Aujourd’hui, nous vous donnons rendez-vous à Bayonne à 14 h place de la Mairie. Il s’agit d’une manifestation organisée par le CRAC Europe avec nos amis d’Euskal Herria Bayonne Anti Corrida.
Nous souhaitons être les plus nombreux possible dans cette ville qui a été la première à contaminer la France avec la macabre infection qu’est la barbarie tauromachique il y a 161 ans, alors que la loi en interdisait déjà la pratique.
Une interdiction, on le sait, qui n’a pas empêché les aficionados de continuer à commettre leurs horreurs pendant un siècle en toute illégalité, jusqu’à l’incroyable reculade de l’alinéa qui les légalisa en 1951 dans 11 départements du sud de la France.
Il est plus urgent que jamais de faire enfin disparaître cette anomalie honteuse de notre pays.
Ces dernières semaines nous ont apporté bien des nouvelles réjouissantes pour notre cause.
Le Mexique, qui est de loin le pays le plus tauromachique du monde (ou plus exactement des 4% de la planète qui pratiquent encore des spectacles de torture taurine), vient à nouveau de voir l’un de ses Etats abolir les corridas sur tout son territoire, après celui de Sonora en mai 2013. Il s’agit de l’Etat de Guerrero, qui a également aboli les spectacles de cirques avec animaux par la même occasion. Pour rappel, la première ville à avoir aboli la corrida au Mexique a été Veracruz en 2012, suivie par une dizaine d’autres villes mexicaines depuis. Une enquête récente révèle que 73% des Mexicains sont opposés à la corrida.
En France, la multiplication des actions citoyennes ajoutées aux manifestations organisées par le CRAC Europe (plus de 40 villes concernées à ce jour) sème un climat de malaise, voire de panique, dans la totalité des départements du sud. C’est ainsi qu’on a pu lire dans Sud-Ouest un article relatant « les véritables soucis » des aficionados français : nous, les anti-corridas. Pour le président d’une association interrogé, aucun doute « la corrida est en danger » et la « menace bien réelle ». En cause, la monopolisation de compagnies de gendarmes face à des « groupuscules très organisés ». Nous en sommes ravis. Au passage, ce ne sont pas les réactions violentes de quelques aficionados énervés qui vont nous impressionner – ils ont d’ailleurs tous fait l’objet de plaintes en bonne et due forme.
La corrida est à l’agonie, un vent de panique souffle chez les barbares. La pression ne va faire qu’augmenter !