A l’origine de l’écriture se trouve le calame. Ce bout de bambou taillé en pointe a permis de tracer sur des plaques d’argile les plus anciens textes cunéiformes connus. C’est de sa forme que proviennent ces petits triangles caractéristiques des lettres antiques écrites par les scribes mésopotamiens.
Avant-hier, au salon du livre de Codognan, Anti est tombée en admiration devant un atelier de calligraphie dont elle vous parlera très bientôt dans une autre note. Elle en est revenue avec plein de petites merveilles. Hier après-midi, elle a montré à Enzo comment fabriquer ses propres calames, ce qui paraît extrêmement simple, mais qui est loin de l’être (à ne pas confier à un enfant, l’usage du cutter étant proscrit). Puis, elle a sorti un encrier et hop, c’était parti pour une séance qui avait tous les aspects d’un jeu.
Enzo était fasciné. Après avoir fait quelques essais, il est passé au superbe petit cahier de lignes. J’ai essayé moi aussi. Ah, le son du bambou qui glisse sur le papier… quelle sensation ! Quant à Anti, elle a repris sa plus belle plume (la bleue), celle que je lui avais offerte à Venise, et s’est lancée avec délice dans des pages entières d’écriture à la graphie parfaite.
Très belle journée à vous
La dernière photo a été prise par Anti, les deux autres par moi.
Écrire à la plume procure un plaisir très particulier : application, maîtriser l’encre, élaborer quelque chose d’harmonieux. Cet atelier m’a emportée aussi visuellement.
En effet, tu as raison de souligner l’aspect visuel également ! Il y a une grande sensation de bien-être à voir ces objets à la fois simples et beaux.
-Mais où est donc passée anti?
C’est un peu comme « Ornicar », on ne sait jamais où il se cache!
Belle soirée.
F
Ah ma pauv’ dame ! Anti a passé des journées bien remplies ces dernières 72 heures.
Rien que pour ce lundi : avant le travail, je suis allée attraper deux jeunes chats à la mano pour les emmener chez le véto pour stérilisation. Au début, je n’avais prévu d’en prendre qu’un pour commencer la semaine en douceur, mais en retournant à la voiture, j’en ai vu un second qui boitait terriblement. Je craignais qu’il ait la patte cassée le pauv’ ‘tit père.
Ensuite, je suis allée à 10 km chercher un Bon à Tirer chez un auteur, après je suis rentrée et j’ai commencé à reporter les corrections sur le manuscrit. Ça, ça m’a pris exactement 5 h 40. Entre temps, j’ai fait une petite pause déjeuner de 30’. Après, j’ai envoyé les fichiers à l’imprimeur puis suis repartie chercher les minous chez le véto. Verdict, tout s’est bien passé et de patte cassée il n’y avait point ! Mais des épines de cactus, il avait pléthore sous les coussinets le pauvre minet. Il a été soigné et ce soir, quand je l’ai relâché à 20 h 38, il m’a fait un gros câlin, visiblement soulagé. La minette a pu être soignée pour son rhume aussi. Bref, après le véto, re-boulot jusqu’à 20 h00 et après : miam time ! Ah oui, j’oubliais, mais je ne sais pas si ça compte : 3 machines à laver, 2 passages de serpillière et plusieurs changement de litières, et traitements donnés aux chats 😉
Voilà. Dès que j’ai deux minutes, promis, je vous fais une belle note sur le salon de Codognan 😉
Pfff…on peut pas dire que tu te sois ennuyée…effectivement!
De mon coté, c’est un peu la même histoire, mais en plus « light » peut- être ; Il faut dire que je ne sauve pas de chats et ne fais qu’admirer le mien(sous toutes les coutures, certes), mais là il est en vacance jusqu’au 30.Je travaille de la maison et élève mon fils, donc je suis en « flux tendu » mais pas de quoi me plaindre; Non, non, je suis bien heureuse comme cela et en plus Luckasetmoi partons en vacance bientôt …alors vraiment c’est le bonheur .Se sont de bons accomplissements que tu as fait là…alors bonne continuation et reviens nous vite entre deux jolies actions, pour écrire quelques mots, car j’aime te lire.