soudain dans un effort incroyable ses muscles se crisper pour stopper son attaque contre nous, l’angle de son corps a changé de sorte que le grand mâle commença à sombrer dans l’océan plutôt que de s’abattre sur notre bateau. J’ai vu son œil plonger et disparaître dans les profondeurs de l’océan et je savais que c’était la dernière chose qu’il avait vue avant de mourir.

Dscf0854b

« Brigitte Bardot » – La Seyne sur Mer 2014. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Le soleil sombrait lentement quand les Russes commencèrent à tirer leur butin en faisant des gestes menaçants à notre égard. Je pouvais à peine parler, la vue de cet œil me hantait. Il savait, il était conscient, c’était si évident, ce qui me fit trembler c’est ce que j’avais vu dans ce regard : pitié ! Pas pour lui, mais pour nous. Comment pouvions-nous l’abattre sans remords et sans aucune empathie ou conscience de ce que nous faisions ?

Alors que je regardais la flotte baleinière russe dispersée autour de ma petite embarcation, je me demandais quelle pouvait être leur motivation. Pourquoi tuaient-ils ces êtres à sang chaud sensibles, magnifiques, intelligents, socialement complexes ? Et j’ai compris qu’ils convoitaient l’huile de baleine, un lubrifiant résistant aux hautes températures utilisé dans des machines sophistiquées incluant la production de missiles balistiques et la révélation m’est apparue que nous tuions ces êtres parfaits dans cette folie meurtrière pour obtenir une huile utilisée dans la production d’armes visant à exterminer des populations entières d’êtres humains.

L’homme est-il fou à ce point ?

À partir de ce jour, j’ai consacré ma vie à défendre les baleines contre les desseins meurtriers de mon espèce. Cette baleine avait choisi d’épargner ma vie, à mon tour je choisissais de consacrer ma vie à défendre cette espèce contre l’espèce humaine. J’agis pour le monde du vivant. » 

Sea Shepherd a été créé en 1977 par Paul Watson après son départ de Greenpeace dont il fut le plus jeune cofondateur. Quelques années plus tard, Sea Shepherd a détruit presque toute la flotte baleinière islandaise dans le port de Reykjavik afin de lutter contre les opérations illégales de chasse à la baleine islandaise. Les mécaniciens du Sea Shepherd, Rod Coronado et David Howitt, ont organisé le sabordage de deux des quatre bateaux de chasse et ont également détruit l’installation de transformation de la viande de baleine à Hvalfjodur. Cette mission aura mis fin aux activités commerciales islandaises de chasse à la baleine pour les 16 années suivantes. Cette attaque a fait les gros titres dans le monde entier. Aussi, quand John Fritzell, le directeur de Greenpeace de l’époque, a pris Paul Watson à partie en lui disant qu’il était irresponsable, qu’il était une honte pour le mouvement écologiste et pire encore, Paul lui a répondu : « John, trouve-moi une baleine, une seule, n’importe où, qui désapprouve ce qu’on a fait en Islande et j’y réfléchirai peut-être ». Inutile de vous dire qu’à ce moment de la conférence, toute la salle a retenti d’un tonnerre d’applaudissements.

Pict0069b (2)

Au large des Lofoten. Cachalot Norvège 2004. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Paul Watson a poursuivi, comparant les agissements humains envers les animaux à ceux des nazis lors d’une triste époque de notre Histoire et franchement, personnellement je le rejoins en ce sens. Tous les animaux, dit-il, éprouvent des sentiments, des sensations, des émotions, mais nous ne voulons pas les voir. On est en train de transformer la Terre en désert.

« Malgré tout, je ne suis pas pessimiste. Mon espoir repose sur la diversité : la diversité des ressources, des actions. Ensemble on peut agir, notamment en enseignant à nos enfants, mieux ! en écoutant nos enfants, car ils ont encore, eux, cette compréhension intuitive de leur environnement jusqu’à ce que le système éducatif actuel n’en fasse des idiots ! » (applaudissements).

