Nous prenons ces jours-ci notre café d’après-déjeuner en plein soleil, sur nos chaises-longues, en compagnie de ceux de nos chats qui passent par là. Hier, c’était Mirou qui s’est vite réfugié à l’ombre tellement ça cognait et Obiwan qui préférait lui aussi se tenir à l’abri. De grosses libellules bleutées se croient toujours à la belle saison et viennent voleter autour de nous.

Au même moment, nous recevons un SMS de Sylvia nous informant qu’elle part à la plage avec José. Habitant à Montpellier, ils sont en effet à deux pas de la mer et peuvent facilement aller y faire un saut pour la pause-repas. En voilà deux qui ne doivent pas regretter d’avoir émigré vers le Sud.

Les conditions estivales devraient se maintenir pendant encore plusieurs jours. On ne va pas s’en plaindre, même si cela veut dire arroser la végétation de temps en temps. En plus, j’ai justement une période plutôt calme à mon travail, ce qui me permet de prendre des horaires très allégés et ainsi profiter de la maison et du jardin au maximum. Grâce au portable et à internet, assurer une permanence en restant à domicile n’est pas un problème.

S’il n’y avait pas les enfants à conduire à l’école, je pourrais presque me croire toujours en vacances (presque). Le chauffage, que nous avions remis il y a une semaine pour faire face au rafraichissement nocturne, n’a plus déclenché depuis des jours.

Au crépuscule, nous prolongeons l’illusion d’un été sans fin en dégustant lentement un cocktail aux allures tropicales. Sa composition ? Martini blanc offert par nos visiteurs polonais, Curaçao bleu et rondelles de citron jaune pour la couleur.

Ce n’est pas la première fois que je cite cette chanson de Nino Ferrer et probablement pas la dernière :

Très belle journée à vous