La corrida est-elle compatible avec le catholicisme ? Théoriquement, non. Une telle pratique est en contradiction totale avec les préceptes d’amour et de respect de la Création de cette religion. Mais en pratique, il existe un grand nombre de prêtres dans les régions taurines qui n’hésitent pas à soutenir et à bénir les corridas, se mettant ainsi en opposition frontale avec leurs propres dogmes. On se demande pourquoi ils ne sont pas excommuniés sur le champ. Ce n’est certainement pas le pape actuel qui devrait les soutenir dans leurs dérives hérétiques.
Un peu d’histoire
Dès 1567, le pape Pie V interdit par une bulle les courses de taureaux. « Considérant que ces spectacles où taureaux et bêtes sauvages sont poursuivis dans l’arène ou sur la place publique sont contraires à la piété et à la charité chrétiennes, et désireux d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes […], nous défendons et nous interdisons, en vertu de la présente constitution à jamais valable, sous peine d’excommunication ou d’anathème encourus ipso facto, de permettre qu’aient lieu dans leurs provinces, cités, terres, châteaux forts et localités, des spectacles de ce genre où l’on donne la chasse à des taureaux et à d’autres bêtes sauvages. Nous interdisons également aux soldats et aux autres personnes de se mesurer, à pied ou à cheval, dans ce genre de spectacle, avec les taureaux et les bêtes sauvages. »
Mais les lobbies sont une invention aussi vieille que l’humanité. Bien qu’infaillible et inaliénable, la bulle de Pie V sera vite oubliée après sa mort sous la pression du roi Philippe II d’Espagne. Plus récemment, le Catéchisme de l’Eglise catholique promulgué en 1992 rappelle cependant en toutes lettres « le respect de l’intégrité de la création » et ajoute : «Il est contraire à la dignité humaine de faire souffrir inutilement les animaux et de gaspiller leurs vies. »
Et pourtant ! Ce sont des hommes d’église qui ont directement œuvré à élever et sélectionner des taureaux dits de combat depuis le 17e siècle en Espagne, dans le seul but de les envoyer se faire massacrer dans les arènes : les chartreux de Jerez de la Frontera, les dominicains de Jerez ou de Séville, les trinitaires d’Andalousie et bien d’autres. Les fameux Miura, réputés les plus redoutables, ont été obtenus à partir de taureaux du curé de Rota offerts au prêtre Trapero qui les a croisés avec des Vistahermos.
De nos jours, chaque haut-lieu tauromachique ou presque a son curé hérétique de service qui vient bénir les toreros, eux-mêmes confits d’une dévotion de pacotille puisqu’en contradiction directe avec l’éducation religieuse officiellement dispensée par l’Eglise. Un exemple récent en a été donné il y a deux jours dans le sud-ouest.
Mont de Marsan, le curé hystérique à la foi sélective
Samedi 20 juillet se tenait une corrida à Mont de Marsan, dont Madame le Maire est Geneviève Darrieusecq, présidente de l’Union des Villes Taurines de France. Un groupe de militants et sympathisants du CRAC Europe mené par Laurent Goulefer était là pour déployer des banderoles et distribuer des tracts. C’est à Laurent que nous devons l’inoubliable action de Captieux début juin. En tout une quinzaine de participants se sont installés sur un rond-point important à l’entrée de la ville.
Parmi les afficionados qui affluent, ils voient passer Henri Emmanuelli, grand habitué des corridas, mais qui cette fois-ci n’était pas accompagné de ses amis Jérôme Cahuzac et Philippe Martin (le nouveau ministre de l’écologie qui déteste le bien-être animal).
Une bonne nouvelle est qu’un grand nombre des habitants de la ville qui passaient par là montraient leur soutien aux manifestants, ce qui casse l’image parfois trop dure qu’on peut avoir de ces communes prétendument ancrées dans la tauromachie. Nous avions connu le même genre de bonne surprise à Arles en mars et à Nîmes, bien sûr, où plus de 60% des gens sont anticorridas quoi qu’en disent les aficionados.