Pour étayer son propos, Paul Watson raconte une anecdote vécue dans les années 70 alors qu’il intervenait en milieu scolaire. À la maternelle, à la question « Avez-vous déjà vu des baleines », quasiment tous les enfants répondaient oui. Et à « Que savez-vous à leur sujet ? » ils savaient tout ! et ils voulaient nous raconter tout ce qu’ils avaient appris ou observé eux-mêmes. À l’école primaire, seulement une partie des enfants avait vu des baleines et leurs connaissances à leur sujet étaient un peu moins importantes que celles des plus petits. Au collège, seule la moitié des élèves avait déjà vu des baleines et ils ne savaient quasiment rien à leur sujet. Au lycée et à la fac : personne n’en avait vu et à la question « Que savez-vous des baleines », ils répondaient « On s’en fout des baleines ! ».

« Voilà pourquoi je dis que l’éducation fabrique des idiots alors que les enfants sont si intelligents. » 

« Tous les gouvernements du monde s’appliquent à diviser pour mieux régner. Ils utilisent les guerres de religion pour contrôler le monde. Le problème, c’est qu’il n’y a qu’une seule religion universelle : celle du vivant, celle de la diversité. On retrouvera l’Eden grâce aux enfants des humains et des animaux. On parle de plus en plus de droits des animaux, mais je ne suis pas entièrement d’accord avec ça. On devrait parler aussi du droit des arbres, des rivières, etc. en fait, nous devrions parler des droits du vivant. Mais l’être humain est le sida de notre planète, il agit en détruisant son système immunitaire comme le fait le virus sur nos organismes. Pollution de l’eau, de la Terre, de l’air. Déforestations massives. Agriculture et élevages intensifs… et quand on défend les animaux, on nous traite de racistes. Ça ne marche pas avec moi car je suis misanthrope, et je déteste tout le monde pareil » (rires).

Le problème, c’est qu’il y a beaucoup d’argent à faire en organisant la disparition d’une espèce. Un exemple au Japon. La société ​ Mitsubishi, le plus grand vendeur de thon rouge, dispose actuellement d’une chambre froide comprenant un stock de milliers de tonnes de thon rouge. Mitsubishi souhaite élargir ce stock afin d’avoir ensuite le monopole sur le thon rouge car bientôt on ne pourra plus le pêcher. « L’objectif de Mitsubishi est simple : si demain il n’y a plus de thon rouge dans les océans, ils seront en mesure de vendre un seul thon rouge plus de 1 million de dollars…  Ce n’est qu’un investissement financier, c’est l’économie de l’extinction d’une espèce animale. Quand il n’y aura plus de thon rouge, ils seront milliardaires quand on sait qu’en 2013 un thon de 222 kilos avait trouvé preneur à 1,3 million d’euros. » 

DSC01349p

Photo Anna Galore – Le supplice des innocents

Par ailleurs, toute « culture » qui implique l’agonie et/ou la mort d’un être vivant doit disparaître comme aux îles Féroés où les dauphins sont massacrés chaque année. « Il en va de même pour la corrida. Si tous les pays pouvaient enfin faire comme la Catalogne, l’interdire, ce serait merveilleux. » (applaudissements).

Le Rapport Planète Vivante 2014 du WWF fait état d’une chute de plus de la moitié des populations mondiales d’espèces sauvages en l’espace d’à peine quatre décennies. Selon une étude de Nature parue en 2004, le changement climatique pourrait provoquer la disparition de plus d’un million d’espèces d’ici à 2050 : entre 15 et 37 % des espèces terrestres de la planète seraient ainsi concernées. C’est grave.

« Je me souviens qu’en 1978 j’ai passé des mois à lutter contre les braconniers d’ivoire en Afrique de l’Est. Je travaillais alors pour un magazine que j’ai quitté après m’être disputé avec l’un de ses représentants car j’avais écrit que près de 50 % des éléphants allaient bientôt disparaître. On me disait « Tu ne peux pas dire ça ! » De fait, je m’étais trompé. C’est vrai. Ce ne sont pas 50 % des éléphants qui ont disparu depuis, mais 75 % ! » 

[NOTE : 100 000 éléphants ont été tués de 2010 à 2012 par les braconniers pour leurs défenses d’ivoire : « Les populations déclinent actuellement de 60 à 70 % tous les dix ans, ce qui rend l’extinction de l’espèce probable dans un futur proche si le braconnage et le trafic d’ivoire ne sont pas arrêtés« , source : Gentside Découverte].

