Je ne travaillais pas hier matin et, grâce à cela, j’ai pu assister à une interview organisée par Anti entre Laure, présidente des Chats Libres, et Françoise Condotta, journaliste du Midi Libre dont j’ai eu le grand plaisir de faire la connaissance.
L’article devrait sortir d’ici la fin de la semaine mais il était impossible pour Françoise d’être plus précise en raison du très grave mouvement social qui secoue le quotidien en ce moment. La direction envisage en effet de se séparer de près de la moitié de ses salariés (environ 150 personnes sur un peu plus de 300), ce qui est énorme et va avoir des conséquences forcément négatives sur la qualité des futures éditions. Le gros des personnes menacées est représenté par les photographes.
Les bureaux du journal étaient quasiment vides et l’ambiance, forcément, pas très gaie. Cela dit, l’interview s’est très bien passée et il me tarde lire l’article. Laure a su exprimer avec passion et précision les enjeux, les contraintes et les succès de son action aux côtés des 80 bénévoles qui participent aux Chats Libres.
Il y a eu, une fois l’entretien proprement dit terminé, une anecdote très émouvante racontée par l’une des personnes présentes – je ne la nommerai pas pour des raisons évidentes de discrétion. Sa maman souffre d’une forme particulière de la maladie d’Alzheimer, qui lui faisait perdre toute notion des moments pratiques de la journée comme se nourrir, se laver, faire les courses, etc. Pour autant, le médecin conseillait qu’elle reste chez elle parce que si elle partait en maison de soins, ce serait vite la fin.
Un jour, elle a trouvé un petit chat égaré sur un tas de bois, tout près de sa maison qui est en pleine nature. Elle s’est prise d’affection pour lui et s’est mise à en faire son interlocuteur pour tous les petits instants du quotidien, lui parlant, le cajolant, s’en occupant et dormant avec lui.
En quelques jours, tous ses symptômes ont disparu. Elle est totalement revenue dans le réel. Elle a retrouvé une vie 100% normale avec, en son centre, ce petit chat qui en touchant son cœur lui a redonné toute sa tête.
Très belle journée à vous
Les animaux nous font vivre de belles histoires d’amour !
Françoise Condotta est une femme extra-ordinaire que j’ai eu la chance de rencontrer à mes tout débuts d’entrée à la Couveuse. Depuis, nous sommes restées en contact. Écouter Laure Breye hier était passionnant. Quel investissement ! Bravo à elle, bravo à tous les bénévoles qui œuvrent au quotidien pour le bien être des chats.
anti
Bravo les filles, il me tarde de lire l’article ! Bon courage Laure, je sais que tu en as bien besoin, je sais le serrement de coeur que tu peux ressentir en ne pouvant pas recevoir tous les chats, ne prenant que les « urgences »- et il y en a, toujours faire des choix entre la peste et le choléra, ta tâche est ardue, mais nous sommes tous derrière toi, passe au-dessus des critiques, ils ne doivent pas t’atteindre ! Merci à toi Anti, ta rencontre (votre rencontre) avec l’association est une pure aubaine, mais il n’y a pas de hasard. Sylvana, heureuse de s’occuper des ses BB.
Quel beau travail! Bravo et bon courage à vous! 🙂
« »il n’y a pas de hasard. » »
Non et quelle aubaine oui ! Bravo ! Bravo ! Bravo ! Et en avant toutes !
Toutes nos pensées vont vers Sylvana qui vient de perdre Bianca. C’est tellement triste la perte d’un être cher, quel qu’il soit.
Amitiés,
Anna et anti
Merci à vous deux, mais pire que son absence une question me taraude, à laquelle je n’ai pas de réponse ! Pourquoi une chatte qui n’ est jamais allée au-delà du portail, qui était avec nous le midi même (en train d’essayer de grapiller de la nourriture) décide de partir pour finir noyée (ou autre, difficile de voir quoique ce soit sur son petit corps trempé, mais pas de sang) dans un petit ruisseau à 50 m de la maison.