Vers 18h30, alors que la corrida venait de commencer, Laurent et son groupe sont allés distribuer des tracts devant l’église. L’office ayant déjà commencé, il est entré avec quelques personnes, en respectant le silence. Il tenait un panneau « corrida = torture ». Le curé, Pierre Daugreilh, leur a aussitôt fait signe de sortir et comme ils n’obtempéraient pas, il est venu vers Laurent et l’a poussé en lui disant bien fort : « Allez, tu dégages !«
Laurent a alors pris la parole et a dit, d’une voix calme : « Je suis le délégué du CRAC, et à ce titre je tiens à informer les fidèles que le Père Dominique Espil donne sa bénédiction aux toreros, donc cautionne la mort et la torture« .
Le curé lui répond : « Tu dégages, tu es dans un lieu privé » (ah ? une église n’est pas ouverte à tous ?). Il ajoute : « Tu n’as rien d’autre à branler ?« . Je ne suis pas spécialiste en théologie mais un curé qui emploie le mot « branler », en plein office de surcroît, j’avoue que j’en reste sur le… euh… flanc. Lorsque le prêtre ajoute : « Moi aussi, je vais aux corridas et j’aime ça« , Laurent préfère sortir pour calmer le jeu.
Quelques militantes restent à l’intérieur. L’une, Sylvie, est avec sa fille. Le curé lui dit : « Toi aussi, tu dégages ! On a sorti fifille ? Tu me fais peur avec ta tête, dégage ! » Une autre, Catherine, dit au curé qu’elle est catholique et veut se recueillir pour les taureaux. Il lui répond : « Qu’est-ce que tu y connais, toi, en termes de prière ? Tu es baptisée au moins ? Dégage ! On ne te veut pas parmi nous« .
Un curé qui dit « dégage » à quelqu’un dans une église ? Un prêtre qui lance « Tu me fais peur avec ta tête » ? Un homme de Dieu qui vire une croyante qui veut prier ? Oui, c’est possible, c’est à Mont de Marsan. Et même pendant l’office, il a continué à leur répéter avec virulence : « Dégagez, sortez d’ici ! Vous n’êtes pas les bienvenues !«
Deux autres personnes arrivées en retard pour assister à la messe vont ressortir très vite, effarées. Elles racontent à Laurent que le curé est furieux, hystérique et qu’il se déchaîne contre ces anticorridas qui viennent semer le désordre (j’avais une autre expression en tête mais je vais me tenir). Les deux personnes sont visiblement choquées par un tel comportement, qu’elles considèrent inacceptable et impie.
A la fin de l’office, le curé va s’éclipser par l’arrière de l’église. Laurent essaie d’aller dialoguer avec lui, de façon posée. Le curé se moque de lui et lui dit juste « il est pas mignon, lui, il est pas mignon ! » avant de s’en aller sans rien vouloir écouter.
Eric Lestage, curé de Mimizan, sauve l’honneur
Il existe, heureusement, quelques prêtres pour sauver l’honneur dans les villes de sang. Récemment, le curé de Mimizan, Eric Lestage, a annoncé qu’il refuserait de célébrer quelque cérémonie religieuse que ce soit pour bénir les aficionados : « Cette année, nous avons décidé de ne célébrer aucune messe ni aucun office religieux. Des demandes m’ont été faites et je les ai toutes refusées. Toute manifestation, s’il y en a une, devra se faire en dehors de l’église. »
Enfin une attitude rationnelle ! Et pourtant, ce ne sont pas les pressions qui manquent pour le faire changer d’avis (vous pouvez le soutenir ici : psjb@free.fr ou au 05 58 09 00 31).
Avis aux curés hérétiques : vous voyez, ce n’est pas si difficile que ça d’appliquer le message d’amour du Dieu que vous servez. Il suffit de dire non à ceux qui se prétendent chrétiens alors qu’ils pratiquent encore de nos jours des sacrifices païens en public. En d’autres temps, on les aurait qualifiés de suppôts de Satan. Et vous avec.
