Manuscrits en attente, courrier (très sympathique au demeurant, en attente : désolée Mme Biard ! Je n’ai pas encore eu le temps de vous répondre pour l’instant !), téléphone enseveli, compta en retard…
Hier soir, je me suis endormie épuisée et mécontente de moi et forcément, je me suis réveillée de même. Pourquoi ? Parce que j’ai été faible. Parce que j’ai une fois de plus cédé et perdu un temps précieux pour rien. Oh je sais qu’il ne faut pas !!! Mais quoi donc ? Céder à la pression de certains auteurs chronophages qui me demandent « juste » mon avis. J’ai lu. Eh oui, encore, à point d’heure !
Rien que dans la journée de lundi, deux personnes m’ont demandé cette faveur. Comme vendredi dernier, comme le jour précédent et encore le jour d’avant…
Mesdames et messieurs les auteurs, je voudrais vous poser quelques questions.
Qu’est-ce qui vous fait penser qu’après une journée de 10 h de travail, j’ai plus envie de passer encore 2 ou 3 heures à vous lire et ensuite encore prendre du temps pour vous donner juste mon avis plutôt que de me reposer ou d’essayer de passer un moment avec ma famille ? Si au moins vous me donniez envie ! Si au moins vous vous donniez un peu de mal ! Mais combien de manuscrits je reçois bourré de répétitions, de lieux communs, mal structurés et truffés de fautes ! De grâce, passez au minimum le correcteur de Word ! Et puis, si vous voulez vraiment écrire à long terme dans votre vie : achetez-vous un correcteur professionnel, il y en a de très bien à moins de 100 €, je donne même le lien sur mon site.
Ah ! Mon site ! Avant de me contacter, combien d’entre vous se sont donné la peine de le lire ? Pas beaucoup si j’en crois les « Bonjour Monsieur, j’adore ce que vous faites ». Avant de me contacter, combien d’entre vous ont lu un des livres que j’ai publiés ? Combien en ont acheté ? Que savez-vous de mon travail ? De la qualité de l’objet livre ? Que savez-vous de la ligne éditoriale de ma maison d’édition ?
Quand vous vous adressez à une maison d’édition, ayez la politesse de commencer par « Bonjour« , finissez par un petit mot gentil et évitez les phrases à l’impératif, je vous jure que cela fait très mauvais effet. Cela arrive plus souvent que vous ne le croyez malheureusement. Si vous recherchez un éditeur, la démarche est la même que pour la recherche d’un emploi : vous devez exprimer clairement vos motivations pour être publié dans une maison d’édition en particulier.
Évitez les raisons comme celle-ci : « Parce que je préfère que ce soit vous qui dépensiez de l’argent en publicité plutôt que moi » (phrase tristement entendue…). À propos d’argent, sachez qu’un éditeur quand il n’est pas Gallimard ou Actes Sud est une personne qui vit très modestement. Si, une fois les centaines d’euros de charges mensuelles payées (téléphone, internet, comptable, charges sociales, assurances, mutuelle, RSI, frais bancaires, loyer le cas échéant, droits d’auteur à reverser, imprimeur, fournitures, etc.) il lui reste encore quelque chose, son salaire sera plus proche du SMIC que de celui des patrons du CAC 40. Et surtout, il est difficile de savoir d’un mois sur l’autre si on pourra simplement se verser un salaire. Dans ce contexte, vous comprendrez que j’invite les auteurs qui arrivent en pensant qu’ils vont vendre des milliers d’exemplaires à se renseigner auparavant sur la réalité du marché du livre avant de frapper à ma porte.
Ne pensez pas qu’envoyer votre manuscrit par mail est plus pratique pour nous éditeurs. Nous n’avons pas le temps d’imprimer des centaines de pages à longueur de journée, sans parler des frais que cela représente en papier et en encre. Qui plus est, après avoir passé une journée à travailler la plupart du temps devant un écran, nous n’avons pas du tout envie de lire encore plusieurs heures sur un ordinateur.