« Un gros problème que nous observons sur le terrain, ce sont les rapports scientifiques commandés par les gouvernements : ils disent ce que les gouvernements veulent entendre. Et c’est sans parler des problèmes de corruptions comme ce que nous avons vécu lors d’une campagne en Afrique de l’Ouest. Nous étions au large des  côtes Sénégalaises où les navires européens et asiatiques pillent les fonds marins. De là, nous avons été sommés de partir par la marine sénégalaise qui souhaitait pouvoir continuer à toucher ses pots-de-vin en toute tranquillité. À mon retour à Paris, j’ai pu en parler avec des représentants de la marine française qui m’ont dit en être parfaitement conscients, mais aussi être pieds et poings liés par les politiciens… » 

Voilà les grandes lignes de la conférence de Paul Watson. Après ce temps de paroles, il restait quinze minutes pour les questions qui ont tourné autour de la question de la protection du requin notamment à la Réunion où les activités nautiques empiètent sur l’espace de la vie sauvage avec ce problème spécifique du requin qui renvoie à notre rapport au monde et à la diabolisation qu’on a de cette espèce vue à tort, comme un prédateur de l’homme.

Défendre les requins est très difficile or c’est une espèce clef de voûte dans la vie des océans. Rappelons qu’ils sont plus vieux que les dinosaures et donc, que tout l’écosystème marin s’est organisé autour d’eux. D’ailleurs, là où ils ont disparu on observe de gros problèmes de déséquilibres. La disparition des requins est une énorme bombe à retardement (voir le lien). Le Sea Shepherd a aussi été très présent sur une action à Hong Kong, véritable plaque tournante du trafic d’ailerons de requin. C’est d’ailleurs à cause de cette lutte que le Capitaine Watson a été recherché par Interpol quand il a démantelé un trafic au Guatemala, car ces trafiquants ont le bras long.

Dscf0884b

Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Enfin, après cette conférence, Paul Watson et Lamya Essemlali ont dédicacé leur livre pour le plus grand plaisir de tous les sympathisants présents et en particulier pour ceux qui, comme nous, n’avaient pas pu entrer dans la salle.

Dscf0900b

Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Ce qui m’a surpris, c’est la simplicité et l’empathie profonde dont a fait preuve Paul Watson qui a pris le temps d’échanger avec tous une parole, un regard, une photo et de personnaliser ses dédicaces alors qu’il y avait un monde fou.

Dscf1093b

Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux 2014. Crédit photo Stéphanie Lahana.

Un grand bravo aussi à toute l’équipe au sol qui a tout parfaitement géré et organisé !

Merci les bénévoles !

Dscf0913b

Deux espoirs. Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux 2014. Crédit photo Stéphanie Lahana.

« Il y a plein de façons différentes d’agir, à commencer par éduquer et travailler avec les enfants ».

Paul Watson – Mouans Sartoux – 2014

DSC07305p

Roger et Stéphanie Lahana. Dédicace Paul Watson – Lamya Essemlali. Festival du livre Mouans-Sartoux 2014.

Je terminerai ce compte rendu par la citation de Milan Kundera, cet auteur que j’apprécie beaucoup, et qui figure en début du livre de Lamya Essemlali :

“La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute liberté et en toute pureté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau tel qu’il s’échappe à notre regard), ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c’est ici que s’est produite la plus grande déroute de l’homme, débâcle fondamentale dont toutes les autres découlent.”

― Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être ― 

 

Couverture du livre "Paul Watson - entretien avec un pirate"

Paul Watson – Entretien avec un pirate

Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick pour trouver et détruire les pièges…


C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du xxe siècle !