Remerciements à Laurent Goulefer, délégué du CRAC Europe, pour son compte-rendu et les infos additionnelles qu’il m’a données par téléphone. Merci aussi à Carole Saldain Da Silva pour les photos prises à l’intérieur de l’église dans des conditions difficiles et à Claire pour la photo de groupe. Tableau de Pie V par El Greco (Wikipedia)
Pas possible! Je n’arrive pas à imaginer que c’est vrai.
Je préfère ne pas le croire.
Il est vrai que de partout, dans toutes les activités il y a invariablement un certain pourcentage de cons et d’abrutis, alors pourquoi pas parmi les prêtres.
Je crois que des vidéos ont été tournées et qu’elles sont en ligne sur Facebook.
Et en prime, un tweet envoyé au Pape pour le tenir au courant :
C’est absolument scandaleux ! Ce sont de telles personnes qui manquent à leur devoir qui font que la religion catholique est en perte de vitesse.
Sincèrement, comment peut-on voir en ce prêtre un porte-parole du message du Christ alors qu’il fait passer son plaisir d’homme égoïste et morbide avant son rôle de représentant de l’Eglise. Tout cela est bien triste.
J’avoue que je suis entrain de me poser des questions sur cette affaire.
C’est pas possible le comportement de ce prête.
Il y a eu j’espère une provocation des antis, un trouble à l’office religieux et une réaction maladroite du prête. Si ce n’est pas le cas, alors je ne comprends plus rien!
Même dans les antis corridas, nous avons très largement, il faut le reconnaitre, notre pourcentage de cons et d’abrutis . Notre quota est atteint sans problème, il n’y a qu’à voir certains comportements ou commentaires. .
Pourquoi les antissont ils venus une fois de plus semer le trouble ? Encore de la provocation pour se faire passer pour des victimes !
bof, il suffit de lire le catéchisme officiel du vatican pour savoir que n’importe quel sadique trouvera son confort moral.
On a pas le droit de torturer les animaux , sauf si ça convient à l’homme.
http://animal-respect-catholique.org/reflexions.htm
« Pourquoi les antissont ils venus une fois de plus semer le trouble ? »
Quelle drôle de question ! Nous sommes venus parce que nous sommes anti, justement. Et donc, soyez certains que nous viendrons à nouveau partout où nous le pourrons, tant qu’il y aura des corridas dans ce pays.
« Encore de la provocation pour se faire passer pour des victimes ! »
Je ne sais pas où vous voyez qui que ce soit se faire passer pour une victime dans cette histoire. Les seules victimes sont les taureaux. Et la seule provocation, c’est de continuer à torturer des taureaux en public au 21e siècle comme si c’était un passe-temps anodin. Mais si j’en crois vos propres amis dans la presse ce matin, cela devrait bientôt s’arrêter, et pas qu’en France :
http://www.sudouest.fr/2013/07/22/les-aficionados-s-inquietent-de-l-avenir-1121040-2810.php
Lulu, à mon avis, ce n’est pas le comportement énervé de ce prêtre qui est le vrai problème, mais le fait que l’Eglise autorise des prêtres à bénir des corridas et à soutenir des toreros par des offices religieux qui leur sont consacrés alors qu’un pape a déclaré clairement dans une bulle il y a quatre siècles et demi que « ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons » devaient être interdits et que ceux qui les pratiquent devraient être excommuniés sans délai, ce qui me semble pour le coup parfaitement cohérent avec la doctrine chrétienne.
A côté de cela, que tel ou tel prêtre perde ses nerfs, c’est secondaire, si ce n’est que ça démontre que ces curés-là se sentent totalement dans le vrai en étant des aficionados actifs, donc des soutiens déclarés des sanglants spectacles en question contre l’avis de l’un de leurs papes.
