Ça y est, nous avons revu notre Kathy, de retour de son séjour de quatre mois en Inde. Sa fille et sa petite-fille étaient également là, pour quelques jours à Nîmes.
Nous ne nous attendions pas du tout à ce que Kathy nous a raconté. Si elle a vécu sans aucun doute une expérience unique, elle est passée par bien des moments difficiles. Je ne vous parlerai pas du lieu où elle était hébergée. Il le mériterait mais pas la personne à qui il appartient, à qui nous ne souhaitons pas faire la moindre publicité.
Le plus dur, pour Kathy, a été le choc culturel qui l’a frappée de plein fouet dans ce qu’il a de plus laid. Je fais référence au machisme épouvantable qui sévit dans cette partie du monde. Là-bas, il ne fait pas bon être une femme qui se promène seule dans la rue et encore moins une non-Indienne.
Lors de sa première sortie, en toute innocence, Kathy a subi des jets de pierre sans aucune raison apparente. Une autre fois, elle a été délibérément renversée par un rikshaw. Et une autre, alors qu’elle assistait à une fête où elle était invitée, un homme l’a violemment frappée au tibia, sans raison non plus.
Elle a très vite pris l’habitude de sortir en tenue traditionnelle avec le visage complètement voilé pour que personne ne puisse distinguer ses traits, comme cela se fait chez les hindouistes. Il y avait également une population musulmane mais qui était autrement plus éclairée et humaine dans son comportement, même si les femmes étaient également voilées dans la rue.
Tout n’a pas été aussi sombre au bout de ces quatre mois. Gardant son cœur grand ouvert en permanence, elle a su créer des liens chaleureux avec le personnel qu’elle côtoyait dans la grande maison où elle vivait. Le dernier jour, la cuisinière l’a serrée dans ses bras et un autre lui a dit qu’ils la regretteraient. La propriétaire des lieux – bien française, elle – n’a pas jugé utile de la raccompagner jusqu’à la porte ou même de la remercier. Elle devait encore se croire à l’époque des colonies.
A son retour en France, Kathy a redécouvert des joies simples. Faire ses courses dans un supermarché sans être épiée et bousculée. Retirer de l’argent d’un distributeur en toute quiétude. Elle s’est même écriée, toute joyeuse : « Enfin ! Je peux marcher dans la rue ! »
Au cours de la soirée, nous avons également fêté l’anniversaire d’Aïda, la fille de Kathy. Le gâteau était délicieux. Notre grande voyageuse ne va pas souffler longtemps : demain, elle repart pour l’Égypte. Cette fois, ce sont des vacances.
Très belle journée à vous
Bienvenue au pays Kathy ! Je me dis que l’on a de la chance de vivre ici, dans un pays « civilisé », même si on est loin de la perfection. Une pensée à toutes mes petites soeurs bafouées à travers le monde ! Bonne journée
Heureuse d’être de retour, de revoir ma famille, mes amis et pouvoir marcher tranquillement dans la rue aussi !
Petite rectification à faire : la propriétaire était occupée avant que je parte mais elle m’a tout de même reconduite à la porte.
J’ai un très bon souvenir du personnel indien et je garde également contact avec l’étudiant très sympathique qui était en stage.
Eh bien Kathy! C’est une sacrée expérience que tu as vécu là. Le temps de digérer, de prendre le recul nécessaire pour ne garder au final que le meilleur dont tu ne manqueras certainement pas de nous faire part.
Quant au comportement de certains indiens, je ne suis nullement surprise pour avoir constaté la même chose (sans en faire les frais, par contre). L’Inde est un pays de grandes injustices sociales et bourré de paradoxe.
Belles vacances Kathy, je t’embrasse 🙂
Par cet article, je suis très surpris et indigné par rapport à ces vives critiques envers un peuple et un pays qui est un exemple de tolérance. Que quelques imbéciles machistes comme dans tous pays aient des réactions regrettables n’expliquent pas ce rejet d’une société qui par de nombreux critères pourrait donner pas mal de leçons à nous occidentaux. J’ai séjourné à cinq reprises dans ce pays et aucune pierre n’a été jeté vers moi.
