Vendredi soir, Anti a préparé ses banderoles avec minutie et précision. Elle a choisi les livres qu’elle allait poser sur son stand, avec tous ses livres édités mais également une sélection de ceux qu’elle a accompagnés en auto-édition. Et elle a rassemblé divers petits objets de déco sur le thème de Noël – un mini-sapin, des guirlandes, ce genre de choses. Tout ça avec une crève carabinée.

Samedi matin, on a débarqué sur les lieux du marché de Noël, place de l’Horloge, un peu après 9h. J’en parlais hier, c’était du grand n’importe quoi avec des tables beaucoup trop nombreuses pour la surface occupée et posées en vrac dans tous les sens sans aucune déambulation possible. Le tout à l’air libre, sans aucun chapiteau. L’organisatrice a dit la bouche en cœur que ce n’était pas la peine puisqu’il faisait beau. Certes mais alors à quoi pouvait-on accrocher les banderoles ? Ben à rien. Et en plus, beau, pas tant que ça.

J’ai laissé Anti avant que Kathy ne la rejoigne et j’ai pris la route du retour avec Enzo pour faire quelques emplettes, m’occuper du repas des enfants, donner aux chats le fameux antibio à la seringue. Un peu après 14h, Enzo et moi sommes retournés voir Anti.

Un paquet de tables avaient été enlevées – soit il y en avait plus que prévu, soit des exposants avaient annulé. En dehors des exposants eux-mêmes, la place de l’Horloge était quasiment déserte, personne ou presque ne s’arrêtait aux stands. Il faut dire que le temps s’était carrément gâté et qu’un mistral glacial soufflait en bourrasques. Sans parler des oiseaux qui lâchaient des missiles de ci de là. Et sans chapiteau, ça faisait tache, c’est le cas de le dire.

Il était temps de ne pas s’entêter plus longtemps. On a tout remis dans les sacs et on s’est barré à la maison, où on s’est retrouvé enfin bien au chaud. J’ai aidé Anghbor à faire un devoir de maths sous le regard attendri de sa maman, avant de ressortir faire les courses de la semaine.

Pendant ce temps, Anti s’est fait couler un bon bain, largement mérité.

A mon retour, pas un bruit. Au bout de trois-quarts d’heure, toujours pas d’Anti. Vous savez quoi ? Elle s’était carrément endormie dans sa baignoire. Par contre, quand je l’ai réveillée en l’appelant à travers la porte, elle avait retrouvé le sourire, enfin réchauffée et reposée. Elle était tout simplement sublime.

Bon, vous pensez bien que je ne vais pas vous montrer des photos d’elle dans son bain. A la place, je vous propose une vue du jardin dans ses couleurs d’automne, c’est très joli aussi.

Très belle journée à vous