Il y a actuellement cinq chatons chez nous : Abigaëlle, Rescue, Pierrot, Amon et Morphée. Les trois premiers sont tigrés, chacun de façon différente. Les deux autres sont noirs, mais ne se ressemblent pas pour autant. Si nous les aimons tous de la même manière, il faut bien reconnaître que Pierrot a une beauté remarquable.

Nous l’avons recueilli alors qu’il avait été abandonné dans une rue du quartier en plein soleil, âgé de quelques semaines à peine et gravement atteint par un coryza qui lui obstruait les yeux. Après des soins attentifs, il est vite devenu un petit coquin heureux de vivre et prompt à ronronner avant même qu’on ne le touche.

Ses rayures sont particulièrement marquées, presque noir et blanc. Son corps fin, tout en longueur, donne souvent l’impression qu’il a grandi plus vite que son pelage, comme s’il portait un vêtement trop court aux emmanchures. Lorsqu’il s’assied, il prend toujours une posture très classe – une impression accentuée par le fait qu’il aime bien se poser sur un piédestal, que ce soit les gants de cuisine ou un dessous de plat.

Il lui arrive aussi fréquemment de se dresser sur ses pattes arrière comme un chien de prairie. L’autre jour, Jean-Pierre qui passait à la maison l’a comparé à un ocelot. Il est d’un tempérament vif, très joueur, copain avec tous les autres chats (ou presque – Metallica ne va pas se laisser séduire par le premier venu).

Il peut jouer longuement avec les petites peluches que nous laissons traîner par terre, en grondant comme s’il tenait une vraie proie dans sa bouche. Il est fou amoureux d’un pull d’Anti sur lequel il va se lover pour faire patounes en tétant la laine et en ronronnant. Côté sieste, en revanche, il redevient un chat comme tous les autres : il adore.

Très belle journée à vous