Dimanche après-midi avait lieu le grand loto annuel des Chats Libres à Bouillargues, près de Nîmes.  Nous vous en avions parlé lors de la préparation des lots qui s’est tenue chez nous il y a un peu plus d’une semaine.

L’évènement a attiré un public très nombreux. La salle, pourtant immense, était pleine à craquer. Derrière le bar se tenaient, entre autres, Fabrice et Delphine. Il y avait également deux stands où l’association vendait des boissons, pâtisseries, bonbons et autres tartes salées ou sucrées.

Avant que ça commence, Anti a fait le service dans la salle, très professionnelle avec son plateau chargé à ras bord.

Il faut dire qu’elle a passé son enfance dans un café et qu’elle a aussi bossé comme serveuse dans un bar à une période de sa vie. Elle n’avait pas perdu la main. Comme elle passait près de moi, je n’ai pas résisté au plaisir de la draguer en lui demandant à quelle heure elle terminait. Hé ben, ça a marché, mais chut.

Le nommeur – celui qui annonce chaque numéro – a ouvert les festivités vers 15h. Si vous avez déjà assisté à un loto, vous savez que l’un des plaisirs de ce jeu, c’est de guetter les jeux de mots plus ou moins farfelus que le nommeur va utiliser tout au long des tirages.

Parmi les grands classiques, du moins dans le Sud, il y a « les envahisseurs… 75 » ou « la queue en l’air… 6 » ou encore « le médicament… 51 » (pour le pastis) ou enfin « un Louis… 16 ». Vous voyez le genre.

A un moment, voilà que pour la première fois sort le numéro 34. Le nommeur lance « L’Hérault tique… 34 ». Delphine, qui n’a pas du tout fait le lien avec le numéro du département, se tourne perplexe vers Fabrice : « C’est quoi, comme position, le 34 ? »

Il explose de rire, se tourne vers moi et me répète ce qu’a dit Delphine. J’explose de rire, je me tourne vers Anti qui est à deux pas et je lui répète la même chose. Elle explose de rire, etc. En quelques secondes, on était une bonne douzaine à se marrer.

Ensuite, Fabrice et moi, on s’est ingéniés à décrire à Delphine ce que pouvait bien être la position en 34.

Bon, elle avait compris entre temps mais quand même. Quand le 69 est sorti, le nommeur n’a fait curieusement aucune allusion graveleuse, mais on était tous morts de rire.

Delphine s’est promis de proposer un 34 à son chéri le soir même. Il faudra qu’elle nous raconte – non pas ce qu’ils ont fait, mais ce qu’il a bien pu comprendre.

Très belle journée à vous