Nous sommes en permanence reliés (Kasimir)

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Toutes les illustrations sont signées Clovis Perrin

A travers notre blog en général, et à travers certains articles en particulier, nous vous parlons souvent de l’interdépendance entre les êtres sensibles. Aussi, quand j’ai lu l’article de Kasimir ce matin, j’ai été émerveillée de sa façon de traiter du sujet.

Si vous avez lu son conte « Tobit » ce nouvel article est la réponse au problème géométrique posé dans l’épisode 5 :

« Pouvez-vous, sans soulever votre crayon du papier, tracer 4 lignes de telle sorte que les neuf points soient reliés entre eux ?

Ou pour formuler autrement la question : pouvez-vous tracer une ligne brisée qui passe par les neuf points en ne changeant de direction que trois fois ?

La solution est étonnante ! Elle présente une sorte de similitude avec notre vie psychologique… »

Je connaissais ce problème et sa solution, je l’avais lu il y a des années dans un roman de Bernard Werber. Il donnait une explication succincte de la solution :

« On est souvent retenu de trouver la solution parce que notre esprit se cantonne au territoire du dessin. Or il n’est nulle part indiqué qu’on ne peut pas en sortir. Moralité: pour comprendre un système, il faut… s’en extraire. »

Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, Tome IV.

La version de Kasimir est merveilleuse d’humanité et de douceur. Lisez plutôt :

tobit 40 D

Ça…

c’est vous !

Être neuf

Constellation qui vient de naître dans une des galaxies du monde.

Mais c’est aller trop vite.

Reprenons où nous en étions arrivés.

Je vous replace d’abord le cliché où l’on ne voit encore que la première étoile (bleue) de vos neuf futures étoiles .

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 Revoyons en détail ce qui s’est passé :

tobit-40-C.jpg

 

Le mystérieux rayon créateur, déboulant de la droite, a fait apparaître votre première étoile    :   1

puis a successivement, et secrètement, déposé un germe de pensée en 8 autres points :   2  3  4  5  6  7  8  9   ! avant de s’échapper.

Les trois points lumineux fushia  ZZ  vont bientôt devenir  invisibles.

Ils sont cependant toujours là, dont l’un au sein de vous même, et ils vous soutiennent dans l’être. Mais vous ne le savez pas. Vous croyez être seul dans le monde et que votre être se limite à vos neuf petits points.

Quelle erreur !

Vous êtes une manifestation (passagère) d’un flux vital foisonnant qui dépasse infiniment notre capacité de penser. L’énergie qui vous a créé, celle qui  forme le champ des étoiles, qui dispose les somptueuses draperies des couchers de soleil, cette énergie  ne cesse de vous parcourir. Vous êtes bien plus que vous-même.

* * * * * * * *

Comprenez-vous maintenant pourquoi nous ne trouvions pas la solution du petit problème de Tobit 5 ? C’est parce que nous sommes obnubilés par cette idée que nous sommes dans le monde seuls, isolés de tous les autres, rattachés à rien. Comme un carré de 9 points (un au centre, 8 autour) qui aurait son explication en lui même.

Pour trouver la solution, il fallait  sortir de nous mêmes car le carré nous représentait. Il fallait renouer avec des points hors de nous : imaginer ZZ I et ZZ 3.

 Il fallait nous rappeler que nous ne sommes pas des îles mais que nous sommes en permanence connectés à l’univers !

* * * * * * * *

C’est la même chose dans l’histoire de Tobit. La solution pour le père passe par des points en dehors de lui : par son fils, par Sarra, Gabaël, Ragouël… La solution pour Sarra passe par Tobie fils, mais pour qu’elle rencontre celui-ci il fallait Tobit père, Gabaël… Il fallait même les moineaux dans l’arbre de la cour ! Ils lui ont rendu un fier service, ces petits oiseaux  :  autant que l’ange. L’apparition temporaire de l’ange Raphaël n’est qu’une révélation  de l’existence de ces liens invisibles et permanents qui nous unissent, que nous ignorons, mais qui sont sans cesse actifs, et nous rendent solidaires les uns des autres. Même si nous pouvons nous croire enfermés en nous mêmes.

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 Je vous donnerai un autre exemple de cette solidarité  invisible sans laquelle notre monde humain ne saurait fonctionner ne saurait subsister. Ce sera cette fois un petit conte.

 

 * * * * * * * *

Alors ? Il écrit bien notre Kasimir non ? Quelle belle façon d’expliquer l’interdépendance et l’étroitesse de notre vision du monde le plus souvent.

Je vous invite à commenter cet article sur son blog, en cliquant ici.

Lumineuse journée à toutes les petites et grandes étoiles de vos mondes,

anti

 

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