Avant-hier soir, ma cop’s m’a invitée au concert de Lou Douillon, dans la nouvelle salle de concert nimoîse : Paloma.
J’avoue que je ne connaissais pas vraiment et que l’album que j’avais écouté quand même une ou deux fois avant d’y aller ne m’avait pas convaincue (Tiki, eu égard à ton « Punk is not dead« , je ne pense pas que cela soit pour toi mon pauvre minou).
Tout d’abord, cela m’a permis de découvrir cette nouvelle scène locale. Si je trouve l’extérieur absolument horrible (vous pouvez vous faire votre propre opinion en regardant vous-même…), l’intérieur est assez bien pensé, notamment avec une sorte de patio qui permet de boire un verre en contemplant le ciel et les étoiles. La salle est agréable, l’acoustique sympa. Le seul truc qui cloche, en fait, ce sont les W.C. : on se croirait dans un hosto ou même pire, on se croirait dans un film de David Lynch ! Eraserhead, le retour !
En première partie, nous avons fait la découverte d’Harold Martinez. « …un aperçu saisissant et très original : mélange de country plaintive, folk déjanté et blues obsessionnel… une réussite portée par une voix habitée et une scansion incantatoire… » écrit Rock’n’folk ; un peu trop plaintif pour moi, limite geignard dans la voix et les paroles. La voix chevrotante comme Julien Clerc dans un mauvais anglais, j’ai eu un peu de mal ! A mon avis, il gagnerait à chanter dans sa langue. Ça lui donnerait un p’tit air de rock français, dans la mouvance Noir Désir, plus prononcé et salutaire. Et puis, je me suis demandée si le chanteur aimait son métier tellement il ne communiquait pas avec son public ! Au final, c’est assez désagréable de se retrouver assis là, devant une personne statique comme si on était devant un téléviseur. En plus, même si nous voulions écouter, les personnes à côté de nous et derrière nous (elles étaient venues en bande !) parlaient limite plus fort que la musique, complètement hystériques parce l’un des deux musiciens est leur cousin ou je ne sais quoi. Insupportables !
Harold Martinez – Fabien Tolosa – Paloma, Nîmes. Photo anti
Le plus quand même : la créativité musicale et un batteur génial : Fabien Tolosa. Eh oui, là, ça change la donne. Pêchu, complètement dans son truc, et son truc, c’est assurément la musique. Dommage que cela ne s’entende pas beaucoup sur le CD (Unchained Water – Harold Martinez, en écoute sur Deezer). Heureusement, ils sont aussi passés au Trans de Rennes et là, on fait la différence sur cette vidéo :
Et puis, Lou est arrivée. Souriante et visiblement heureuse d’être là. Un vrai rayon de soleil, so british avec sa tasse de thé.
Ce qu’il y a de particulièrement troublant, c’est sa ressemblance avec sa mère, Jane Birkin ! L’hallu ! Elle ressemblait aussi beaucoup à sa sœur Charlotte, perdue dans son grand manteau gris.
Musicalement, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé pour le coup, même si ça se laisse écouter. Je trouve sa voix un peu « verte » encore et la musique pas très recherchée. En revanche, je l’imagine très bien déchaîner les salles dans quelques années en nous faisant une reprise de « Horses » de Patty Smith ! Elle a une voix qui ferait absolument l’affaire.
En tout cas, tasse de thé ou pas, Lou Douillon est charmante, simple, communicante et j’ai passé un très bon moment à l’écouter !
On peut écouter Lou Douillon sur Deezer, en cliquant ici.
Merci copine !
A la prochaine !
anti
Ton compte-rendu est génialement écrit, on s’y croirait !
Oh ben merci ma bonne dame ! Venant de toi, c’est un beau compliment.
Lou, oui, est pas notre musique, hihi.
Ben moi, Lou Doillon, je l’adore. Comme sa mère, sa soeur, le père de sa soeur and so on… en fait ce que j’aime dans toute cette famille, outre leurs talents respectifs , ce sont leurs failles 😉
Très joli 🙂