En 1969, à tout juste dix-huit ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur de Greenpeace. C’est aussi le premier homme à s’interposer entre une baleine et un harpon.

En 1977, il quitte Greenpeace pour fonder Sea Shepherd Conservation Society (berger de la mer) qui devient dès lors l’organisation de défense des océans la plus combative au monde : une dizaine de baleiniers illégaux coulés à quai, plusieurs navires éperonnés en mer, des centaines de longues lignes et de filets dérivants confisqués, plus de deux cent cinquante expéditions dans toutes les mers du monde… et des centaines de milliers d’animaux marins sauvés.  Jamais aucun blessé, jamais aucune inculpation retenue, mais pour ses opposants, Watson n’en est pas moins un « pirate », un « écoterroriste » – y compris pour ceux qui dirigent le Greenpeace d’aujourd’hui. Pour ceux qui, en revanche, pensent que « les pétitions et les banderoles ne suffiront pas à sauver les océans », il est un véritable héros.

À tous ses détracteurs, Paul Watson ne répond qu’une chose : « Trouvez-nous une baleine qui désapprouve nos actions et on vous promet de raccrocher !

Lamya Essemlali a rejoint l’équipe de Sea Shepherd en 2005 après avoir rencontré le capitaine Watson à Paris. Cofondatrice de Sea Shepherd France en 2006, elle en est devenue présidente en juin 2008. Elle a participé à sept campagnes en mer dont quatre qu’elle a coordonnées aux côtés du capitaine Watson. Elle est aussi son interprète lors de ses déplacements et de ses conférences publiques en France (Source).

Tous nos articles concernant le Sea Shepherd sont regroupés ici.

Très belle journée à toutes et à tous,

Anti

Photos : sauf mention contraire, les photos sont de Stéphanie Lahana. Merci de citer la source si vous les utilisez.

10 Replies to “Entretien avec un pirate”

  1. anti Post author

    Merci Terrevive ! En effet, plus que jamais, il est important de diffuser, relayer, sensibiliser.

  2. guigui antico

    C’était une très grande émotion que de croiser un tel Homme… surtout en aussi bonne compagnie ! Merci à Stéphanie et Roger pour la place dans la file d’attente… Nous n’avons pas pu rentrer cette fois, mais comme dans les arènes, ce sera pour une autre fois : puisque nous ne lâchons rien !

  3. Sampang

    Bravo à vous de vous être déplacés ! c est superbe cette présentation du sujet et de l homme. Merci ^^

  4. florence

    J’avais fait le choix d’être présente à Rodilhan plutôt qu’à la conférence de Paul Watson ( empreinte écologique…..). Merci beaucoup donc Stéphanie pour ce très beau compte-rendu et très heureuse d’avoir échangé quelques mots avec vous, Roger, à Rodilhan.

    Florence du 05

  5. malou

    Merci de ce partage magnifique. Ce genre de personnes nous empêchent de désespérer de l’humanité.
    Quel beau témoignage! Que de risques!
    J’ai le regard de la baleine imprimé dans mon esprit et mon cœur.
    Je transmets avec bonheur.

  6. David Joly

    Et je recommande à tous l’ouvrage écrit par Paul Watson himself : Ocean Warrior.

    Superbement bien écrit, un pur régal !

  7. miguel

    Vous lui avez offert votre livre?
    Parce je trouve qu’il a plein de similitudes entre le CRAC et Sea Shepherd.

  8. Anna Galore

    Plein de similitudes en effet : une vision commune de l’activisme, de la présence sur le terrain. Paul Watson est assez bien informé de ce que nous faisons, on a un peu parlé avec lui de corrida et il a tout de suite mentionné nos actions avec envahissement d’arènes, qu’il avait vues en vidéo. De plus, il est proche de la FBB qui est l’un de nos partenaires proches.

    … mais comme nous n’avions pas prévu de le voir ce jour-là, non nous n’avions pas d’exemplaire du livre avec nous pour le lui laisser. Une prochaine fois !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *