Depuis le haut des marches, je regarde le spectacle toujours beau et toujours différent des crépuscules du ciel d’hiver. Une vue paisible et riche… Je respire. Ma tête, ces jours-ci, est pleine de pensées qui s’entrecroisent.

J’ai beaucoup avancé sur mon projet de chroniques anti-corrida. Le manuscrit fait actuellement un peu plus de 180 pages. Les dernières d’entre elles ont été écrites au fur et à mesure de mes notes récentes sur le sujet, accompagnées de détails racontant dans quelles circonstances elles ont été conçues. Je crois que je suis en train de réussir à faire ce que j’avais envie de faire avec ce livre, raconter une histoire qui prend naissance, se développe, rebondit, monte en intensité comme un thriller, sauf que tout est vrai.

Dans la vie réelle, il n’y a pas de mot « fin » qui surgit à un moment donné. C’est donc à moi de décider à quel moment le récit va s’arrêter. Mon idée initiale était de terminer par une ou plusieurs victoires. La dynamique grandissante de notre combat les préfigure dans un horizon proche. Il est probable que je conclurai sur les deux jours de manifestation prévues à Alès les 11 et 12 mai prochains. Bien sûr, plein d’autres actions seront entreprises ensuite, mais ce sera pour d’autres notes de blog, d’autres articles, voire peut-être un autre livre.

En parallèle, je compile les dernières notes de blog qui vont former le cinquième volume annuel des Anna Chroniques. Pour lui, la date de fin est connue d’avance : c’est celle de l’anniversaire du blog, le 17 février. Oui, déjà cinq ans que ce blog existe, se développe, évolue, enregistre les bouts de nos vies que nous voulons partager en une autobiographie continue en temps réel. En contrepoint, lorsque je les relis, je vois tout le reste, les autres bouts, ceux dont nous ne vous parlons pas, parce qu’on ne peut pas (et on ne veut pas) tout vous raconter.

Et tout cela aussi forme une vue paisible et riche.

Très belle journée à vous