YouTube vient de fermer hier une chaîne de vidéos alimentée depuis cinq ans par un aficionado espagnol, Pablo Lopez Riobo.
Un porte-parole de YouTube a expliqué au journal El Mundo que les raisons en sont très simples : les conditions d’hébergement de vidéos sur YouTube excluent tout type de violence. Nul besoin d’un préavis pour les supprimer.
Il a ajouté que cela s’appliquait également à d’autres activités tout aussi nocives, comme « la maltraitance animale, la consommation de drogues ou la fabrication de bombes » (on appréciera la comparaison…)
Ces règles sont les mêmes pour tous les pays de la planète, elles n’ont rien de spécifiques à l’Espagne.
Il est donc tout-à-fait possible de signaler à YouTube, en France aussi, toutes les vidéos de corrida que l’on souhaite voir supprimer. Elles le seront « si des usagers le demandent ».
Un point de vue tout-à-fait intéressant de Jean-Luc Bernard, vu sur Facebook :
Que chacun/e d’entre nous se souvienne, comment, à la suite de quoi, pourquoi, il / elle a été interpelé, horrifié, submergé par la colère et s’est engagé pour en finir avec cette barbarie…
S’il n’y a avait pas eu les images montrant la réalité, la vérité de la corrida (tortures et massacres) il n’y aurait pas (autant) d’opposition à ce jour. Une opposition grandissante parce que nous partageons, diffusons au plus grand nombre les images que nous connaissons. Une opposition qui gène les adeptes de cette pratique.
Il n’y a qu’à constater leur rage, leur négation de ces images-là, il n’ y a qu’a constater leur rage, et l’incrédulité des enfants qui les accompagnent, de se voir traiter de « tortionnaires ».
Ces images-là nous ont sortis de notre léthargie ambiante, elles réveillent et révoltent les consciences, elles nous ont fait sortir de notre confort sociétal pour marcher jusqu’aux arènes et dire BASTA, maintenant on sait ce que vous faites et c’est fini !
Si ces images-là disparaissent, et avec elles les images édulcorées qui font tant plaisir aux praticiens de la torture, si toutes les images de la corrida disparaissent, alors nous laisserons de nouveau, insidieusement, petit à petit, le champ libre au retour et à la ré implantation de cette barbarie commise trop longtemps dans le secret des initiés… et à toutes les barbaries car la liberté d’expression et particulièrement de l’outil « image », est devenue dans le monde moderne, le plus grand vecteur de l’information, de l’indignation, de la révolte, de la colère et de la remise en marche avant de la civilisation.
Je suis contre la censure des images quand elles dénoncent la barbarie , la cruauté de l’humain…