Et voilà, Totoro a été stérilisé. Tous nos autres chats l’étaient, sauf lui. Quand Christophe avait voulu l’opérer, l’anesthésie avait été inefficace et il avait donc conservé ses fiers attributs virils.
Hier, une nouvelle tentative a été réalisée par Sandra, une véto de Nîmes informée en détails du protocole qu’avait suivi Christophe et qui, de ce fait, a procédé de façon différente. Cela n’a pourtant pas été sans mal, puisqu’elle est d’abord retombée sur le même problème : l’anesthésique endormait Totoro profondément mais il restait sensible à la douleur. Il réagissait même à tout contact léger sur sa peau.
Sandra a fini par utiliser en plus du reste un anesthésique local qui, lui, a enfin permis de procéder à l’opération en toute quiétude pour Totoro.
De retour chez nous, il a été mis à l’abri dans notre chambre et il a très rapidement récupéré. Mieux, il avait faim, très faim. Anti lui a servi de la pâtée haut de gamme et il n’en a pas laissé une miette. Comme il allait vraiment bien, on a ouvert la porte pour qu’il circule librement dans la maison.
Il n’y a plus qu’à attendre quelques semaines que son taux d’hormones sexuelles baisse et, si tout se passe comme prévu, il devrait être beaucoup mieux supporté par Che et Santiago qui se sentaient jusque-là visiblement mal à l’aise en sa présence.
Ils l’expriment par des miaulements plaintifs et au moins une fois, il y a même eu un accrochage sérieux entre Che et Totoro. En revanche, ils supportent très bien sa présence s’il est allongé dans notre chambre – là, on a vu plus d’une fois Che dormir à moins d’un mètre de Totoro sans aucun signe d’agressivité.
Grâce à l’opération, ça ne m’étonnerait pas qu’on les trouve tôt ou tard en train de dormir carrément l’un contre l’autre. Hier soir, au moment où nous allions nous coucher, ils n’en étaient plus très loin.
Très belle journée à vous