Que la patronne soit probablement du coté des corrompus pourrait faire un article plus explicatif.
Moi j’y retourne dès que possible.
Le témoignage que j’ai rapporté ici concerne l’attitude des hindouistes (qui ne sont pas quelques imbéciles, mais une immense majorité) vis à vis des femmes. Ce n’est en rien une surprise ou une révélation. Voici un extrait de l’article Wikipedia consacré au sujet :
« La condition des femmes en Inde a énormément fluctué au gré de l’histoire multi-millénaire de ce pays. D’une relative égalité avec les hommes aux temps anciens à l’émergence, réforme après réforme, d’un Droit des femmes, en passant par les heures sombres de l’Empire Moghol, l’histoire de la Femme indienne a connu de multiples bouleversements. Dans l’Inde d’aujourd’hui, les femmes occupent des postes importants, et même ceux de Président, de Premier ministre, de Président du Parlement de l’Inde et Chef de l’opposition. En 2011, le Président de l’Inde, le Président du Parlement de l’Inde ou le Chef de l’opposition au Lok Sabha (la chambre basse du parlement) sont tous des femmes.
Pour autant, la condition des femmes indiennes reste considérée comme une des plus difficiles du monde. Entre les milliers de « dowry deaths » (femmes tuées parce que leur dot est insuffisante pour un mariage) et l’accession à la fonction de Premier Ministre d’Indira Gandhi pendant 16 ans, les possibilités peuvent sembler variées mais elles restent profondément marquées par une discrimination de genre ancrée dans des traditions moyenâgeuses. En 2006, une loi votée contre la violence faite sur les femmes (en particulier visant les dowry deaths) est seulement entrée en vigueur en octobre 20076. Le rapport de 2007 du forum économique mondial indiquant l’écart entre les sexes place l’Inde à la 114e place sur 128 pays étudiés (la Suède étant en première position et le Yemen en dernière position). Selon une enquête de Thomson Reuters, l’Inde serait actuellement le « quatrième pays le plus dangereux » au Monde pour les femmes. »
Source : Condition des femmes en Inde (Wikipedia)
Que l’Inde soit un pays merveilleux à plus d’un titre, personne n’en doute. Mais qu’il soit aussi d’une dangerosité extrême pour les femmes ne doit pas non plus être occulté.
Je pense que Colors est un homme ; il n’a donc pas subi de jets de pierres ; ce qui va de soi.
Lorsque j’ai pris un car et que nous avons dû tous descendre à cause d’une panne, il nous a fallu attendre un autre.
Quand le véhicule est arrivé, les hommes se sont précipités et ont poussé les femmes pour monter. Toutes les femmes sont restées sur le bord de la route attendant un deuxième car. La même situation s’est reproduite et il a fallu attendre un troisième pour que les femmes puissent enfin monter.
Oui, ils peuvent nous donner des leçons dans certains domaines ; j’en conviens. Mais pas dans la façon de considérer la femme.
A part cela, nous ne pouvons qu’admirer les architectures, la beauté des tissus, la finesse des vêtements, l’élégance de l’orfèvrerie….
L’ Inde est un pays de contrastes extrêmes.
Il faut aussi souligner que des millions de filles sont tuées à leur naissance ; voir l’extrait de Geopolis :
« Un million de filles disparaissent des registres tous les ans faute d’être « rentables ». Parmi elles, une moitié est tuée in utéro même si le diagnostic prénatal est interdit, et si l’IVG basée sur le sexe est illégale depuis 1996. Les autres 500.000 ne survivent pas à leur première année : elles sont tuées ou délaissées jusqu’à ce que mort s’en suive.
