Le 24 juillet, Stromae passait à Nîmes aux arènes. J’avais de la sympathie pour le chanteur – excellent artiste – mais sans le connaître vraiment. Anti avait très envie d’aller le voir. Un mail plus tard à qui de droit et nous avions deux invits pour venir assister au concert. La soirée a commencé de façon incertaine : il pleuvait des cordes.
Heureusement, le plafond nuageux s’est vite dissipé et nous avons pu prendre place sur les gradins. Je passe sur la première partie, un trio aux compositions originales mais qui se limite lui-même par le choix restreint des instruments utilisés (violoncelle, guitare, contrebasse). Vient enfin le grand moment.
Dès les premières secondes, on sait qu’on va passer une grande soirée. Une animation défile en fond de scène alors que des nappes de sons envahissent l’espace… et c’est parti pour deux heures de show totalement déjanté, plein d’imagination et de trouvailles visuelles, d’éclairages fabuleux, de son énorme et – ce n’est pas le moindre – d’humour et de talent.
Parmi les surprises, il faut citer la prestation d’Omar Sy hilare en faux Stromae (mais on l’a très vite reconnu !) pour la chanson « Papa où t’es ». Et j’ai aussi adoré les séquences en ombres chinoises, ainsi que le dernier rappel chanté a capella, un petit bijou. Sans parler des costumes de scène, avec short moulant de rigueur et chapeau melon pour tout le monde.
Un immense bravo à Stromae lui-même, à ses musiciens et aux scénographes qui ont imaginé cette avalanche d’effets superbes, dont les danseurs clonés qui faisaient des chorégraphies de dingue.
Très belle journée à vous