Nous vous avons souvent parlé des talents culinaires de Gwlad. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que plus ça va, plus elle s’améliore. Son grand truc (et celui qu’on préfère), c’est la pâtisserie. Non seulement elle fait un gâteau au chocolat qui supplante tous les autres (même celui que fait sa maman et qui est déjà divin), non seulement elle peut lancer comme ça à l’improviste une grande platée de crêpes (quasiment tous les matins où son chéri est là), mais elle s’est mis en tête de faire aussi des chocolatines.
A-ha ! J’en entends d’ici qui disent : « Hein ? C’est quoi les chocolatines ? » et d’autres qui ajoutent : « On ne dit pas chocolatine, on dit pain au chocolat ». Je ne me lancerai pas dans ce débat théologique délicat. Moi, je suis du Sud et, dans le Sud, on dit chocolatine. Pain au chocolat, c’est les gens du nord, vous savez, ceux qui vivent au-dessus d’Avignon. Certes, de trop nombreuses boulangeries du Sud appellent leurs chocolatines des pains au chocolat, reculant devant l’envahisseur venu du froid. Mais bon, on le sait bien, nous, qu’on dit chocolatine.
Aucune raison d’en débattre, en fait. C’est chocolatines et pis c’est tout.
Gwlad a donc fait des chocolatines. La première fois, le goût était parfait mais la forme pas vraiment aux standards du domaine. Disons que ça ressemblait à des jolis rouleaux très fins avec du chocolat à l’intérieur. Délicieux, cela dit. Pour sa seconde tentative, Gwlad a fait un grand pas en avant : ses chocolatines avaient une tête de chocolatine. Et en bouche, elles sont parfaites.
Padmé a veillé à ce que personne n’en pique. Non, mais.
Très belle journée à vous
Ça me fait penser à la façon de dire dans le Pas-de-Calais : on dit « petit pain au chocolat ». Quand j’allais dans d’autres régions on me regardait bizarrement en me reposant la question sans l’adjectif « petit ». Et je répondais « oui » étonnée.
Mais dans mon esprit ; c’est tellement lié que le plaisir dans manger un, c’est de dire « un-petit-pain-au-chocolat » et laissant « Petit » dans ma tête maintenant.
Les mots gardent toute la saveur de nos gourmandises.
Mmmmh, ça fait saliver 🙂
Oui, toutes ses dénominations ont en commun d’exprimer la douce gourmandise et de rappeler l’enfance, c’est vraiment très agréable !
Ah la chocolatine! Une pensée pour mon tonton Charly qui a commencé dans la chocolatine avant de créer les guinettes à l’Armagnac et puis, grâce à une erreur d’aiguillage de sa machine de fabrication, il a crée les fameux sarments du Médoc qui ont fait le tour du monde!
Gwlad, le chocolat, c’est un métier merveilleux et tes chocolatines, si je le pouvais, je lécherais mon écran d’ordinateur 😉
Ah ! c’est ton tonton, Valentine, qui a créé les sarments du médoc ! Quel régal ! Toutes mes félicitations à ce grand monsieur !
« il a crée les fameux sarments du Médoc qui ont fait le tour du monde ! »
Waouh ! La classe le tonton !!!
anti, maman trop fière de sa fifille aussi !
Oh ! Padme, tu es trop modeste pour ne pas dire que tu as mis la patte à la pâte.
Graous graous.
En fait, peu de temps après, il a mangé une quiche avec gourmandise. C’est dire si la pâte, il aime y mettre plus que la patte 🙂
Hier j’ai eu la chance de gouter aux petits pains au chocolat de Gwlad (en Bretagne aussi on disait ça), et je confirme c’était très bon.
Je suis admirative de Padmé qui reste devant le plat sans toucher, c’est pas kéké qui ferait ça.
Super l’histoire des sarments, bravo au tonton !
Je repars aussi sec, c’est trop dur de résister chez vous !
Bravo pour Gwlad !