Pendant que les maires de grosses agglomérations manquent de moyens pour lutter contre la criminalité, le ministère de l’intérieur déploie des effectifs surdimensionnés pour maintenir des corridas et donne carte blanche pour frapper les manifestants.
Lu dans les colonnes du Midi Libre : Rion des Landes 24 août 2014, le colonel Fabrice Spinetta, chef du groupement de gendarmerie des Landes précise : « Il n’y a pas un chat. Au début du spectacle, l’effectif maximum est mobilisé. Lorsqu’on constate que tout se passe bien, on peut diminuer graduellement l’effectif et le faire passer de 100 à 20 ».
Des effectifs surdimensionnés
Alors que les militants anti-corrida rentrent passablement choqués de Maubourguet où ils ont été roués de coups par des aficionados et par les CRS, nombre de personnes s’insurgent contre ces déploiements de forces de Police à l’encontre des manifestants pacifistes. C’est une honte de mobiliser autant de moyens et d’hommes pour maintenir des spectacles de torture tauromachique alors que pendant ce temps des maires de grandes agglomérations font des pieds et des mains pour avoir 20 à 30 policiers de plus dans leurs villes, policiers qu’ils n’obtiennent pas.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la sécurité des Français à moins d’importance que de maintenir en place les sévices graves et actes de cruautés sur les animaux (la corrida – Art. L 521-1 du Code Pénal) dans notre pays.
En résumé, ce week-end, des centaines de policiers, gendarmes et CRS étaient mobilisés pour maintenir des corridas dans le sud de la France pendant que Marseille, Montpellier, Toulouse comptent leurs morts ! (voir par exemple : Marseille : un mort et un policier gravement blessé après une course-poursuite, Philippe Saurel : « Je ne veux pas que Montpellier devienne Chicago, Règlements de compte à Toulouse : au moins 7 interpellations.)
Des violences policières encouragées en haut lieu
Par ailleurs, concernant les violences policières, un policier en activité témoigne : « Nous avons carte blanche pour frapper les gens comme vous, les anti mariage gay, les défenseurs de la famille, etc. Par contre INTERDICTION ABSOLUE sous peine de sanctions les plus graves de lever le petit doigt sur l’un des « protégés » de ce gouvernement fascisant. Je suis rentré à l’armée à 18 ans, mais je ne suis pas rentré pour ça ! Honte aux commissaires aux ordres ! Dans quelques années, la retraite et enfin le rêve de ma vie, quitter DÉFINITIVEMENT ce pays que pourtant j’aimais tant, au point de vouloir passer ma vie à le servir.«
Stéphanie Lahana,
éditrice et militante anti-corrida, rouée de coups à Maubourguet.
On s’en doutait. Et là un policier vient le confirmer : « gouvernement fascisant », qui ne se préoccupe en rien des Français et des gens qui vivent ici. Excellent témoignage. Merci à tous ceux, toutes celles qui sont allé se confronter à ce monde de malades, de pervers, de dégénérés, qui méprisent la démocratie, détestent la France, haïssent les êtres humains et écrasent les êtres vivants…
Pensée pour les taureaux, les jeunes taureaux torturés.
Pensée reconnaissante pour vous tous.
Grosse colère aussi.
Comment vas-tu Stéphanie ?
depuis le temps que je le dis etre pacifiste ne sert plus a rien il faut devenir plus virulent c est a ce prix la que nous y arriverons helas
Chère Stéphanie, j’espère que cela va mieux (Fleurs de Bach, Rescue, Reiki, massages, ostéo, soins divers…?). Vu ce que ce récit provoque en moi, je pense que pour chaque coup reçu, un nouveau militant se décide à agir plus, à s’engager encore plus….
Merci pour ce compte-rendu.
De tout cœur avec vous.
« Faut pas pointer du doigt le policier !
faut pas, non plus, le sublimer
en utopique image du défenseur incontournable,
faut ignorer cet outil.
Un policier c’est comme un marteau.
Un corps en bois, sensible, pour le saisir,
une tête suffisamment dure pour résister à la pression.
Mais… le marteau peut éclater un doigt de qui le manipule maladroitement. »
Cette fable de Lafontaine est peu connue, un effet de censure je pense.
La morale, il est possible que nous la découvrions de notre temps.
Il faut y croire, ou nous sommes perdus.