Ce sont surtout les familles hindoues, riches et éduquées, qui font le choix de se débarrasser de leurs filles. Ces familles privilégient les garçons, symboles d’une future réussite. Chez les familles les plus pauvres, avoir une progéniture féminine représente un lourd poids économique. Ce qui peut les pousser à s’en débarrasser pour échapper à la dot, interdite néanmoins depuis 1961. Les garçons, eux, sont considérés comme des soutiens financiers pour les vieux jours.
Selon une étude du Centre du marché et de l’organisation publics de l’Université de Bristol, les Indiens seront plus nombreux que les Indiennes dans quelques années. »
Voici ce que j’ai lu pas plus tard que ce matin dans le livre de Frédéric Lenoir « L’âme du monde « :
Un sage prit la parole et dit: » Un viel homme est assis à l’entrée d’une ville. Un étranger s’approche et lui demande: « Je ne suis jamais venu dans cette cité; comment sont les gens qui vivent ici? »
Le vieil homme lui répond par une question: « Comment étaient les habitants de la ville d’où tu viens?
– Egoïstes et méchants. C’est la raison pour laquelle je suis parti », dit l’étranger.
Le vieil homme répond: » Tu trouveras les mêmes ici. »
Un peu plus tard, un autre étranger s’approche et demande au vieil homme: »Je viens d’arriver; dis-moi comment sont les gens qui vivent dans cette ville? »
Le vieil homme répond: »Dis-moi, mon ami, comment étaient les gens dans la cité d’où tu viens?
– Ils étaient bons et accueillants; j’y avais de nombreux amis. J’ai eu de la peine à les quitter.
– Tu trouveras les mêmes ici », répond le vieil homme.
Comment le vieillard peut-il donner deux réponses opposées à la même question? Parce que chacun porte son univers dans son coeur. Deux frères, deux amis, deux époux ne verront jamais le monde de manière identique, même s’ils partagent le même quotidien. »
Comment voyager dans ce pays aux nombreux paradoxes sans naviguer à vue entre réalité et perception?
Cela n’empêche nullement l’indignation!
Ce fut un grand bonheur de retrouver Kathy après ces 4 mois en Inde, et puis, comme elle repart dès ce soir, nous aurons l’occasion de la retrouver à nouveau bientôt ! Elle est pas belle la vie ?
Pour ce qui est de la place faite aux femmes et du traitement qu’on nous inflige un peu partout dans le monde, il est à l’image de ce que l’Homme inflige à la nature : mépris, violence, stérilisation de force etc.
Merci, merci Valentine, pour ton dernier com !
Je ne veux surtout ni commenter, ni polémiquer et ce n’est pas pas faute de courage, ni par manque d’avis.
C’est juste une question de liberté et de besoin de garder de la tolérance coûte que coûte…
Merci encore et bon diMAnche à tous.
eMmA
En lisant l’article , j’ai justement pensé à ce texte de Lenoir que cite Valentine.
Bon, je pense que tout a été dit. Je tente une synthèse.
1 – Kathy nous a rapporté son expérience après quatre mois passés dans une petite ville de l’Uttar Pradesh. Elle a été à plusieurs reprises victime d’agressions, certes mineures mais pas moins injustifiables, lorsqu’elle se déplaçait seule. Ça, ce sont les faits.
2 – S’agit-il de quelques imbéciles ? Ce serait faire un déni de réalité. Selon toutes les enquêtes à grande échelle qui portent sur la condition de la femme en Inde, ce pays est l’un des pires qui soient au niveau mondial. Plusieurs exemples concrets et avérés ont été cités dans les commentaires ci-dessus. Ils ne peuvent pas être passés au rang de détail parce qu’ils dérangent. Ils sont ignobles et criminels.
3 – Est-ce que l’Inde est un pays admirable pour tout ce que ses habitants ont créé depuis des millénaires – les architectures, la beauté des tissus, la finesse des vêtements, l’élégance de l’orfèvrerie, etc ? Certainement et tout le monde est d’accord là-dessus, y compris Kathy qui est la première à le dire.
