Notre manifestation anticorrida à Carcassonne d’hier s’est passée sans aucun incident : les aficionados étaient invisibles (il faut dire que dans cette ville, ils sont une toute petite minorité) et les forces de l’ordre d’une courtoisie parfaite avec nous (nous les en remercions sincèrement). Je reviendrai dans les prochaines heures sur les détails de la journée, avec de nombreuses photos. Pour ce matin, juste deux images.
La plus emblématique de l’objectif que nous visions a été prise devant le pont-levis : informer les nombreux touristes qui venaient visiter la Cité médiévale du fait qu’à quelques centaines de mètres de là se déroulaient des spectacles de torture animale. Leur réaction a été unanime – un dégoût incrédule.
La seconde montre une partie des centaines de manifestants qui s’étaient mobilisés, en route vers les abords des arènes dont les gradins sont restés très largement clairsemés.
Un grand bravo à Marie Sanz, déléguée du CRAC Europe, pour l’organisation sans failles de cette manifestation et au CAAC pour son travail de fond inlassable depuis vingt ans !
La suite un peu plus tard…
Bravo pour ce travail ! J’espère qu’il va y avoir une plainte pour Carcassonne du fait qu’il n’y a aucune tradition ininterrompue ! Mais après tout pourquoi respecter la loi ?! S’embarrasser d’un tel détail aussi futile quand le chef du gouvernement donne des ordres pour maintenir la torture animale à tout prix …
C’est sûr, Carcassonne perdrait beaucoup de touristes, notamment étrangers, s’il était davantage connu ce que l’on fait sur les animaux dans cette apparente belle cité.
Il faudrait que des associations de défense des animaux en Allemagne, Royaume-Uni, USA, etc…, contactent leurs voyagistes et les informent de ce qui se passe à Carcassonne (et bien sûr, les autres villes taurines). Les tours opérateurs éthiques seront sûrement enclins à retirer Carcassonne de la liste de leurs destinations touristiques, du moins tant que la commune s’obstinera à vouloir y organiser des spectacles cruels.
Oui, merci à nous tous ; nous étions très nombreux, un dimanche de plus à crier notre refus et de notre dégoût de cette barbarie, qu’est la corrida ; merci aux organisateurs.