Hier, après des semaines de soleil estival – ni plus ni moins hors saison que les jours hivernaux que nous avions eus en avril – la pluie est enfin tombée. Cela a commencé par un bel orage un peu avant 7 h du matin. Nous étions encore au lit mais impossible de louper ça avec le tonnerre qui éclatait et roulait à qui mieux mieux et le bruit de la pluie qui venait s’écraser sur les feuillages et le sol.
Dans les heures qui ont suivi, l’ambiance est devenue délicieusement tropicale : l’air était certes plus frais que la veille mais pas tant que ça et, avec le ciel gris et l’atmosphère humide, on devenait vite moite.
Aussi, vers 14h, quand Anti est sortie avec Gwlad et Houssam pour faire une petite course, j’ai pris Abigaëlle avec moi et on a filé sur le lit pour une bonne petite sieste à deux.
J’ai à peine remarqué qu’Anti était de retour. Elle m’a dit quelque chose que j’ai aussitôt oublié. Abi s’est levée et a poursuivi son après-midi ailleurs. J’ai replongé au pays des rêves. Quand j’ai rouvert les yeux, il était presque 17 h. J’ai repris mes esprits et j’ai fait un tour en haut. Anti était bien là, à son bureau.
Je lui ai dit que j’avais bien dormi. Elle m’a répondu : « Quoi ? Encore ? »
– Comment ça, encore ? Tu le savais, tu es passée dans la chambre.
– Ah oui, tu as raison. J’ai confondu avec Abigaëlle.
– Oh ben c’est vrai qu’on se ressemble beaucoup, elle est moi.
Voilà, comme ça, vous le savez : Anti a parfois la tête tellement ailleurs qu’elle peut me confondre avec Abi. Alors que, bon, je ressemble quand même beaucoup plus à Padme.
La magie envoûtante des tropiques, sans doute…
Très belle journée à vous