Hier, vers 16h, après avoir encore bien avancé dans le manuscrit du Projet CRAC, j’ai eu un gros coup de barre. Aucun problème, me suis-je dit, une bonne petite sieste et hop, ça ira mieux. Sauf que…
Sauf que, une fois debout, j’avais froid. J’ai vérifié le chauffage, il était largement assez chaud. J’ai regardé ce que je portais et j’avais deux pulls superposés. Pas besoin d’avoir fait médecine pour faire un diagnostic.
J’avais pris froid. Voire même, j’avais pris frette (merci Lison de nous avoir appris ce mot, ça va rester ;-).
Bon, si on veut ergoter, l’expression « prendre froid » ne veut rien dire. Le froid n’est pas un truc qui s’attrape. Mais voilà, quand on a un peu trop froid, nos défenses naturelles s’affaiblissent et là, paf, une colonie de vilaines petites bêtes microscopiques en embuscade tente un coup d’état pour prendre le contrôle du corps.
Une seule solution : les faire rentrer chez elles. Or, elles détestent quand il fait trop chaud. D’où la fièvre, qui est le moyen simple de reprendre le dessus, même si on se retrouve à plat jusqu’à ce que ça se tasse. Mais pourquoi frissonne-t-on quand on a de la fièvre ? On devrait avoir chaud, non ?
Oui et non. Quand les bestioles vous envahissent, le système de protection de votre corps envoie un message au centre de contrôle de la température qui est dans votre cerveau. Il y répond en contractant tous vos vaisseaux, ce qui augmente votre température, et si ça ne suffit pas, il déclenche aussi des frissons pour activer vos muscles et ainsi produire encore plus de chaleur.
C’est d’ailleurs pour la même raison qu’on frissonne même si on n’a pas de fièvre à chaque fois qu’on a froid : réchauffer le corps en stimulant les muscles. Sinon, se laisser pousser les poils, comme les chats, mais c’est plus long.
Et donc, moi, hier, j’ai eu fièvre et frisson, c’est de saison. Comme disait le bon Tino Rossi : « Il faudra bien te couvrir, dehors il fait si froid ». J’ai pris une couette qui trainait sur le canapé, j’ai disparu dessous et hop, dodo jusque vers 18h. Quand j’ai rouvert les yeux, Anti venait de rentrer de divers rendez-vous qui s’étaient très bien passés.
Elle m’a offert un cadeau adorable, un t-shirt d’Amnesty où il est écrit « Derrière chaque combat se cache une victoire ». Et elle m’a fait prendre un ibuprophène. Ensuite, elle est ressortie acheter quelques petits délices pour le repas du soir. C’était très bon. Et voilà, ma petite histoire est finie.
Très belle journée à vous
Mais les chats ne t’ont pas tenu au chaud ?
Bisou tout chaud.
Eh oui, la fin de semaine fut placée sous le signe de l’hôpital de campagne en ce qui me concerne. Après les chats, les 2 pattes 😉 Heureusement, Gwladys avait un remède béton pour ne pas tomber malade : l’envie de faire les soldes ! Quant à moi, je me bourre toujours de camphre et cela semble me convenir 😉 Merci Kasimir !