Hier soir, en cuisinant m’est venue une envie de musique tranquille et joyeuse et voilà-t-y pas que j’ai ressorti un super pirate de derrière les fagots, ou plutôt de derrière le baobab !
Orchestra Baobab, vous connaissez ? C’est un groupe de musique sénégalais né dans les années 1970 et qui, après une longue interruption, a renoué avec le succès à l’échelle internationale au début des années 2000. Leur style musical se caractérise par un mélange de rythmes latins (notamment cubains, miam ! d’ailleurs au départ je trouvais leur nom curieux pour un groupe cubain !), de sonorités africaines (chants wolofs et sérères, harmonies casamançaises, mélodies traditionnelles d’Afrique subsaharienne ou du Maghreb) et d’influences soul ou jazz.
À l’origine, la plupart des musiciens sont des transfuges du Star Band, l’orchestre d’une boîte de nuit populaire de la Médina de Dakar, le Miami. En 1970, feu Oumar Barro N’diaye, le premier Chef d’orchestre est chargé de sélectionner les musiciens assisté en cela par Mr Cheikh Sidath Ly (guitare basse). Le groupe se constitue autour du regretté Ablaye Mboup (chant), Balla Sidibé (chant et timbales), Barthélémy Attisso (guitare solo) et du guitariste Saint-Louisien, Mohamed Latfi Ben Geloune (guitare rythmique). Le groupe se produit au Club Baobab, un établissement huppé de la capitale auquel il emprunte son nom, Orchestra Baobab.
Mariant avec bonheur les influences variées qu’apportent ses membres issus des multiples ethnies qui forment la société sénégalaise, le groupe connaîtra une célébrité croissante dans toute l’Afrique de l’Ouest enregistrant une quinzaine d’albums jusqu’en 1985. Avec la fermeture du club en 1979 et la montée en puissance d’autres musiques – notamment Youssou N’dour et le mbalax –, les membres du groupe s’éloignent jusqu’à la dissolution complète du groupe en 1987.
Mais, selon leurs propres dires, « On nous croyait morts, mais un baobab ça ne meurt jamais. Même desséché, il refait de jeunes pousses et renaît ». En 2001, Nick Gold, directeur du label World Circuit Records qui avait à son catalogue certains albums de l’Orchestra Baobab, entreprend de reformer le groupe comme il avait pu le faire avec succès s’agissant du Buena Vista Social Club. Retrouvant les uns et les autres dans divers emplois, il réédite leur album le plus fameux, Pirates Choice, initialement paru en 1982, qu’il accompagne de quelques enregistrements. Ce disque connaîtra une large diffusion sur les radios internationales et lancera le groupe nouvellement reformé dans une tournée internationale.
En 2002, Specialist in All Styles leur premier nouvel album depuis leur séparation fut co-produit par la star sénégalaise Youssou N’dour qui y participe aux côtés du chanteur cubain Ibrahim Ferrer, membre du Buena Vista Social Club.
Sorti en octobre 2007, leur dernier album, Made in Dakar, réunit de nouveaux titres et d’anciens succès réenregistrés. Dans la foulée le groupe entame une tournée européenne, commencée à Paris.
Belle journée à tous,
anti
Source texte Wikipédia
Un groupe vraiment très intéressant pour ses sources d’inspiration musicales d’une grande diversité ! En effet, suivant les morceaux, la musique sonne très traditionnelle africaine ou carrément cubaine.
« En 2002, Specialist in All Styles leur premier nouvel album depuis leur séparation fut co-produit par la star sénégalaise Youssou N’dour qui y participe aux côtés du chanteur cubain Ibrahim Ferrer, membre du Buena Vista Social Club. »
Waow ! Magnifique collaboration ! Avec Orchestre Baobab, l’expression « musique afro-cubaine » prend tous ses sens !
Hé ! Hé ! J’adore te faire découvrir des musiciens que tu ne connais pas, ce qui n’est pas chose facile compte tenu de l’étendue de ta culture dans ce domaine.
C’est ça qu’il y a de bien avec la musique : c’est sans fin et il y a toujours à découvrir ! 🙂
Bonjour Anna,
Je me permets de vous contacter car je travaille actuellement pour le Festival Jazzycolors.
Organisé par les institutions culturelles étrangères de Paris, le festival célèbre ses 10 ans cette année !
Au programme de cette nouvelle édition ; pas moins de 18 concerts au sein de 8 centres culturels de la capitale : Bojan Z et Julien Lourau ; Michael Wollny’s, Kyrie Kristmanson, Jonas Kullhammar Quartet….
Susceptible de vous intéresser ainsi que vos lecteurs, si vous souhaitez annoncer le festival, recevoir une compilation, interviewer les artistes programmés ou assister aux concerts en vue d’un report, n’hésitez pas à revenir vers moi à cette adresse : promoweb@ephelide.net
Bonne journée
A bientôt
Laure