Dernière chose, quand il est écrit sur le site internet, dans la rubrique contact où vous êtes allé chercher l’adresse de la maison d’édition : « Uniquement sur rendez-vous », ne venez pas à l’improviste ! Cela vous évitera de donner une très désagréable impression en tombant à un moment inadéquat (pendant les rares vacances que je prends par exemple, le lendemain de Noël, pendant un rendez-vous, pendant une intense séance de correction dans laquelle je peine à me replonger après avoir été interrompue, etc.)
Bref, sachez respecter votre interlocuteur.
Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Ce soir, je vais relire le merveilleux ouvrage de Louis Dubost « Lettre d’un éditeur de poésie à un poète en quête d’éditeur » qui commence ainsi :
« Il peut paraître singulier qu’un éditeur ne souhaite pas nécessairement recevoir de manuscrits. C’est pourtant la réalité de 99 % d’entre eux, le 1 % restant étant demandeur pour des motifs plus pécuniaires que culturels. »
Et plus loin : « Cher poète,
J’ai bien reçu votre manuscrit. Je vous remercie, mais je ne sais qu’en faire. En effet, depuis plus de vingt ans, je n’édite que les manuscrits que je sollicite moi-même, et mon programme est bouclé pour les trois ans à venir. Le problème essentiel d’un éditeur de mon petit acabit n’est pas de trouver des auteurs, mais des… lecteurs.
En outre, ce que vous me proposez est trop éloigné de ce que j’aime lire et éditer. Il vous aurait été utile de vous acclimater à mon catalogue avant de faire votre envoi, de lire abondamment les livres déjà édités et comparer avec vos propres écrits, vous intéresser à l’activité de l’éditeur, enfin ! de bien comprendre que si j’édite dix livres par an, je ne peux pas (d’un point de vue strictement économique) en éditer un onzième, à moins que le lectorat ne s’élargisse, ce que la conjoncture bien morose ne laisse guère espérer.
Ci-joint, vous trouverez un opuscule : Lettre d’un éditeur de poésie à un poète en quête d’éditeur, où vous en apprendrez davantage sur ma politique éditoriale et puiserez quelques conseils que j’ai l’outrecuidance de croire plutôt pertinents. Et surtout, n’hésitez pas à suivre la sage suggestion – qui amène des résultats positifs – de plusieurs écrivains réputés (Camille Laurens, Paule Constant… entre autres) : envoyez votre manuscrit à l’éditeur dont vous possédez le plus d’ouvrages dans votre bibliothèque ; cela témoigne que vous l’appréciez ! Que vous vous reconnaissez dans les écrivains qu’il édite. Et que, par conséquent, ce que vous écrivez correspond a priori au « climat » du catalogue de cet éditeur.
Bien cordialement,
Louis Dubost,
Directeur des éditions. »
Ce livre, je vous le recommande mesdames et messieurs les auteurs qui cherchez un éditeur, vous y apprendrez bien des choses et cela vous permettra de remettre le rapport auteur-éditeur là où il devrait toujours être : au niveau de l’humain.
J’ai dit.
anti
____________________________
Louis Dubost « Lettre d’un éditeur de poésie à un poète en quête d’éditeur » éd. Ginkgo, coll. Idées fixes, 125 p., 7 €. Existe en Ebook.
..je n’arrive pas à lire les notes, elles m’apparaissent coupées par les bandes à droite.. grrr comment faire?
sinon çà à l’aire intéressant..
Génialement écrit et bien envoyé ! Un régal !
J’ai été, plus d’une fois, la bouche bée en commençant à lire un nouveau manuscrit non pas parce qu’il était prenant mais parce qu’il comportait plus de vingt fautes d’orthographe par page (j’avoue que dans ce cas, je laisse tomber dès la deuxième page).
Un auteur qui juge inutile de retirer les fautes les plus grossières de son manuscrit avec un simple correcteur orthographique montre qu’il n’a aucun respect pour ses propres écrits. Si lui ne respecte pas son propre texte, comment peut-il croire que d’autres vont le respecter ?
Non mais là Anna, le pire n’était pas les fautes… c’est dire… Il faut solliciter les amis, les connaissances pour faire relire un premier jet avant de l’envoyer à un professionnel, ne serait-ce que pour vérifier qu’il a du sens. Que les 50 pages ne sont pas une succession de phrases mises bout à bout, sans lien entre elles ;-(((
Sapotille ? Je t’ai envoyé le texte par mail 😉
Eh ben! Bien envoyé. A bon entendeur…….