« Pourquoi les antissont ils venus une fois de plus semer le trouble ? Encore de la provocation pour se faire passer pour des victimes ! »
Ben parce que ne pas intervenir face à un acte de cruauté est une faute morale ou une lâcheté.
Pas plus difficile que ça.
« Si les Eglises avaient enfin le courage de prendre ouvertement, officiellement parti contre la cruauté, les choses iraient sans doute plus vite » (Théodore MONOD)
L’Eglise a toujours soufflé le chaud et le froid. Elle n’arrive pas à parler d’une seule et même voix ! Ils ne faut pas s’étonner de leur désertification, la grande majorité de l’opinion est contre ces cruautés, mais ses dirigeants restent muets, à l’image de nos politiques !
Quel bond en avant nous ferions spirituellement !
« Masse gigantesque de souffrance innocente qui fait comme un couvercle de ténèbres au-dessus de la terre des hommes et réverbère sur eux les douleurs effroyables qu’ils ont déclenchées. » (Jean PRIEUR)
Bonjour,
Je suis Catherine, cette militante à laquelle le curé a demandé » si elle était baptisée, au moins ! « . je tiens à dire que ce qui l’a surtout mis hors de lui, c’est le fait que je sois rentrée dans l’église, peu après Laurent, pour me positionner calmement, respectueusement, devant une chaise vide, un peu plus loin, située près de l’allée centrale, en tenant simplement, contre mon cœur, une photo de taureau sanguinolent… afin de me mettre aussitôt en prière… mais je n’en ai pas eu le temps. Car j’ai alors croisé le regard du prêtre, qui a viré au noir, et je l’ai vu quitter illico le chœur et foncer vers moi, comme s’il avait vu le diable en personne…
Non seulement il m’a demandé, d’un air méprisant, si j’étais baptisée, tout en m’assénant que je n’avais rien à faire dans son église, mais il m’a moi aussi physiquement agressée, me pressant deux fois l’épaule pour me déloger de ma place, puis faisant mine de m’arracher des mains la photo de ce pauvre taureau, insupportable à ses yeux ! C’est encore lui qui a répondu, devant tous les fidèles, à ma simple question « De quel droit me tutoyez-vous ? Et vous vous dites le représentant du Christ » par un incroyable « Tu ne sais pas de quoi tu parles… Tu M’EMMERDES ! Allez, dégage… »
Plus près de nous, encore, en 1920… un certain Cardinal Gasparri prend ouvertement position – au nom de l’Église Catholique – CONTRE la corrida – en appelant de ses voeux la COMPASSION des fidèles :
» Le 23 octobre 1920, dans une lettre adressée à la présidente de la S.P.A. de Toulon, le secrétaire d’Etat de Benoît XV, le Cardinal Gasparri, rappelle : « Que si […] la barbarie humaine se retranche encore dans les combats de taureaux, il n’est pas douteux que l’ Eglise continue à condamner hautement, ainsi qu’elle l’a fait par le passé, ces spectacles sanglants et honteux. C’est vous dire aussi combien elle encourage toutes les nobles âmes qui travaillent à effacer cette honte et approuve de grand cœur toutes les œuvres établies dans ce but et dirigeant leurs efforts à développer, dans nos pays civilisés, le sentiment de la pitié envers les animaux. »
<< Source : http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/tauromachie.htm
Merci beaucoup pour ces compléments, Catherine !
Voici une étude intéressante d’Eric Baratay intitulée :
Penser l’animal dans le catholicisme français contemporain 1940/2010
http://www.revue-klesis.org/pdf/animalite11Baratay.pdf
J’en ai fait un court copié/collé. Le prétexte invoqué par l’église de rechristianiser le monde profane pour ne pas rejeter ces pratiques ne semble pas de mise aujourd’hui, l’était-il d’ailleurs auparavant lorsque certains curés déclarent aimer la corrida depuis leur enfance ? L’accrochage de ce dernier week-end à Mont de Marsan ne va pas prouver le contraire.
