C’est par Fanny, qui intervient sur notre blog, que je viens d’apprendre la nouvelle. Voilà-t-y pas que me voilà devenue Brétillienne sans qu’on ne me prévienne ! Nom d’une pipe en bois ! Voyez plutôt, c’est sur France 3 Bretagne :
Les habitants d’Ille et Vilaine s’appelleront les Bretilliens
C’est fait! Les élus ont finalement choisi. Les habitants d’Ille-et-Vilaine s’appelleront les Bretilliens. C’est sans accent, mais on prononce « Brétilliens » Le débat s’est avéré houleux au Conseil général. 52 élus ont pris part au vote. 38 pour Bretilliens, 12 pour Haut Bretons et 2 absentions.
N’importe quoi ! BRE-TIL-LIEN ?!!! Que c’est môche ! Dieu que c’est môche ! Le conseil général se serait inspiré de la consultation faite sur internet où les personnes ont majoritairement voté pour «Breizh-Illien» (voir l’article du Figaro). BRE-TIL-LIEN !!! Et la Vilaine là dedans ?! La Vilaine, c’est un fleuve bande d’ignares ! Et l’Ille, juste un affluent de ce fleuve et qu’est-ce qu’ils retiennent comme nom ces neuneus ? Celui de l’affluent…
Ils auraient pu prendre la Chère aussi, comme ça, nous aurions été des Bretonschéris/ies. Enfin, bref…
anti, plutôt du côté Breizh Vile Hyène de la force.
Et Fanny l’avait appris d’une amie parce qu’elle n’a pas ouvert l’info « Maville » ni hier ni aujourd’hui. Elle la reçoit pourtant tous les jours. Comme les amis existent, ils doivent avoir l’utilité de vous prouver votre aveuglement ou votre négligence.
Il est vrai qu’on ne choisit jamais son nom de baptême, ni l’heure ni la date, mais du coup, çà fait drôle de se voir ainsi nommé, d’un nom pas facile à porter de plus. Heureusement, il devient d’un commun…Le conseil régional nous avait déjà affublés d’un logo bien mou qui se voulait dynamique, nous ne sommes plus à une « avanie » près, l’important est de garder notre âme.
Réaction de Gwlad : on dirait un nom d’extraterrestre.
– Salut, Terriens. Nous venons de la planète Brétillia.
David Vincent doit se retourner dans sa sixième dimension.
Alors que Breizh-illien, là, c’était carrément Rio , la samba, la fête, le bois de Boulogne, bref l’exotisme fou ! Mais c’était probablement un peu trop pical pour le climat rennais 🙂
Coucou, c’est encore moi pour vous poster une petite vidéo des réactions, à chaud, des Brétilliens. Une petite remarque anecdotique, la personne âgée, interviewée vers la fin, celle qui remarque l’impasse du mot « Vilaine » mais accepte assez bien celui de ce baptême, est notre ex voisine. Elle vivait juste en dessous de chez nous. Cela m’a fait plaisir de la voir, il y a plusieurs années que je ne l’ai rencontrée : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Les-habitants-d-Ille-et-Vilaine-deviennent-des-Bretilliens-C-est-une-blague-_40771-2204526-pere-bre_filDMA.Htm
Curieux : en lisant, ça fait « bretelle » et « aliens » !!!!
Bon courage ! ( . . )
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Aaaaaaaaaaah Gwladys avait raison : c’est un nom d’extraterrestres !
🙂
Merci pour ces informations Fanny ! Le lien vers Ouest-France est excellent.
Quant à l’Ille et Vile Hyène, il y a un petit animal qui se cache là dedans, déjà que soit disant la Vilaine n’était pas belle et gênait nos consœurs et confrères…
Ah, la Vilaine est très belle, il n’y a qu’à parcourir ses berges pour le voir et les hyènes, j’aime bien comme « petit animal ». Connais-tu ce monsieur qui joue avec : http://www.annagaloreleblog.com/2010/09/30/kevin-richardson/ ? Un régal !
anti, Breizh Vile Hyène
Mais ils s’appelaient comment avant ?
Bonjour,
Être ou ne pas être bretillien ?…
Dans tous les cas, vous nous aideriez beaucoup à y voir un peu plus clair en répondant au grand sondage qui est au bout de ce lien, et si possible en le diffusant :
http://etreounepasetrebretillien.org/
Pour les plus motivés, on en cause plus à fond par ici :
http://etreounepasetrebretilillien.wordpress.com/
Cordialement
patrick.jehannin@gmail.com
« etreounepasetrebretilillien.wordpress.com doesn’t exist » mais pour le sondage, c’est fait 😉
Patrick Jehannin ? Vous êtes de la famille de Philippe Jehannin de PlayPopSongs ?
Merci pour le sondage.
Oui, désolé : il y avait une faute de frappe :
http://etreounepasetrebretillien.wordpress.com
et oui aussi : c’est mon fils ainé !…
Je me disais bien que votre nom ne m’était pas inconnu. J’ai fait mes études à Zola. J’étais dans la classe de Gwendal L. donc forcément, je connaissais Philippe ! Je le revois encore sur arriver avec sa mobylette chez Gwendal qui l’attendait avec une bombe à eau… 😉 Je suis très heureuse pour lui qu’il ait créé sa boîte de musique. A l’époque, il jouait déjà du piano et Gwendal lui apprenait la guitare.
Stéphanie
Le monde est petit !… 😉
Au fait, ça ne s’écrit pas Brétillien, mais Bretillien… c’est tellement plus logique !
Le monde est petit !… 😉
En effet ! D’autant plus que j’ai quitté Rennes depuis près de 20 ans…
Au fait, ça ne s’écrit pas Brétillien, mais Bretillien… c’est tellement plus logique !
Hum… Ne me prononce pas… Ah si ! C’est encore plus moche !
Puisque la question des noms semble vous intéresser, je ne sais pas si vous connaissez ce petit bijou :
Ne touchez pas aux noms des rues par Camille Jullian de l’académie française, membre de la commission du vieux Paris.
Il s’agit du verbatim d’une conférence donnée à l’Hôtel de ville le 27 janvier 1923 à l’occasion du 25e anniversaire de la commission du vieux Paris.
Le texte entier est disponible gratuitement en ligne à cette adresse :
gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56775149
J’entends ne parler ici qu’en historien, curieux des choses du passé, désireux de rafraîchir de vieux souvenirs. Le point de vue administratif m’est complètement indifférent. Entre l’histoire et l’Administration il ne peut y avoir partie liée. Si l’historien imposait ses intentions ou ses regrets, nous aurions encore le Grand et le Petit Châtelet, la Truanderie et le charnier des Innocents : ce qui exposerait l’Administration à de grandes et légitimes colères. Séparons donc nos domaines. Laissez-moi parler en toute franchise, sans égard pour les nécessités du jour ; et que nos Administrations agissent en toute liberté, sans égard pour les caprices du passé.
Je désire donc, au nom de ce passé, qu’on ne change jamais un vocable de rue, qu’on le laisse tel que les générations disparues l’ont créé, transformé, déformé même. Pour moi, le nom d’une rue est comme celui d’une ville, comme celui d’une famille ; il est l’oeuvre du temps, qui l’a façonné pour celui qui le porte ; il a pris ses racines sur le sol ou dans la famille, il faut l’y laisser, il ne nous appartient plus. »