Je n’imaginais pas la tâche si ardue et les gens aussi imbus d’eux-même!
Oui, oui, Anti, j’oubliais l’essentiel, zone d’évidence ! Il faut aussi que le manuscrit raconte quelque chose d’intéressant pour quelqu’un d’autre que son auteur 😉
Mais tout de même, ce même auteur augmentera considérablement ses chances d’être lu si son texte est simplement écrit sans fautes.
Cela dit, celui que tu m’as montré ce matin accumulait les deux problèmes : enfilade de lieux communs + fautes d’orthographe à chaque ligne ou presque (sans parler des virgules mises n’importe où dans le texte). J’ai arrêté au début de la page 2, c’était insupportable.
« les gens aussi imbus d’eux-mêmes »
Alors là, c’est effectivement inimaginable ce que certains (pas tous, fort heureusement) sont capables de dire. Le plus fort qu’on ait eu : « Donnez-moi une bonne raison de vous choisir comme mon éditeur ». Là, le monsieur est reparti aussitôt avec son manuscrit entre les jambes, si je peux me permettre cette image. Il lui avait visiblement échappé que c’était plutôt l’inverse qu’il était en train de rechercher.
« Eh ben! Bien envoyé. A bon entendeur…….
Je n’imaginais pas la tâche si ardue et les gens aussi imbus d’eux-même! »
Heureusement, tous les auteurs ne sont pas comme cela, mais… il faut bien reconnaître qu’il y en a pléthore !
Dans la série aide à autoédition :
« Ah mais votre devis est trop cher là. Voyez-vous moi, je ne veux que 50 exemplaires et si je veux me faire 8 € de bénéfices par livre, il va falloir que je le vende tel prix et là, personne ne va me l’acheter ». Ben voyons ! Comme vous voulez monsieur, vous, c’est vous faire 8 € de bénéfices en imprimant une toute petite quantité de livres (coût de production et de réalisation énormes), d’autres c’est de donner aux Restos du Cœur ou à une association caritative, avoir des lecteurs, rencontrer des personnes, etc.
Ben adieu 😉
D’ailleurs, ceux qui font preuve de politesse, de conscience professionnelle et d’humanité se démarquent tout de suite du lot et là, c’est banco 😉
Si je comprends bien Anti (avec majuscule tout de même), je t’envoie un mail bourrés de fautes, inintéressant et je t’enjoins de le publier en faisant de moi un millionnaire, tu refuses Monsieur? Pffffff, tout fout le camp 🙂
t’as vu? j’ai commencé pour les fautes 🙂
Yo ! T’aa mer en strinegue !
Mdrrrr Bali ! Tu as très bien résumé l’affaire !
Cet après-midi, en pleine corrections, téléphone.
– Oui, bonjour, c’est monsieur… Elle est où votre rue là parce que je ne la trouve pas !
– Bonjour. Vous voulez passer là, maintenant ?
– Ben oui, je préfère vous remettre mon manuscrit en main propre.
– Ah. C’est que je ne reçois que sur rendez-vous. Je n’aurai pas de temps à vous consacrer, j’ai encore plus d’une centaine de pages à corriger d’ici ce soir.
– Ah…
Et voilà… Qu’est-ce que je vous disais !
Hihi, et bien nous, nous avons écriture de chat, un peu pattes de mouche aussi, et cherchons seulement les litières.
Graous graous.