4 – La petite histoire de Lenoir est à prendre avec énormément de précaution. Il s’agit d’un petit conte philosophique qui porte sur la façon que nous avons de voir les gens. Il est parfait pour décrire l’idée même de tolérance. Il n’a certainement pas vocation à inverser les rôles de victime et de coupable, encore moins à dire qu’il faut tolérer des comportements agressifs moyenâgeux parce que c’est juste que les agresseurs avaient un point de vue différent de celui de leur victime et que donc, quelque part, c’est la victime qui est coupable d’avoir provoqué l’agression par le seul fait qu’elle se promenait seule dans la rue.
Kathy a été victime. Des imbéciles se sont montrés coupables.
L’Inde est un grand pays qui vaut mieux que l’attitude imbécile et criminelle des hindouistes trop intégristes qui y tuent un million de fillettes par an à la naissance.
Le Pakistan vaut mieux que le fait que 90% des femmes qui y vivent subissent des violences domestiques allant jusqu’aux jets d’acide, tortures et lapidations.
La République Démocratique du Congo aux jungles fascinantes vaut mieux que le titre que lui a donné l’ONU de « capitale mondiale du viol » avec 400 000 femmes violées chaque année.
La Somalie vaut mieux que d’être le pays où 95% des femmes sont excisées.
Et ça, ce n’est pas Kathy qui le dit. Ces quatre pays sont les plus dangereux et les plus inégalitaires du monde pour les femmes selon Human Rights Watch, Amnesty International, l’ONU, Thomson Reuters, le Forum Économique Mondial (ces deux derniers organismes n’étant pourtant pas des humanitaires).
Ça aussi, ce sont des faits.
Si j’ai pu avoir quelques remords d’avoir trouvé l’annonce qui a « entraîné » Kathy dans ce voyage aventureux, je sais bien qu’elle n’a pas vécu que du négatif (loin de là !) et que le machisme n’est pas le privilège de l’Inde (il n’y a pas très longtemps, en plein centre ville, un jeune « écervelé » m’a foncé dessus avec son scooter en me criant : « marche sur le trottoir, pétasse !, alors que je me promenais l’âme sereine sur la rue sans trottoirs !!!).
Laissez-moi partager les mots suivants qui viendront illustrer cette magnifique discussion engagée sur ce blog : « Tu vois, maman, que ma rage ne vient ni de l’intolérance, ni de la dureté, comme tu l’as toujours cru. C’est la duplicité qui me blesse, la capitulation face à la conscience. La véritable violence n’est pas le coup de gueule, mais la fermeture au dialogue, le refus d’y voir plus clair ensemble. Là, il n’y a plus d’entente possible. Quand l’autre s’enferme dans son silence, il te laisse errer entre le manque, l’incertitude et la culpabilité (…) Ce type d’éloignement sans négociation sape ta confiance en toi, te rend paranoïaque. » (extrait de « L’un n’empêche pas l’autre » d’Arouna Lipschitz)
Alors merci à tous car cette discussion « colorée » a ôté de mon esprit tout remords .
Merci à toi, Kathy, de partager sans volonté de paraître « politiquement correcte ».
Maryse, je ne pourrais que te remercier pour cette expérience qui m’a beaucoup appris.
Le premier mois a été dur mais après, c’est devenu de plus en plus léger. Et qued ire de plus quand une Indienne vous sert contre son coeur ! Tout l’amour réciproque est là.
Je voudrais ajouter que j’aime l’Inde et que pour avoir déjà été fans cette même région, je désirais fortement y retourner. J’étais dans l’enthousiasme et me promenais en pensant à mon plaisir. Je n’avais aucune méfiance et à chaque fois je me disais : » Ce n’est qu’un incident » et je reprenais mes sorties jusqu’à ce que je me dise que ce n ‘étaient plus des incidents.
Mais parlons maintenant du côté LUMIERE : j’ai eu des contacts très joyeux et dans l’affection vraie et authentique avec pas mal d’Indiens et d’Indiennes : de magnifiques sourires.