« Entre les années 1940 et 1980, les campagnes voient le retour de curés chasseurs aux arguments révélateurs : la chasse permet de se rapprocher des populations, de favoriser les contacts, d’investir le monde profane pour le rechristianiser, de participer à la maîtrise de la nature, voulue par Dieu. Même tonalité à propos de la corrida. Elle avait été réprouvée par Pie V en 1567, qui avait interdit aux clercs d’assister, et violemment combattue par les évêques de Nîmes en 1865 et 1885, au moment de son introduction en France, parce qu’ils la considéraient comme une régression des moeurs, un retour du paganisme, une progression de la cruauté. Bien qu’ils la condamnent encore, les textes des années 1930-1950 n’évoquent plus cette cruauté et admettent l’idée d’un art des toreros, qu’ils considèrent comme un symbole de l’intelligence de l’homme face à la brutalité de la nature. Le changement s’accélère à partir des années 1960 : l’interdiction de 1567 tombe en désuétude et le code de 1983 ne la reprend pas à son compte ; des clercs assistent à des corridas, tel l’évêque de Nîmes qui les considère comme des fêtes, des communions nécessaires entre les hommes, et qui déclare en 1981 : « Ce que je trouve très beau dans la corrida, c’est que l’homme cherche à maîtriser la bête, à maîtriser la nature. Cela a toujours été la vocation de l’homme tel que Dieu le veut ». »
Très intéressant, en effet. Merci, Fanny.
Cet évènement mériterait de faire la une des JT!
Triste exemple de déni d’ Amour et de Tolérance dans une église.
Pauvre Christ: tous ses sacrifices pour en être encore là…et quelle dépravation chez certains curés
Le CRAC regroupe de sacrément belles personnes: Merci à Laurent et à tous les militants présents à ses côtés.
Quand je lis les extraits pertinents de Fanny, je me dis que loin de « rechristianiser » les campagnes françaises, c’est plutôt l’église actuelle qui se laisse complaisamment « repaganiser » elle-même, de l’intérieur… Et la corrida, via son cortège de fêtes « patronales », qui ne sont que prétexte à sacrifier des taureaux pour de multiples « saints » (substituts des antiques idoles païennes), nous en offre un bien sinistre exemple !
Je me disais justement la même chose : lorsque l’église s’est sentie dépassée, elle n’a pas trouvé d’autre solution, pour donner l’impression qu’elle continuait à tout contrôler, que de dire qu’elle encourageait ces pratiques barbares qu’elle avait réprouvées avec vigueur lorsqu’elle représentait un vrai pouvoir moral qui s’imposait à tous. Et pour cela, il lui a suffi de déclarer qu’il s’agissait de la volonté de Dieu, même si dans les Écritures, Dieu disait exactement l’inverse.
A l’adresse de l’Abbé Eric Lestage que vous nous donnez, Anna, permettez-moi d’ajouter celle de son supérieur , l’évêque d’Aire-et-Dax, pour envoi d’une copie: mgr40@diocese40.fr.
Peut-être cet évêque finira-t-il par comprendre qu’il servirait mieux son Eglise en apportant son soutien à l’abbé E. Lestage et en rappelant à l’ordre les Espil et cie qu’en restant muet.
Quand on pense aux toreros espagnols qui vont se recueillir dans une chapelle située dans les arènes avant leur entrée dans le cercle et qui demandent à leur vierge : « La Macarena » de les protéger, on voit bien là comment à une certaine époque l’Église donnait son aval à ce genre supplice.
J’aimerais bien savoir dans quel passage de la Bible ils ont bien pu voir que la vierge soutenait leurs horreurs…
Bénir une corrida en toute bonne conscience, ce n’est pas chrétien, c’est inhumain. Religion d’amour ?
Il y a mieux à faire, non ? Surtout en insultant des militants pacifistes, moi je n’irais plus dans cette église à leur place.