Coucou les minous 😉 Pourtant, certains chats écrivent. La preuve : http://www.annagaloreleblog.com/2012/05/22/comment-manger-toujours-plus-par-michel-plee/
Étude de cas concret :
Voici donc le message envoyé à un auteur qui m’a demandé mon avis :
« Bonjour Madame,
Comme promis, j’ai regardé votre manuscrit hier soir. Je vais donc vous donner mon avis puisque vous l’avez sollicité. Je dois vous dire, sans animosité aucune, que j’ai été déçue. En effet, il y a tellement de fautes* de langue que je pense que le correcteur orthographique de Word n’a pas été passé. Ceci met dans de mauvaises conditions pour lire, je ne vous le cache pas. Par ailleurs, je m’attendais, d’après nos conversations téléphoniques, à un opus d’une psychothérapeute dans lequel l’auteur s’adresserait à des lecteurs, avec bienveillance et en parlant concrètement. Or, je n’ai lu que des lieux communs dans les phrases qui se succèdent les unes après les autres sans lien entre elles. A vrai dire, j’ai eu l’impression de lire des notes de lecture des ouvrages figurant dans la bibliographie, ce qui est d’ailleurs le cas puisque vous reprenez quasiment mot pour mot au moins une phrase de Winnicott :
« Ils peuvent aider à protéger la mère et le bébé contre tout ce qui tend à s’immiscer dans le lien existant entre eux, ce lien qui constitue l’essence et la nature même des soins maternels »
« Le rôle du père est de protéger la relation entre la mère et l’enfant, (…), mais il peut aussi protéger la mère et le bébé contre tout ce qui peut s’immiscer entre eux et permettre à la femme de se détourner de l’extérieur pour se tourner vers le bébé. »
Dans l’état actuel des choses, je ne puis accepter votre manuscrit. Je vous suggère de prendre le temps de le retravailler afin d’en faire un réel outil de communication à la hauteur de vos espérances.
Vous souhaitant bonne continuation,
Cordialement,
Stéphanie Lahana »
* 501 fautes sur 754 phrases
Réponse de l’auteur reçue ce matin :
« Comme vous voulez. Sans rancune. Ma fille qui est avocate l’a lu avant
vous. Et je ne doute absolument pas de mes aptitudes reconnues par
d’autres notamment Jean Michel Dethy écrivain et psychanalyste à
Bruxelles. Le langage psy est un langage particulier et je suis belge.D’ou
je peux comprendre que vous ayez eu des difficultés à me lire.
Lisez Freud et Lacan et vous me comprendrez mieux.
Je tiens compte de votre appréciation je modifierai mon texte afin qu’il
soit compréhensible par tous et le proposerez à d’autres.
Continuez à lire des romans .Je ne m’étonne plus que vous ayez
interrompu vos études de psy.
Bien cordialement. »
Que voit-on ?
1 – Pas de bonjour.
2 – Pas de merci pour le temps passé
3 – Un problème assez classique : l’incapacité de faire le distingo entre son ego et son travail.
Je donne un avis critique sur un manuscrit, l’auteur lit que je remets en cause ses aptitudes professionnelles ?!!!
4 – Problème de mauvaise foi : le manuscrit m’a été présenté comme un outil de vulgarisation pour aider les parents, mais il faudrait avoir lu Lacan et Freud pour le comprendre… Cherchez l’erreur (J’ai lu Lacan et Freud au demeurant, j’ai une maîtrise de psychologie).
Voilà, mesdames et messieurs, des erreurs de communication à ne pas commettre si vous souhaitez un jour être édités.
Un autre exemple.
Même situation : manuscrit avec fautes, pbs divers signalés à l’auteur. Réponse professionnelle de l’auteur dont je n’hésite pas à communiquer le nom car elle a de l’avenir, c’est sûr, en prenant les choses à bras le corps :
« Chère Madame Lahana,
Merci pour vos précieux conseils, qui me permettent de m’améliorer en repartant de la base. Le récit ( qui est un roman) est auto-édité par Thebookedition , et la couverture est la couverture par défaut de la collection » plume au bout des doigts ». Je ne manquerai pas de corriger mes résumés et présentations et de retravailler ma couverture par Photoshop pour qu’elle donne envie de lire le roman et corresponde mieux à son contenu.
Une fois la maquette remodelée, je ne manquerai pas de m’enquérir sur l’actualité de l’auto-édition et de visiter les liens de votre site.
Bien à vous
Melle Boissinot Stéphanie »
Vous voyez la différence ? Ben voilà.
Dans les deux cas, on parle d’un objet (manuscrit qui deviendra livre) qui doit être présenté à un public, donc que l’on se doit de réaliser du mieux possible compte tenu du partage à venir envisagé, mais les réactions sont diamétralement opposées.
Edifiant ! Une démonstration parfaite.