J’ai eu des émotions presque extatiques à la vue de magnifiques champs où se trouvaient des animaux comme les buffles et oiseaux.
Je porte cette lumière et finis ce passage dans la joie de cette rencontre peu ordinaire : beaucoup m’a été donné.
On ne peut passer sous silence l’état de fait concernant la situation des femmes en Inde à la fin de cette année 2012 :
« Le viol collectif qui a choqué l’Inde : 29 décembre 2012.
Des manifestants se sont regroupés spontanément pour honorer la mémoire de l’étudiante victime d’un viol collectif, qui a succombé à ses multiples blessures. »
On ne peut plus nier le non respect des femmes en Inde qui n’osent plus prendre le bus seules de peur d’être touchées par les hommes.
Nous avons beaucoup pensé à ton témoignage personnel quand ce drame a été rendu public dans les médias.
J’ai lu un article d’une spécialiste de l’Inde dans Rue89 il y a quelques jours et elle est très pessimiste sur la situation. Elle pense que les manifestations finiront par s’arrêter sans rien obtenir. Il semble en effet qu’aussi bien la police que la justice là-bas soient profondément corrompues. Sur plus de 630 cas de viols portés devant les tribunaux en 2012, il n’y a eu qu’une seule condamnation.
Tristesse, que de tristesse on ressent face à ces faits abjects… Et il y a aussi le travail des enfants qui est une catastrophe. En ce moment une pétition circule sur Avaaz, vous pouvez la signer ici :
http://www.avaaz.org/fr/inde_travail_enfants/?fXiSJab&pv=63
Signé.
Je suis on ne peut plus triste .
Signé aussi.
Pour aller nous coucher sur une note plus optimiste, je vous cite ce passage d’une interview :
Michel Serres. J’enseigne depuis maintenant un demi-siècle et mon expérience d’enseignant m’a montré la victoire des femmes. Elles sont plus travailleuses. Elles ont plus à montrer, prouver, dans une société qui n’est pas pour elles. Du coup, elles travaillent mieux, sont plus appliquées. Voilà pourquoi, j’ai mis Poucet au féminin. Je suis féministe, du point de vue de la lutte des sexes. Elles prennent une place extraordinaire.
http://www.prisme-asso.org/spip.php?article5693
Quelle mort atroce. Ce serait bien qu’il y ait une marche au niveau mondial en hommage à cette femme. Aux armes citoyennes (Zazie) !
Depuis que cette note a été mise en ligne, il y a eu bien d’autres viols, dont certains médiatisés chez nous.
Ce matin, on apprend que maintenant ces viols collectifs peuvent aussi toucher des victimes occidentales, accompagnées de leur mari, sur des lieux touristiques :
http://www.20minutes.fr/monde/inde/1119477-20130316-touriste-suisse-victime-viol-collectif-inde
La situation ne fait donc qu’empirer, malgré l’apparent début de prise de conscience qu’avait provoqué en Inde le viol de l’étudiante dont nous avons parlé un peu plus haut.
Triste réalité dont il faut effectivement absolument parler régulièrement, afin que peut être un jour, enfin, les femmes soient traitées en égales des hommes dans toutes les parties du Monde !
Oui Alystelle ; il faut toujours continuer d’informer et rester dans une communication objective des événements.
Dans les textes hindouistes, il est clairement écrit qu »‘une femme doit une obéissance totale à son mari ». La femme dépend toujours d’un homme : quand elle est petite, elle obéit à son père, puis à son époux et si le mari meurt (avant elles allaient au bûcher), elles doivent obéissance au fils. Des écoles tenues par les gourous expliquent cela aux filles pour qu’elles soient « vertueuses ». C’est le code de vie des femmes perpétué par les mères et où l’homme est tout puissant et où la femme est éduquée pour être « la servante de son mari ». Aussi, c’est là un problème de tradition et c’est peu à peu que les façons de voir peuvent changer.