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, la réponse de la première personne (celle qui est impolie) est – à nouveau – parcourue de fautes. J’en ai trouvé 7 sur 10 phrases, elle maintient sa moyenne de façon remarquable. Mais il faut probablement avoir lu Lacan et Freud pour comprendre à quel point tout cela est bien écrit puisqu’elle a une fille avocate (quel rapport ? aucun) et qu’elle connait un autre psy qui la trouve très bien (quel rapport ? aucun).
« je suis belge.D’ou »
– On met un B majuscule à Belge lorsqu’il s’agit de la nationalité et non de l’adjectif.
– On met toujours un espace après le point.
– On met un accent sur le u à « où ».
« votre appréciation je modifierai »
– On met une virgule entre « appréciation » et « je », les deux parties de la phrase concernant deux actions différentes.
« et le proposerez à d’autres »
– C’est « je » qui est le sujet de la phrase, donc « proposerai » et non « proposerez ».
« des romans .Je »
– On ne met pas d’espace avant un point.
– On met toujours un espace après un point.
De plus, elle s’accroche au fait que nous aurions eu du mal à la lire tellement c’est complexe et en plus belge (drôle d’argument), alors que c’est tout l’inverse : ses phrases ne posent absolument aucun problème de compréhension tellement elles sont d’une banalité affligeante. C’est d’ailleurs ce que lui dit Stéphanie – une succession de lieux communs (genre : la future mère se sent dans un cocon, le futur père découvre son nouveau rôle, bref des révélations psychanalytiques bouleversantes).
Il suffit de lire Biba pour y trouver des articles largement plus profonds sur la question.
Bien envoyé Madame mon éditrice !
La première je ne vois pas pourquoi elle t’a envoyé le manuscrit si elle a ses côtés des personnes plus compétentes que toi, sa fifille avocate et l’autre Monsieur bien connu , elle aurait du s’adresser à eux sans passer par toi mdr mdr.
Excellent, Zaza ! Mdr !
C’est dingue ce problème qu’ont les gens à communiquer!Je le remarque des dizaines de fois par jour. Que tu communiques un conseil, un ordre, une suggestion, une remarque et aussitôt entre en ligne toute une succession de sentiments: vexation, justification, explication, incompréhension, attaque personnelle, alors qu’il suffit juste de s’en tenir à la signification des mots!!!
Et dire qu’il y a des boîtes qui dépensent une fortune à dispenser des cours de communication à leur personnel!
Il y a beaucoup à dire sur le sujet……
Eh oui… L’avantage est que celles et ceux qui savent communiquer remporte la manche 😉 Le tri se fait tout seul. Si on ne luttait pas contre ça, finalement, ce serait presque reposant. A méditer (je retourne à mes philosophes moi !)
Je viens de lire ce matin sur la page officielle de Patricia Darré, auteur du livre à succès « Un souffle vers l’éternité » un petit coup de gueule, semblable au mien :
« Un souffle vers l’éternité – Patricia Darré (Page Officielle) http://www.facebook.com/pages/Un-souffle-vers-l%C3%A9ternit%C3%A9-Patricia-Darr%C3%A9-Page-Officielle/171487372951441?ref=ts&fref=ts »
Patricia » voudrait simplement que ceux qui la harcèlent aient lu le livre avant de lui poser par téléphone , par mail ou par courrier, des questions dont la réponse est clairement exposée dans le premier ouvrage… Faut -il que je retranscrive des extraits du livre dans des courriers individuels? Si on vient sur la page FB d’un bouquin, n’essaie-t’on pas de le lire avant d’interpeler l’auteur? cela me semble élémentaire… »
Décidément ! C’est dans l’air !!! Ce qui est intéressant, c’est que là, c’est l’auteur qui est confronté au même problème de bienséance avec les « lecteurs ». Mesdames et messieurs, s’il vous plaît, gardez à l’esprit que vous vous adressez avant tout à une (ou des) personne(s) qui, elles aussi, vivent dans des journées de 24 h et qu’elles ont elles aussi une vie bien remplie. Demander un service ne vous dispense pas de considérer autrui, bien au contraire et ne nous en voulez pas si on ne peut pas vous répondre et ne nous en voulez pas si la réponse ne vous convient pas ou alors demandez-vous avant si vous êtes prêt à l’entendre.
Bon courage à tous.
Excellent !
Sur le lien concernant Patricia Darré, j’y lis aussi ceci au sujet de sa secrétaire :
« Soyez gentils de ne pas inonder Anissa Naama , qui s’occupe d’organiser conférences et signatures chez Michel Lafon, de vos requêtes et demandes d’aide personnelles!
La pauvre croule sous les lamentations et ne peut rien y faire!
Anissa travaille pour organiser des rencontres publiques et littéraires, pas des consultations!
Merci de bien vouloir faire preuve de compréhension et de réserve! »
Les gens ne voient pas plus loin que « le bout de leur nez » !
oula… bah moi déjà je ne mets pas les apostrophes… 🙁 . J’fais des fautes… 🙁 . Et je voulais justement t envoyer un de mes poèmes et mon dessin fait à l âge de 6 ans ( un joli mouton avec du coton hydrophile… ) bah je vais m abstenir 😉
Mdrrrr ! Ben non, toi tu peux 😉
Dans la même veine, je suis tombée ce week-end sur ceci :
http://www.soins-alternatifs.ch/redactionnel/detail.php?ref=92
Ce livre «Nouveau guide des Guérisseurs de Suisse romande» apporte de nouveaux portraits et témoignages, ainsi qu’un répertoire actualisé des guérisseurs ayant donné leur accord pour être mentionnés ! J’apprécie particulièrement les réajustements et précisions mentionnées d’une manière claire, simple et précise.
Il me semblait important de préciser que les guérisseurs sont des êtres humains qui ont leur vie privée et qu’il est souhaitable d’éviter certains abus au niveau du dérangement, du respect et de la gratuité ; ce qui a provoqué le départ de certains guérisseurs et faiseurs de secret du répertoire.
Personnellement j’aimerais apporter les précisions suivantes et là, je pense parler au nom de certains de mes confrères et consœurs. S’il vous plait…:
Envisagez la gravité de votre problème de santé avant de nous déranger un dimanche, un jour férié et parfois en pleine nuit !
Évitez des injures si vous n’obtenez pas de réponse immédiate à votre appel. Nous sommes peut-être en séance de soin ou en repos bien mérité pour nous recharger, nous ressourcer et mieux vous servir.
Évitez de laisser un message sur notre répondeur pour être rappelé. Téléphonez à nouveau. La possibilité de déposer un « message réponse » est mise à la disposition des consultants dont nous attendons un feedback, un suivi. Nous précisons que la facturation des appels vous concerne tout comme celle des SMS.
Évitez une immobilisation de notre temps pour répondre à vos nombreux mails et courriers. Merci de prendre rendez-vous, que ce soit pour une consultation, un entretien par téléphone, via Internet ou un autre moyen de communication.
Vos menaces et injures à notre encontre vous appartiennent ; gardez-les. Nous sommes là pour intervenir à votre requête, vous guider et accompagner dans la guérison ; le miracle attendu et votre guérison viennent de vous.
Un «guérisseur» ou «faiseur de secret» n’a pas vocation d’être à votre disposition vingt-quatre sur vingt-quatre, sept jour sur sept et de plus… gratuitement ! Merci de respecter la mise à disposition et la rémunération de ces nouveaux «professionnels» qui se mettent à temps plein au service de votre guérison et de votre évolution.
Bravo Magali Jenny pour ce magnifique travail, ce nouveau cadeau au service de l’humanité.
Merci à toutes celles et ceux qui s’adressent à nous, nous font confiance et aux magnifiques témoignages que nous recevons en retour.
Bref. Éditeur, auteur, guérisseur, bénévoles d’association, même combat !
Certaines adresses peuvent être utiles pour la France car beaucoup de guérisseurs agissent à distance et gratuitement. Il est très utile, entre autre, d’avoir dans ses contacts l’adresse d’un faiseur de secrets qui agit sur les brûlures. Il faut savoir que chez nous, certaines adresses sont communiquées par l’hôpital. Chaque brigade de cuisine, lieu où l’on se brûle souvent, possède ses adresses.
Ces guérisseurs sont très sollicités et il est normal de respecter leur vie privée.
Il faut savoir que chez nous, certaines adresses sont communiquées par l’hôpital. Chaque brigade de cuisine, lieu où l’on se brûle souvent, possède ses adresses.
C’est super intéressant ! Merci pour ces précisions Valentine.